Archives mensuelles : juillet 2017

FLONFLON ADORE : « Les trois beaux moissonneurs »

FLONFLON ADORE ….
Elle adore les résumés qui font croire aux autres

qu’elle a tout lu..!!!!

En lisant les Mémoires et récits de Frédéric Mistral, on est frappé par cette gracieuse légende, « les trois beaux moissonneurs »,

 

Voici la légende de Mistral.

a Paye des moissonneurs. Peinture de Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

« Les trois beaux moissonneurs »

Les froments, cette année-là, avaient mûri presque tous à la fois, courant le risque d’être hachés par une grêle, égrenés par le mistral ou brouïs par le brouillard, et les hommes, cette année-là, se trouvaient rares.

Et voilà qu’un fermier, un gros fermier avare, sur la porte de sa ferme était debout, inquiet, les bras croisés et dans l’attente.
« Non, je ne plaindrais pas, disait-il, un écu par jour, un bel écu et la nourriture, à qui viendrait se louer ».
Mais à ces mots le jour se lève et voici que trois hommes s’avancent vers le mas, trois robustes moissonneurs :
l’un à la barbe blonde, l’un à la barbe blanche, l’un à la barbe noire. L’aube les accompagnait en les auréolant.

Maître, dit le capoulié (celui de la barbe blonde), Dieu vous donne le bonjour ; nous sommes trois gavots de la montagne, et nous avons appris que vous aviez du blé mûr, du blé en quantité : maître, si vous voulez nous donner de l’ouvrage, à la journée ou à la tâche, nous sommes prêts à travailler.
Mes blés ne pressent guère, le maître répondit ; mais pourtant pour ne pas vous refuser l’ouvrage, je vous baille, si vous voulez, trente sous et la vie. C’est bien assez par le temps qui court.

Or, c’était le bon Dieu, saint Pierre avec saint Jean.
A l’approche des sept heures, le petit valet de la ferme vient, avec l’ânesse blanche, leur apporter le déjeuner, et de retour au mas :

— Valet, lui dit le maître, que font les moissonneurs ?
— Maître, je les trouvai, couchés sur le talus du champ, qui aiguisaient leurs faucilles ; mais ils n’avaient pas coupé un épi.

A l’approche des dix heures, le petit valet de la ferme vient, avec l’ânesse blanche, leur apporter le dîner, et de retour au mas :

— Valet, lui dit le maître, que font les moissonneurs ?
— Maître, je les trouvai, couchés sur le talus du champ, qui aiguisaient leurs faucilles ; mais ils n’avaient pas coupé un épi.

A l’approche des quatre heures, le petit valet de la ferme vient avec l’ânesse blanche leur apporter le goûter, et de retour au mas :

— Valet, lui dit le maître, que font les moissonneurs ?
— Maître, je les trouvai, couchés sur le talus du champ, qui aiguisaient leurs faucilles ; mais ils n’avaient pas coupé un épi.
— Ce sont là, dit le maître, ce sont de ces fainéants qui cherchent du travail et prient Dieu de n’en point trouver. Pourtant il faut aller voir.

Et cela dit, l’avare, pas à pas, vient à son champ, se cache dans un fossé et observe ses hommes.

Mais alors le bon Dieu fait ainsi à saint Pierre :
« Pierre, bats du feu. — J’y vais. Seigneur, répond saint Pierre ».
Et saint Pierre de sa veste tire la clé du paradis, applique à un caillou quelques fibres d’arbre creux et bat du feu avec la clé.

Puis le bon Dieu fait à saint Jean :
« Souffle, Jean ! — J’y vais, Seigneur, répond saint Jean ».

Et saint Jean souffle aussitôt les étincelles dans le blé avec sa bouche ; et d’une rive à l’autre un tourbillon de flamme, un gros nuage de fumée enveloppent le champ. Bientôt la flamme tombe, la fumée se dissipe, et mille gerbes tout à coup apparaissent, coupées comme il faut, comme il faut liées, et comme il faut aussi en gerbiers entassés. Et cela fait, le groupe remet aux carquois les faucilles et au mas lentement s’en revient pour souper, et tout en soupant :

— Maître, dit le chef des moissonneurs nous avons terminé le champ… demain pour moissonner, où voulez-vous que nous allions ?
— Capoulié, répondit le maître avaricieux, mes blés dont j’ai fait le tour, ne sont pas mûrs du reste. Voici votre payement ; je ne puis plus vous occuper.

