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SAINTE JULIE … Patronne de la Corse

 

                                         SAINTE JULIE                           

MARTYRE  IV Siècle –  Fête le 8 Avril ou le 22 Mai

SAINTE PATRONNE :
De la CORSE avec Sainte Devote

VÉNÉRÉE : Église PIÉVANE de NONZA en CORSE

ATTRIBUTS :
Elle est généralement représentée avec la palme des martyres et les seins coupés( voir la légende ci-dessous)

INVOQUÉE :
Pour protéger les mères contre le tarissement de leur lait

 LA VIE DE SAINTE JULIE

Sainte Julie P Biardeau
Terre cuite polychrome, XVIIe siècle
Angers-Collegiale-Saint-Martin

Julie de Corse ou sainte Julie (santa Ghjulia en corse) est la patronne de la Corse.
Elle vécut au début de l’ère chrétienne et sa fête est célébrée le 8 avril ou le 22 mai


Comme toujours lorsqu’il s’agit des saints des premiers siècles, la vie de sainte Julie divise les hagiographes.
La version des Bollandistes fut adoptée par le propre des offices du diocèse d’Ajaccio, mais elle n’est pas sans contradictions : 

Sainte Julie attribuée à Pierre Biardeau
Terre cuite polychrome
Milieu du XVIIe siècle

Selon eux, Julie était issue d’une famille noble de Carthage. Après la prise de la ville par les Vandales de Genséric en 439 et la soumission de la population, Julie fut vendue comme esclave à un commerçant syrien, Eusèbe.
La jeune chrétienne se dévoua avec zèle à son maître.

Eusèbe l’embarqua avec lui lorsqu’il partit pour la Gaule. Il fit escale en Corse, près de Nonza, où l’on célébrait ce jour-là les dieux par le sacrifice d’un taureau.
Eusèbe se joignit aux festivités mais Julie, pleine de réprobation pour une fête païenne, demeura sur le bateau.

Lorsque Félix Saxo, le gouverneur local, apprit qu’elle s’y trouvait, il enivra Eusèbe, qui refusait de la livrer.
Lorsque le marchand fut endormi, il fit enlever la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux.

Julie fut condamnée à mort pour son refus et surtout pour sa réponse hardie.
Elle fut frappée au visage jusqu’au sang, traînée par les cheveux, fouettée puis crucifiée.
La légende veut qu’une colombe s’échappa de sa bouche, symbole d’innocence et de sainteté.

Des religieux de l’île de Gorgone vinrent chercher son corps et le placèrent à l’abri dans leur monastère.
Plus tard, ses restes furent transportés à Brescia et ouvrirent un culte à sainte Julie dans le Nord de l’Italie.

Cette version fut adoptée par les offices du diocèse d’Ajaccio.

SAINTE JULIE D’ORIGINE CORSE…?

Selon une autre version de la vie sainte Julie (Santa Ghjulia) était native de Nonza, et contemporaine de santa Divota, c’est-à-dire sous le règne de Dioclétien, au tout début du IVe siècle.

 

ci-contre : Statue sainte JULIE
Eglise de San Parteo : Haute-Corse : Corse

 

                                                  

 LA LÉGENDE DE SAINTE JULIE

Les fontaines de Santa Ghjulia.

village de Nonza ; deux fontaines jaillirent de la roche.

Parce qu’elle refusait de sacrifier aux dieux, les Romains la torturèrent.
La légende a retenu particulièrement l’un des supplices : ses bourreaux lui coupèrent les seins et les jetèrent contre les rochers, en contrebas du village Corse de Nonza ; deux fontaines jaillirent aussitôt de la roche.

.

 

Le miracle enragea ses bourreaux, qui l’attachèrent à un figuier et la laissèrent mourir dans la souffrance. Comme dans la précédente version, une colombe s’échappa de sa bouche à sa mort.

Cette seconde version toutefois peu vraisemblable de la vie de sainte Julie fut soutenue par de nombreux chroniqueurs tels que Vitale, Colonna ou Fra Paolo Olivese.

LE CULTE DE SAINTE JULIE

  Les versions acceptées par la tradition locale se mélangent et, par exemple, on a vu dans l’iconographie hagiologique sainte Julie crucifiée les seins coupés (ex. toile du XVIe siècle située dans l’église PIÉVANE de NONZA).

