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L’HOMME DES BOIS : Il faut bien chasser les sangliers….

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L’HOMME DES BOIS
Bloc Note de GUI7

Dans les méandres de l’internet au cœur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
pour m’éclairer sur les animaux de nos forêts……

Le sanglier ce cochon sauvage

Son habitat et sa reproduction

Une vidéo…. la laie et ses petits

– L’obligation de le chasser

Comment on le chasse..?

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LE SANGLIER….. CE COCHON SAUVAGE

Le sanglier possède un corps trapu et une tête volumineuse.

Cette tête est prolongée d’un groin très allongé que l’on appelle boutoir, et de deux grandes oreilles mobiles. Il est armé de canines hyper-développées : celles du haut s’appellent les grès, celles du bas les défenses.
Ces défenses poussent tout au long de la vie du sanglier, c’est ainsi que l’on trouve les plus beaux trophées sur les mâles les plus âgés. Lorsqu’il ouvre et ferme sa gueule, les défenses viennent s’aiguiser sur les grès ; elles sont de cette manière acérées en permanence.

Il possède une queue moyennement longue (25 à 30 cm) qui se termine par un long pinceau de soies. Généralement, elle est portée pendante quand l’animal est calme ; à l’inverse, si il est inquiet ou en colère, elle est bien dressée.

La couleur du pelage peut être rousse, noire ou dans des nuances de gris. Son poids peut atteindre assez fréquemment 150 à 160 kg, en ce qui concerne les mâles ( 100 kg les femelles)

Il est évident que le poids dépend de leur milieu de vie. Dans région où l’on cultive le maïs  il va grossir plus vite et davantage que le sanglier de montagne.

En un mot, cet animal se caractérise par sa puissance et sa force, et ce ne sont pas là les seules qualités qu’il possède…

OU LES TROUVE T ON ?

Il demeure essentiellement dans nos bois et nos forêts. Cependant, il peut diversifier son habitat, et s’adapter à de nombreux biotopes, s’il dispose d’une nourriture suffisante, de la proximité d’un point d’eau. L’élément qui lui est le plus nécessaire est le calme et la tranquillité.

 COMMENT IL SE REPRODUIT

Les amours du sanglier

En décembre les vieux mâles solitaires en rut sortent alors de leur remise habituelle, et font de  longues distances pour rechercher des femelles à couvrir.

C’est la laie meneuse en chaleur la première. Quelques temps avant, elle a pris soin de laisser sur les arbres alentour des traces de bave et de sécrétions des glandes lacrymales, afin de prévenir les mâles.

Dès que l’un d’eux a rejoint le groupe, il chasse les autres mâles.
Lorsque deux grands mâles convoitent en même temps un groupe de femelles, ils s’affrontent en de violents combats. Le mâle dominant reste avec les laies 4 à 5 semaines, affirmant sa domination en entaillant les arbres à grands coups de butoir de manière à décourager d’éventuels prétendants.

La durée de la gestation est facile à retenir : 3 mois, 3 semaines et 3 jours.

Peu de temps avant la mise bas, la laie s’isole, et prépare un nid d’environ 1 mètre de diamètre : le chaudron. Ce nid est constitué de végétaux, il est généralement très douillet.
Elle mettra au monde de 2 à 10 marcassins . Les marcassins resteront au nid environ une semaine, à la suite de quoi ils sont autorisés à sortir.
Au bout de 3 semaines ils suivent leur mère dans tous ses déplacements.
C’est à ce moment que la laie rejoint la compagnie. Les marcassins seront sevrés vers l’âge de trois mois.

A LES VOIR DANS LA NATURE…..
C’EST DES AMOURS DE PETITS COCHONS …… REGARDEZ

Un montage de cinq minutes d’instants de nature en toute quiétude :
des images rares et d’une incroyable proximité (merci au piégeage vidéo)

LE CHOURISTECes marcassins « incroyablement naturellement camouflés » ne sont jamais à plus de quelques mètres des laies affairées à boire et à fouiller le sol.
Tant qu’ils portent leur livrée rayée, les « cochonnets » se font systématiquement écarter des souilles où ils pourraient s’enliser dans la boue profonde.
Mais ici le sol ne présente pas ce danger et ces micro-sangliers de quelques jours sont autorisés à s’approcher de l’eau… en restant toutefois sagement au bord !

L’homme est pourtant contraint de le chasser

Vous l’aurez compris une laie met au monde de 2 à 10 marcassins à ce rythme,
la population  augmente vite et les champs de maïs et de pomme de terre sont labourés quand une harde passe…..

