Hommage à la jolie môme

SALUT L’ARTISTE…
CHAPEAU BAS… ADIEU JULIETTE


Il y a deux mois interrogée par le journalistes de Télérama sur la mort, Juliette Gréco expliquait ne pas en avoir peur.

« Ma raison de vivre, c’est chanter ! Chanter, c’est la totale, il y a le corps, l’instinct, la tête »
Pas effrayée à l’idée de partir, la chanteuse confiait avoir simplement peur :
« de ne pas être aimée » : « J’ai peur de cela depuis toute petite et ça continue ».
RASSURE TOI JULIETTE MES POTES ET MOI ON T AIME…!!

Entre 2015 et 2016, l’artiste s’était lancée à 88 ans dans un ultime tour de chant épique baptisé « Merci ! ».

 Elle avait notamment tenu à se produire au Canada « pour voir les baleines », se souvient son producteur.

 

La chanteuse, véritable icône de l’après-guerre, est morte à l’âge de 93 ans. « Juliette Gréco s’est éteinte ce mercredi 23 septembre 2020 entourée des siens dans sa tant aimée maison de Ramatuelle.
Sa vie fut hors du commun, a indiqué la famille . Elle faisait encore rayonner la chanson française à 89 ans. »

Grands yeux sombres soulignés d’un long trait de liner, cheveux de jais aussi noirs que ses tenues et sublime allure féline, la muse gracieuse de Saint-Germain-des-Près aura inspiré toute une génération d’artistes. Gainsbourg, Welles, Brel, Renoir… ont tous voulu travailler avec cette fille venue du Sud, devenue Parisienne par excellence.

♫♫  RÉÉCOUTER 40 DE SES SUCCÉS ♫♫
Pour choisir sa chanson, allez l’écouter sur YOUTUBE une barre apparait….
En Passant la souris on vous nomme l’emplacement de votre chanson sur la barre rouge
..!

Hommage à cette jolie môme

Née le 7 février 1927 à Montpellier, Juliette Gréco monte à Paris dans sa jeunesse avec sa mère et sa sœur qui disparaissent car elles furent déportées comme résistantes…

L’adolescente échappe à la déportation en raison de son jeune âge. Elle trouve refuge chez une amie de la famille, à Saint-Germain-des-Prés. Chez Hélène, pensionnaire de L’Odéon, la gamine découvre la vie culturelle et intellectuelle parisienne, ainsi que la politique, avec les Jeunesses communistes…

Jeune femme fascinante, pétillante, sauvage,
La Gréco maîtrise son apparence, exprime ses sentiments, transcende ses émotions et suscite l’intérêt (et davantage) de Merleau-Ponty, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Boris Vian, Raymond Queneau, Mauriac, Camus…

Amoureuse des Lettres, mais aussi grande passionnée, Juliette Gréco a su provoquer la passion chez Miles Davis, son premier grand amour. Le trompettiste tombe fou d’elle, mais renonce à la mener jusqu’à l’autel dans une Amérique où la mixité fait scandale.

La jeune femme succombe finalement au charme de l’acteur Philippe Lemaire, quelques années après sur un tournage. Fruit de leur amour, leur fille Laurence-Marie naît le 24 mars 1954.

La passion qui marque sa vie reste son mariage de 11 ans avec Michel Piccoli, rencontré au cours d’une soirée mondaine.

Depuis 1988, elle partageait la vie du pianiste Gérard Jouannest.

 

Victime d’un AVC en 2016 après la mort de sa fille unique, elle a vaincu un cancer, aussi.

Juliette Gréco a marqué la société par son féminisme, sa liberté, son engagement.

Militante, elle se battait pour ses idées avec une franchise désarmante.
Juliette Gréco l’Audacieuse, l’élégante, l’Envoûtante,
 a incarné avec classe une époque, interprété les plus grand rôles.

Époustouflante Belphégor à la télévision…..
Elle a collaboré avec d’immenses noms de la Chanson française et du Cinéma, reçu les insignes de Chevalier Légion d’Honneur et une Victoire de la Musique pour couronner sa carrière.

Créée et écrite par Claude Barma, d’après le roman d’Arthur Bernède, cette mini-série de quatre épisodes diffusée sur l’ORTF a fait des audiences énormes. C’est plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs qui tremblaient devant ce thriller haletant mettant en scène un mystérieux personnage : un fantôme hantant la nuit le département d’égyptologie du Musée du Louvre.

Le rôle de Juliette Gréco lui colla à la peau, si bien que l’actrice a raconté lors d’un reportage sur France 2, qu’une fois à l’aéroport au Japon, un douanier lui a dit : « Passez… Belphégor !« 

Adieu à une Grande Dame…

Juliette Gréco a également posé sa voix sur les mots de Jacques Brel, Guy Béart, Charles Aznavour ou Léo Ferre.
Serge Gainsbourg lui a écrit La Javanaise et Jean-Paul Sartre La Rue des Blancs-Manteaux.

Plus récemment, Benjamin Biolay lui a dédié un texte. Abd Al Malik a composé sur elle et Ibrahim Maalouf et son public lui ont fait une ovation. Comme nous… alors qu’elle quitte la scène.

journal des femmes

MAESTRO


Share Button

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *