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La passion du jardin forge leur amitié



LE BLOC NOTE
DES PASSIONNÉS

PASSIONS, vous révèle les
passions de celles et ceux que vous connaissiez autrement ….
Lumière sur leur étincelle de bonheur….

Claude Monet et Georges Clemenceau, une amitié forgée dans la passion des jardins

Georges Clemenceau, par Edouard Manet (1879, huile sur toile, 95x74cm, musée d'Orsay)« […] je suis aussi fou que vous, mais […] je n’ai pas la même folie. Voilà pourquoi nous nous entendrons jusqu’au bout. »
C’est en ces termes que Clemenceau clos la dernière lettre envoyée à son ami, le 21 septembre 1926.
La correspondance entre Claude Monet et Georges Clemenceau est le témoin d’une amitié de près d’un demi-siècle, basée sur une admiration réciproque et une communion de goûts et d’idées.
Tous deux travailleurs acharnés, dotés de forts tempéraments mais faisant preuve d’une loyauté sans faille envers ceux qu’ils aiment, les deux hommes ont partagé une passion commune pour l’art et la nature, qui constitue bien souvent le cœur de leurs échanges épistolaires.

Le musée Clemenceau conserve cent cinquante-trois lettres envoyées par l’homme d’État au peintre. En revanche nous ne connaissons que très peu de lettres de Monet au « Tigre » car, l’année précédant sa mort, ce dernier entreprit de brûler tous ses papiers, n’épargnant qu’une infime partie de la correspondance reçue.

Clemenceau et Monet aimaient
les grands horizons de la mer,
les jardins,
les fleurs,
les reflets sur l’eau,
les ciels,
la Grèce
et l’art japonais.
Sans être allé au Japon, ils conservaient des estampes, la Grande vague d’Hokusai.

 

Dans une existence dévolue à l’action, Clemenceau avait une passion contemplative cachée. Homme de culture, écrivain et collectionneur, c’était un orientaliste de tout premier plan

Une vue du Mont Fuji de Hokusai, était familière à Clemenceau.

Il pouvait l’admirer à chacune de ses visites à Giverny.
Les deux hommes étaient des amis chers.

 


Monet s’inspire des jardins japonais pour Giverny et ses nymphéas.

Le Pont sur un étang de nymphéas de Monet
(huile sur toile de 1899)
semble s’inspirer de l’architecture orientale des ponts telle qu’on la retrouve dans plusieurs des estampes de la série d’Hokusai.

 

À partir de 1864, année de leur rencontre, leurs destins s’étaient progressivement rapprochés.
À la fin de leur vie, les deux hommes semblaient même inséparables.

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vous dévoile la passion de Clemenceau   pour les jardins

Le Jardin de GIVERNY en fleurs 1900

L’intérêt de Clemenceau pour  Giverny était grand. Le Tigre avait d’ailleurs offert au peintre des poules faisanes japonaises afin qu’elles complètent l’harmonie du jardin.

Monet a été le maître et l’inspirateur de Clemenceau en matière d’horticulture.

 

En 1821, le peintre, venu en Vendée rendre visite à son ami, lui a fourni des conseils précieux.

Il lui a indiqué quelques idées pour faire pousser dans les sables stériles des dunes de Saint-Vincent-sur-Jard toute une improbable sauvagerie de fleurs aux magnifiques couleurs: les roses tant appréciées mais aussi des iris blancs, des dahlias ou des giroflées et des cerisiers du Japon.
Dans l’attente de cette visite, dans sa lettre du 26 septembre 1921, Clemenceau écrivait à Monet:
« Le 4 à midi vous ferez votre entrée dans le sable où j’espère bien vous enliser. »

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L
a passion de Clémenceau
pour les NYMPHEAS

 

Clemenceau avait senti que les ‘Nymphéas’ étaient une œuvre novatrice, visionnaire, qui préfigurait quelque chose.”

 

Leur relation a-t-elle été sans nuage tout du long ?
Il a failli y avoir une brouille au moment où Monet, qui travaillait aux Nymphéas, dont il avait promis de faire don à la France, s’est découragé. Clemenceau lui écrivit alors qu’il était prêt à renoncer à leur amitié si jamais il renonçait à son œuvre. Il y a là une éthique de l’amitié, une exigence très forte, proche de l’amour.

Mais Monet a fini les Nymphéas et c’est Clemenceau, après sa mort en 1926, qui s’est battu pour leur reconnaissance par le public.
Oui, il a voulu qu’ils trouvent leur place au cœur de l’espace public, c’est-à-dire au cœur de la ville, à l’Orangerie. Ce n’était pas évident car les Nymphéas étaient fondamentalement anachroniques, à une époque où l’impressionnisme était dépassé. Mais Clemenceau avait senti que c’était une œuvre novatrice, visionnaire, qui préfigurait quelque chose. Et il avait raison. Les Nymphéas sont plus que de simples toiles : ils sont la toute première installation de l’histoire de l’art.

L’ouverture en mai 1927 des deux salles des Nymphéas à l’Orangerie des Tuileries, due à l’opiniâtreté de Clemenceau, témoigne de l’exceptionnel attachement des deux hommes et de leur dilection pour les beautés de la nature.

 

 

SOURCES :
https://www.telerama.fr/television/clemenceau-monet-chronique-dune-improbable-amitie,n5885225.php
https://www.ouest-france.fr/normandie/clemenceau-et-monet-une-amitie-en-normandie-4235091  https://www.wikiwand.com/fr/Fondation_Claude_Monet#/La_maisonhttps://www.musee-orangerie.fr/fr/node/679

logo-entete-passionsVoici quelques les versions
DES NYMPHEAS


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