Et alors les trois hommes, les trois beaux moissonneurs, disent au maître :
– Adieu !
Et chargeant leurs faucilles rengainées derrière le dos, s’en vont tranquilles en leur chemin :
Le bon Dieu au milieu, saint Pierre à droite, saint Jean à gauche, et les derniers rayons du soleil qui se couche les accompagnent au loin, au loin.

Le lendemain, le maître de grand matin se lève et joyeusement se dit en lui-même :

« N’importe ! j’ai gagné ma journée en allant épier ces trois hommes sorciers : maintenant j’en sais autant qu’eux ».

Repos après la moisson. Peinture de Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

Et appelant ses deux valets, dont un avait nom Jean et l’autre Pierre, il les conduit à la plus grande des emblavures de la ferme.
Sitôt arrivés au champ, le maître dit à Pierre :
« Pierre, toi, bats du feu. — Maître, j’y vais, répliqua Pierre ».
Et Pierre de ses braies tire alors son couteau, applique à un silex quelques fibres d’arbre creux et le couteau bat du feu.
Mais le maître dit à Jean :
« Souffle Jean ! — Maître, j’y vais, répliqua Jean ».

chouette-prof
Et Jean avec sa bouche souffle au blé les étincelles…
Aïe ! aïe ! aïe ! la flamme affolée, enveloppe la moisson ; les épis s’allument, les chaumes pétillent ; le grain se charbonne ; et penaud, l’exploiteur, quand la fumée s’est dissipée, ne voit, au lieu de gerbes, que braise et poussier noir…. !!!!

SOURCE :
On est frappé par un trait de ressemblance avec  la légende du « chanvre et du feu » recueillie de la bouche des anciens, au sujet du bon saint Menoux.
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article1989

FLONFLON ADORE … LIRE

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BIODIVERSITE : EPEIRE DIADEME …L’araignée des jardins

Anti-parasites
MACHA LABEILLE
De retour de Montréal MACHA veut voler de ses propres ailes au secours de la biodiversité..!

Nous lui ouvrons  nos colonnes pour :

UN FILM ANIMALIER

  L’ARAIGNÉE DES JARDINS

MACHA PROPOSE AVEC PAPY VIDÉO UN FILM ANIMALIER  COMME A LA TÉLÉ

– PAPY VIDÉO VOUS DIT :
C’EST EXCEPTIONNEL NE LE RATEZ PAS
Pensez à mettre grand écran (carré à flèches angle droit)

MACHA PROPOSE UNE REDIFFUSION  SUR L’ARAIGNÉE DES JARDINS

ÉPEIRE DIADÈME …L’araignée des jardins

Photo chou blanc pour la chouette

Araneus diadematus, l’Épeire diadème, est une espèce d’araignées aranéomorphes de la famille des Araneidae. Elle est parfois appelée « Araignée des jardins » ou Araignée porte-croix.

Elle est facilement reconnaissable au dessin en forme de croix, de couleur claire, que l’on trouve sur son abdomen, qui lui est de couleur brune. La partie la plus large de l’abdomen se trouve dans le tiers supérieur.

Les deux sexes de l’espèce
ont un aspect assez différent, principalement au niveau de la taille (dimorphisme sexuel). Ainsi, les individus mâles font moins d’un centimètre alors que les femelles peuvent atteindre deux centimètres et ont un abdomen plus volumineux, de forme arrondie.

Une autre de ses particularités est la création de toiles de dimensions très importantes par rapport à sa propre taille, puisqu’elles peuvent atteindre exceptionnellement un mètre. La toile est refaite tous les jours : l’épeire ne répare pas sa toile et la recommence tous les matins

Elle peut mordre la peau humaine aux endroits où celle-ci est fine, mais son venin n’est guère différent d’une piqûre de moustique. Attention parfois l’intensité de la morsure peut atteindre celle d’une piqûre de guêpe.

La flèche indique l’épigyne bien visible, de grande taille chez cette espèce, sur la face ventrale de l’abdomen.

Du fait de sa taille réduite, le mâle doit faire extrêmement attention lorsqu’il souhaite approcher la femelle car elle risque de l’attaquer et de le dévorer comme n’importe quelle autre proie. La femelle est réceptive 3 ou 4 jours dans sa vie. Jusqu’à 60 mâles différents peuvent défiler, jour après jour sur une même toile.

