PASSIONS, vous révèle les
passions de celles et ceux que vous connaissiez autrement ….
Lumière sur leur étincelle de bonheur….
Claude Monet et Georges Clemenceau, une amitié forgée dans la passion des jardins
« […] je suis aussi fou que vous, mais […] je n’ai pas la même folie. Voilà pourquoi nous nous entendrons jusqu’au bout. »
C’est en ces termes que Clemenceau clos la dernière lettre envoyée à son ami, le 21 septembre 1926.
La correspondance entre Claude Monet et Georges Clemenceau est le témoin d’une amitié de près d’un demi-siècle, basée sur une admiration réciproque et une communion de goûts et d’idées.
Tous deux travailleurs acharnés, dotés de forts tempéraments mais faisant preuve d’une loyauté sans faille envers ceux qu’ils aiment, les deux hommes ont partagé une passion commune pour l’art et la nature, qui constitue bien souvent le cœur de leurs échanges épistolaires.
Le musée Clemenceau conserve cent cinquante-trois lettres envoyées par l’homme d’État au peintre. En revanche nous ne connaissons que très peu de lettres de Monet au « Tigre » car, l’année précédant sa mort, ce dernier entreprit de brûler tous ses papiers, n’épargnant qu’une infime partie de la correspondance reçue.
Clemenceau et Monet aimaient
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Dans une existence dévolue à l’action, Clemenceau avait une passion contemplative cachée. Homme de culture, écrivain et collectionneur, c’était un orientaliste de tout premier plan
Une vue du Mont Fuji de Hokusai, était familière à Clemenceau.
Il pouvait l’admirer à chacune de ses visites à Giverny.
Les deux hommes étaient des amis chers.
Monet s’inspire des jardins japonais pour Giverny et ses nymphéas.
Le Pont sur un étang de nymphéas de Monet
(huile sur toile de 1899)
semble s’inspirer de l’architecture orientale des ponts telle qu’on la retrouve dans plusieurs des estampes de la série d’Hokusai.
À partir de 1864, année de leur rencontre, leurs destins s’étaient progressivement rapprochés.
À la fin de leur vie, les deux hommes semblaient même inséparables.
vous dévoile la passion de Clemenceau pour les jardins
L’intérêt de Clemenceau pour Giverny était grand. Le Tigre avait d’ailleurs offert au peintre des poules faisanes japonaises afin qu’elles complètent l’harmonie du jardin.
Monet a été le maître et l’inspirateur de Clemenceau en matière d’horticulture.
En 1821, le peintre, venu en Vendée rendre visite à son ami, lui a fourni des conseils précieux.
Il lui a indiqué quelques idées pour faire pousser dans les sables stériles des dunes de Saint-Vincent-sur-Jard toute une improbable sauvagerie de fleurs aux magnifiques couleurs: les roses tant appréciées mais aussi des iris blancs, des dahlias ou des giroflées et des cerisiers du Japon.
Dans l’attente de cette visite, dans sa lettre du 26 septembre 1921, Clemenceau écrivait à Monet:
« Le 4 à midi vous ferez votre entrée dans le sable où j’espère bien vous enliser. »
La passion de Clémenceau
pour les NYMPHEAS
Clemenceau avait senti que les ‘Nymphéas’ étaient une œuvre novatrice, visionnaire, qui préfigurait quelque chose.”
Leur relation a-t-elle été sans nuage tout du long ? Mais Monet a fini les Nymphéas et c’est Clemenceau, après sa mort en 1926, qui s’est battu pour leur reconnaissance par le public. |
L’ouverture en mai 1927 des deux salles des Nymphéas à l’Orangerie des Tuileries, due à l’opiniâtreté de Clemenceau, témoigne de l’exceptionnel attachement des deux hommes et de leur dilection pour les beautés de la nature.
Voici quelques les versions DES NYMPHEAS |
LE PASSIONNÉ