Bloc note
de LADY LADINDE
Et si je ne voulais pas mourir idiote » Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part/…De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique « Et si je ne voulais pas mourir idiote »
« Les hommes doués d’intelligence ont une soif d’éducation semblable à la soif de pluie qu’éprouve un champ de culture... » Je te dis pas…! pour les femmes … c’est encore pire
Musique d’ambiance
AUJOURD’HUI LADY LADINDE
PROPOSE DE DÉCOUVRIR : TOMBER COMME A GRAVELOTTE
-« Il faut lui dire à la grande que ça signifie :
Pleuvoir très fort.
Tomber en grandes quantités ou de manière très rapprochée. »
– Comme on dit au pays … c’est :
« Pleuvoir à boire debout ou pleuvoir à siaux »
– Précisez…! J’entends bien quand je retire le persil de mes oreilles …. mais nous à la ferme on dit pleuvoir comme vache qui pisse….. !!!
Ah Ouais j’oubliais….. pour les prostatiques c’est difficile à comprendre… mais quand même, on va pas interdire aux vaches de pisser comme bon leur semble… tous le monde ne peut pas être prostatique en même temps en France…
– C’est vrai….c’est quand qu’on laissera pisser le mérinos…..
– L’ORIGINE NOUS VIENT DE LA BATAILLE DE GRAVELOTTE D’AOUT 1870
Un peu d’histoire
La bataille de Gravelotte s’est déroulée le 18 août 1870 lors de la guerre franco-prussienne, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Metz.
Ce jour là 113 000 soldats français commandés par le maréchal Bazaine, affrontent 190 000 soldats prussiens commandés par le chef d’état-major Helmuth von Moltke , autant dire que le combat était déséquilibré……
C’est une des batailles les plus meurtrières de la guerre de 1870, elle fit en un jour près de 12.000 victimes du côté français, et 19.000 du côté prussien. Contrairement aux apparences, les pertes étaient plus lourdes pour les Français, qui comptent plus de morts et de disparus pour une armée moins importante.
La bataille fut capitale, mais pas décisive, puisque, quinze jours plus tard, un autre affrontement, à Sedan, fut aussi meurtrier.
Aucun camp n’a une victoire nette et Bazaine doit se replier dans Metz.
Ainsi est née l’expression tomber comme à GRAVELOTTE
Toujours est-il qu’au cours de cette bataille, il est dit que les balles et les obus d’artillerie tombaient avec une telle densité, que les participants à cette petite boucherie en ont été très impressionnés, au point que, renforcé par le nombre très important de pertes (les hommes tombaient comme des mouches), notre expression en est née.
– « Elle ne s’emploie pas que pour la pluie, mais aussi lorsque diverses choses (généralement non souhaitées) se succèdent rapidement, comme des statistiques indésirables, par exemple. »
Les historiens emploient généralement la double appellation : bataille de Gravelotte/Saint-Privat.
Il est intéressant de préciser que la bataille de Gravelotte s’appelle ainsi du côté des Allemands, mais s’appelle la bataille de Saint-Privat du côté français, cela parce qu’il y avait deux fronts, un à proximité de chacun des deux villages
– C’est le blog des potes âgés…! Mais heureusement aucun n’a connu la guerre de 1870..!
– Qué qu’elle dit la gamine…? Ben sûr que si qu’on y était à Verdun et ce jour là aussi ça tombait … et j ‘te dis qu’on était plus de 1870 dans les tranchées… et sans compter les chopines ….!
LADY LADINDE
« La vieille ne voulait pas mourir car elle en apprenait tous les jours »