Elle se reproduit l’hiver.
Une fois fécondée, la femelle dépose ses œufs dans un cocon protecteur avant de se laisser tomber pour mourir d’épuisement. À l’éclosion de l’œuf, la jeune épeire a déjà toutes les caractéristiques d’un adulte, en dehors de la taille et des organes génitaux.

Après s’être abondamment nourrit d’insectes pendant la belle saison, la femelle d’Épeire diadème transporte un abdomen particulièrement rebondi.

L’automne venu, il est temps de pondre.
La femelle dépose alors ses œufs au sein d’un cocon tissé de fils de soie collants et qui adhèrent fortement aux tiges, feuilles persistantes et autres pièces de bois des buissons et massifs tels que les bordures de buis nains

Aux premières chaleurs du printemps, les jeunes araignées minuscules éclosent et se rassemblent les unes contre les autres au sein d’un nid constitué de fils de soie entrecroisés. Elles restent groupées à la surface des buissons pendant environ 8 jours puis prennent leur indépendance
(voir : Epeire dispersion.mov, http://www.youtube.com/watch?v=mXhSuAJhEpM ).

Ce comportement grégaire obéit à des relations de contact très fortes entre les individus. Cependant, une perturbation mécanique provoquée par une brindille crée un stress collectif et une dispersion aléatoire provisoire des individus qui regagnent finalement leur nid en quelques minutes.

Sources: WIPEDIA et YOUTUBE

LE SAVIEZ VOUS ?
Dans un album de Tintin, L’Étoile mystérieuse, le professeur Calys découvre une épeire diadème sur sa lunette d’observation, et pense qu’il s’agit d’une comète monstrueuse (page 4).


Santé animaux
MACHA LABEILLE

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JEUX DE MOTS LAIDS FONT LES GENS BÊTES

Bois bandé 200ml


BLOG NOTE

DE CHOU VERT

PAPY EUSTACHE 
FAIT DANS LES ÉNIGMES

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LES CALEMBOURS
DE PERLE HARBOR

NON je ne suis pas américaine  .. POURQUOI…????
Je suis Belge vous savez la Belgique : Ce
petit pays de l’Europe Occidentale, dont les villes principales sont réputées, Bruxelles pour ses choux, Liège pour ses bouchons, Gand pour ses pairs et Anvers pour sa feuille (la feuille à l’Anvers)….

Bref on va dire Sois  » Belge  » et tais-toi ..!
« je me dois quand même de dire que les jeux de mots laids font les gens bêtes…. »
BREF… les choses étant ce  » caleçon  » … vous avez raison . Il y a une remarque à faire sur ceux qui lisent un calembour ( jeu d’esprit et lapsus volontaire ) c’est que le premier qui le devine le trouve toujours excellent , et les autres plus ou moins mauvais , à raison du temps qu’ils ont mis à le deviner car dans le monde moral , c’est l’amour propre qui abhorre le vide .

Les  calembours arrivent au bout de mes doigts comme les notes pour le pianiste :
Exemples : Il ne faut pas courir de  » lèvres  » à la fois ; Lâcher la proie pour  » Londres  » ; L’ erreur est du  » Maine  » ; Un peu d’  » Eire  » , ça fait  » Dublin  »

– Perle…! J’en connais moi aussi :
Si vous ne voulez pas que je meure ne me parlez pas de  » cyprès  » ;

Elle est très belle vue de  » dot  » ; Elle est aussi belle de
 » fesses  » que de face .

Le roi du calembour était le marquis de Bièvre ( 1747 – 1789 ) mousquetaire et auteur des « Amours de l’ange Lure « !

LE CHOURISTE– Le calembour , certains auteurs l’ont dénigré , Molière le disait  » ramassé parmi les boues des Halles  » , pour Voltaire c’était  » l’éteignoir de l’esprit  » .
D’autres l’ont adoré Alphonse Allais , Frédéric Dard , Raymond Devos , Jacques Prévert , Boby Lapointe , Jean-Loup Chiflet … Et bien d’autres .