Aucune espèce n’égale le sanglier par son abondance.

Les chasseurs déboursent 21,5 millions d’euros par an pour indemniser les dégâts commis par le gibier sur les récoltes, qui proviennent, à 80 % des sangliers et à 20 % des cervidés.
Ces sommes sont essentiellement financées par la vente de timbres « grand gibier » départementaux (7,5 à 75 euros pièce)

Une surpopulation

Dans les Pyrénées pour sa campagne 2013 un groupe de chasseurs annonçait à lui seul un tableau de chasse 173 sangliers abattus

Au cours des vingt dernières années, les tableaux de chasse annuels des chevreuils et des sangliers ont été multipliés par 6 et celui des cerfs par 3,6.
Instaurés pour protéger des espèces menacées de disparition, les plans de chasse se révèlent inadaptés à la régulation des surpopulations.

Pour preuve, la différence entre les autorisations de prélèvement et leurs réalisations.
L’an dernier, les chasseurs avaient l’autorisation de tuer 49 000 cerfs, soit près de 14 000 de plus que le tableau de chasse effectivement réalisé.

Le sanglier, pour lequel aucun plan de chasse limitant les prélèvements n’est établi, est loin d’échapper à l’envolée des effectifs.
Il a étendu son territoire à l’ensemble des départements français, y compris les régions de montagne.

Cette évolution pose de sérieux problèmes en matière d’équilibre biologique et d’augmentation des dégâts sur les cultures.

L’explosion démographique du grand gibier provoque une profonde remise en cause de la chasse. De loisir controversé, la chasse pourrait devenir un véritable instrument de maintien de l’harmonie entre l’homme et la nature.

COMMENT CHASSE-T-ON LE SANGLIER?

Abraham Hondius Chasse-au-sanglier 1675 MUSEE FABRE MONTPELLIER

Abraham Hondius – Chasse-au-sanglier 1675 – MUSEE FABRE MONTPELLIER

On pratique en France plusieurs types de chasse au sanglier :

– à courre
– à l’affût
– en battue

La battue est de loin la chasse la plus pratiquée en France.

La chasse débute pratiquement toujours par «faire le pied», action qui consiste pour un, mais plus souvent pour plusieurs chasseurs expérimentés, à parcourir la lisière des bois, des cultures, les chemins forestiers et les abords des remises connues. Ces chasseurs sont en principe accompagnés d’un chien au nez sûr, qu’on appelle «chien de pied».
Le but de cette reconnaissance est de localiser avec le plus de précision possible les sangliers.

Tableau de Rosa BonheurLes hommes de pied font ensuite leur rapport au directeur de battue qui décide de l’ordre dans lequel vont être attaquées les enceintes si plusieurs compagnies ont été rembuchées.
Celui-ci rappelle les règles de sécurité en matière de tir, éventuellement les signaux convenus à la corne de chasse et bien évidemment les consignes de tir en fonction des sexes et des âges.

Le directeur de battue attribue un poste à chaque tireur.
Une fois que l’enceinte chassée est ainsi entièrement encerclée, le piqueur (le conducteur de chiens) lâche la meute au niveau de l’entrée du ou des sangliers.

Les chiens remontent la voie très rapidement en poussant des cris joyeux, et attaquent le ou les sanglier(s) à la remise.
La compagnie quitte la remise menée par les chiens et va être poussée vers une ligne de tir.

Dans le cas d’un gros solitaire, il refusera souvent de quitter la remise, les chiens se font charger, on dit qu’il est «au ferme». Dans ce cas, il faut à tout prix essayer de le faire sortir, ou le tirer à la remise pour éviter le massacre des chiens.

Le tir du sanglier en battue est difficile, car l’animal peut surprendre le chasseur (s’il est mené de loin), ou il franchit la ligne de tir à toute allure, offrant une cible fugace dont il n’est pas aisé d’évaluer la hauteur réelle.
C’est ainsi qu’on tire souvent derrière ou entre les pattes.

Quand le sanglier est abattu par un posté, les chiens arrivent rapidement sur la bête morte, et c’est là leur plus belle récompense.

Les chasseurs eux, une fois le sanglier vidé et pelé, auront tout loisir de commenter et de revivre cette journée de chasse autour d’un bon repas au cours duquel on déguste souvent les abats du sanglier : le foie, le coeur et les rognons.

SOURCE : http://www.sangliers.net/sanglier/lesanglier.html

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RETRO : C’est du même tabac…..

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