L’HOMME DES BOIS
Bloc Note de GUI7
Dans les méandres de l’internet au coeur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
C’est ainsi que j’ai découvert l’origine de mon nom.
Malgré sa consonance bien française, GUI7 est d’origine germanique et se traduit :
« celui des bois »
Ceux qui connaissent mon amour de la terre et de toutes les créatures de l’univers ne s’en étonneront pas.
J’ ai ainsi compris que quelque part dans la généalogie de ma famille, il y avait l’homme, qui avait vu l’homme, qui avait vu l’ours….!
C’est un fait établi, les arbres communiquent, échangent et s’entraident.
Si l’on voyait simultanément sous la terre, la forêt nous apparaitrait même comme un seul organisme.
Ainsi parle joselin Morisson dans le magazine inress du printemps 2018
Partons avec lui à la découverte d’un univers végétal aux connexions vertigineuses… !!!
La foret qui cache l’arbre
On sait aujourd’hui que plusieurs dispositifs sont utilisés par les arbres pour communiquer
« Deux arbres sont connectés l’un à l’autre, comme un couple d’amoureux; ils prennent soin l’un de l’autre et poussent de façon à ne pas se gêner »
« Au niveau des racines, c’est l’inverse, ils sont complètement entrelacés, comme s’ils ne formaient qu’un et si l’un des arbres venait à tomber, l’autre mourrait très vite, comme un vieux couple. »
Ce nouveau regard sur la forêt, aux accents plus poétiques que botaniques, fait aujourd’hui autorité au plan scientifique.
Aucun doute, les arbres forment « une petite société, avec ses couples, ses amis et ses familles.
Il y a même des « arbres mères », qui allaitent véritablement leurs enfants, en transmettant par les racines du sucre à leurs … rejetons.
( Peter Wohlleben, ingénieur forestier –« La vie secrète des arbres )
Comme un réseau de neurones
Ce fait a été confirmé par de nombreuses expériences scientifiques, conduites notamment au pays des vastes forêts, le Canada. par Suzanne Simard
Pour démontrer que les arbres communiquaient entre eux son expérience consiste à couvrir un pin, un bouleau et un cèdre de sacs plastiques, puis à injecter du dioxyde de carbone marqué au carbone 14 dans le sac du bouleau, et du dioxyde de carbone marqué au carbone 13 dans le sac du pin.
Au bout d’une heure, le bouleau et le pin ont échangé leur carbone et le cèdre, n’étant pas connecté aux deux autres, est resté en dehors de l’échange.
Voici leurs dispositifs de communication :
Aérien : « La wifi » des acacias
En Amérique du Sud que les acacias qui étaient mangés par les antilopes koudous émettaient par leurs feuilles un gaz, l’éthylène, qui se déposait sur les arbres voisins.
En réaction, ceux-ci augmentent fortement la sécrétion de tanin dans leurs feuilles, jusqu’à des doses mortelles pour les koudous. (Wouter van Hoven)
Racinaire :
L’autre dispositif est donc racinaire, et emprunte également le réseau de mycélium, la partie végétative des champignons qui relie les racines d’arbres éloignés les uns des autres.
Les arbres s’échangent donc du carbone, de l’azote, du phosphore, du sucre, de l’eau, des hormones …
Comme un véritable réseau de neurones, un arbre peut être connecté à des centaines d’autres, développant des liens plus ou moins fons avec les membres de sa propre espèce ou ceux d’autres familles.
Une « mémoire » de la forêt
Plus étonnant, le documentaire « L’intelligence des arbres » a montré comment ces derniers s’informent d’attaques de parasites ou d’un manque d’eau.
Toute situation provoquant un stress peut activer une réponse génétique chez les autres individus comme la production, par exemple, d’une substance insecticide.
« Les souches d’arbres ne meurent pas, car les congénères les alimentent en sucres »
Mais surtout, Peter Wohlleben et Suzanne Simard expliquent que les souches d’arbres ne meurent pas, car les congénères les alimentent en sucres.
Ces souches renfermeraient une « mémoire» de la forêt, c’est-à-dire qu’elles conservent des informations relatives à des événements passés, qui sont utiles si la même situation se représente. Outre la métaphore des neurones, on peut ici parler d’un véritable système immunitaire on parle même de système nerveux en évoquant l’activité électrique de la plante.
Ainsi en plaçant une électrode sur la tige d’un jeune plant, et une autre dans le sol, on peut mesurer une sorte d’électroencéphalogramrne de l’arbre. Un tracé régulier apparaît à l’écran et, lorsqu’on tord une feuille, le graphique marque une chute brutale!
Catherine Lenne, chercheuse à l’Inra, évoque les « muscles» de l’arbre qui se redressent après avoir subi une tempête. On voit, en effet, sur une section de tronc que le nouveau bois qui se constitue après la tempête de 1999, par exemple, n’a pas du tout le même aspect que le précédent.
D’autres chercheurs n’ont pas ces réserves, tel Ernst Zürcher, l’homme qui « écoute battre le cœur des arbres» ! Bien sûr, il s’agit d’une métaphore, mais son livre Les arbres entre visible et invisible va très loin. Ses études publiées dans Nature ont montré que les arbres avaient des pulsations du tronc en fonction des marées, et donc de la Lune, qui influencent également les pulsations des bourgeons. C’est pourquoi le chercheur suisse n’hésite pas à parler d’un «pouls cosmique» ! |
POUR CEUX QUI VEULENT FAIRE DES RÉVISIONS
PENDANT LES VACANCES
SOURCE :
http://inrees.com/
SE COUCHER MOINS BËTE
L’homme des bois
RETRO :
C’est du même tabac…..;
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