– AH Non Perle arrête…..
– OK OK …. , Fermez  » l’aorte  » SVP comme dirait le cardiologue !…

Source : Dictionnaire Inattendu de La Langue Française .
Crème anti-douleur 200ml

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CHOU VERT

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MUSICOCHOU : Hommage à HENRI GENES

De Choubert à Choumann en passant par Choupin

 LA PARTITION DE MA2

          La Partition de MA2
(Sortie de son piano, MA2 nous revient)
  Musique à deux

C’est aujourd’hui la Saint Henri
HOMMAGE A HENRI GENES

Coup de
de Louis Fine  écoutez Les ALBUMS
D’ HENRI GENES


Henri Génès, , est un acteur et chanteur français, né le 2 juillet 1919 à Tarbes, Hautes-Pyrénées (France),.

Henri Genès, disparu le 22 août 2005, à l’âge de 86 ans était un méridional bon teint .Il a fait ses études au lycée de la Ville tout en s’intéressant au rugby (il jouait deuxième ligne) et à la chanson. Il remporta régulièrement des concours d’amateur dans sa région natale avant de décider de devenir professionnel malgré les réticences de son père qui aurait voulu le voir devenir professeur de latin.

Son bac dans la poche, il part en vacances à Hossegor où, avec une bande de copains, il participe à des spectacles de variétés.

Sa première spécialité : comique troupier.

Il est remarqué par le baryton Robert Jysor qui se rend à Tarbes pour demander à son père de ne pas contrarier un talent si prometteur.

En effet il partagera par la suite  l’affiche avec Bourvil et Jacques Hélian et son orchestre


Il devait d’ailleurs écrire plusieurs chansons pour ce dernier dont « Joséphine » ou pour son propre compte : « La tantina de Burgos ».


HENRI Genés dans ses oeuvres…. par trizone

Il continue le tour de chant, se spécialisant dans la chanson comique parfois exotique (« Le facteur de Santa-Cruz »).

Carrière cinématographique débute dans les années 1940
Ray Ventura l’engage pour 5 films : La petite chocolatière (1949), Nous irons à Paris (1949, une des rares réussites du cinéma musical français de cette période), Pigalle Saint-Germain-des-Prés (1950), Nous irons à Monte-Carlo (1951) et Femmes de Paris.

Au cinéma, on le verra encore dans Les amants de Bras-Mort (1950, auprès de Nicole Courcel), La reine Margot (1954, auprès de Jeanne Moreau), Trois de la Canebière (1956) et Trois de la Marine (1957) auprès de Marcel Merkès.

Chanson de Henri Génès. Dans les années 1958.

Absent de la scène et des studios de 1958 à 1963 à la suite d’une attaque cérébrale,

Il se rétabli, il repart courageusement en commençant par le tour de chant. Sa santé s’améliorant encore, Il créera Cristobal le magnifique de Lopez (1963).

Sa carrière se poursuivra en province où il interprétera plusieurs opérettes La route fleurie et Mam’zelle Nitouche. Viva Napoli ! C’est pas l’Pérou). il inscrira à son répertoire le rôle de Bistagne dans L’auberge du Cheval Blanc et celui du curé dans Méditerranée.


-SIM ET Henri GENES (1967)- « les carabiniers de… par trizone

On le retrouve au cinéma dans Le Corniaud, La Grande Vadrouille et la plupart des films interprétés par Louis de Funès. et d’autres films…..

Bien plus tard ce sera Le provincial auprès de Roland Giraud.

À la Télévision, il obtient de bons rôles dont Nans le Berger et Fini de rire fillette.

Il mènera une active carrière de chanteur fantaisiste, d’acteur de théâtre et d’opérette, avec son épouse Jeannette Batti sans  pourtant parvenir à décrocher des rôles importants, préférant collectionner les apparitions clin d’œil.

À partir des années 90, il abandonne les plateaux de cinéma et se consacre pleinement à sa vie privée.

Une carrière bien remplie,

Une carrière bien remplie, un talent d’amuseur certain, même s’il ne faisait pas toujours dans la dentelle. S’il n’a pas accédé à une notoriété comparable à celle de Bourvil ou de Louis de Funès, Henri Genès a connu un succès indiscutable tout au long d’une carrière où sa truculence méridionale a pu s’épanouir librement. 
retour sur la rubrique du même tabacle logo de MA2 qui devrait nous régaler tous avec sa musique à deux

M A 2      Ma musique à deux

RETRO :
C’est du même tabac…..

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