Les habitants de Nonza rendirent un culte fervent à Julie peu après son martyre. Un sanctuaire fut bâti en contrebas du village, mais détruit par les Barbaresques en 734.
LA FONTAINE DES MAMELLES , qui ne s’est jamais tarie, attira très tôt une foule de pèlerins, venus de la Corse entière.

Aujourd’hui encore, chaque année, la Sainte-Julie, est fêtée à Nonza et dans toute la Corse, par de fastueuses cérémonies.
Sainte Julie fut proclamée patronne de la Corse (avec sainte Dévote) par un décret de la Sacrée congrégation des rites du 5 août 1809.

MIRACLES ET GUÉRISONS DE SAINTE JULIE

Ses eaux, considérées comme miraculeuses, devaient opérer de nombreuses guérisons et protéger les mères contre le tarissement de leur lait. Certaines se rendaient en pèlerinage à Nonza, pieds nus, pour s’attirer les faveurs de la sainte.

Une plaque célèbre le martyre de Julie sur le rocher de la fontaine.

DICTONS DE SAINTE JULIE

« Pour la Sainte-Julie, le soleil ne quitte pas son lit. »

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L
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CHOU BLANC

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SAINTS GUERISSEURS – SAINT ROCH

UNE SERIES POUR TOUT CONNAITRE SUR NOS SAINTS GUERISSEURS -un par mois

    SAINT    ROCH    

Pèlerin ( 1295 – 1327) – fête le 16 août

INVOQUE CONTRE :
La peste et d’une manière générale contre les maladies de peau, les épidémies, les contagions, le choléra, les maladies de genoux et dans les catastrophes.

SAINT PATRON : Chirurgiens, (d’où les innombrables cliniques ST ROCH) apothicaires, paveurs de rues, fourreurs, pelletiers, les rôtisseurs, fripiers, cardeurs de laine.
Il est aussi le protecteur des animaux.

LA VIE DE SAINT ROCH

Roch est né à Montpellier autrefois Monté-Pestelario. à la fin du XIIIe siècle seul héritier fortuné à 20 ans il partit alors pour Rome après avoir distribué ses biens aux pauvres. Au cours de son chemin, il s’arrêta dans quelques hôpitaux pour soigner et panser les plaies des malades ; on dit qu’il leur rendait la santé par le signe de croix.
Ses soins allaient de préférence aux pestiférés,.

On adjoint souvent un chien dans les représentations de saint Roch, car la tradition veut que touché à son tour par la peste et par la faim, il fut nourri par un bon chien qui lui apportait chaque jour un pain dérobé à la table de son maître et le soigne en le léchant.

Voilà pourquoi, pour parler de deux personnes inséparables, le proverbe dit : « c’est saint Roch et son chien ».
Quand il revint dans sa patrie, Roch fut pris pour un espion et jeté au cachot. , au bout de cinq ans, il mourut étendu à terre

Claude Simpol Église Saint-Nicolas-des-Champs, Paris

Claude Simpol -Église Saint-Nicolas-des-Champs, Paris

L’Ange le réconforta au moment de sa mort et une grande clarté inonda sa cellule. On trouva dans celle-ci une inscription en lettres d’or disant que tous ceux qui prieront le glorieux Saint Roch seront guéris de la peste.

On découvrit la croix rouge sur sa poitrine. Il fut enseveli solennellement. Depuis ce temps, dans toutes les provinces de France et d’Europe, le culte de Saint Roch s’est répandu et il fut longtemps le Saint le plus populaire dans les campagnes. » car face à la peste et devant l’’inefficacité des remèdes, il ne restait plus aux populations qu’’à recourir à la protection de la Vierge et des saints guérisseurs. Saint-Sébastien et Saint-Roch deviennent de vrais saints prophylactiques.

Si l’’on en croit la légende, Saint Roch, alors qu’’il se rendait à Rome s’’arrêta à Trans ( près de Draguignan) où sévissait la peste. Il serait intervenu en amont du village pour séparer en deux avec sa main les eaux de la Nartuby, polluées par des cadavres ; il purifia ainsi la rivière qui coulait vers Trans, et la peste n’’atteignit pas le village.
De ce fait naquit le culte des Transians pour Saint Roch

SAINT ROCH

ET LES ORAGES

 

Pour les orages on invoque plutôt St Christophe ( fête le 25 juillet ) plutôt que Saint Roch ;

Ma mère se mettait volontiers sous la protection  de SAINT ROCH dès le premier éclair……. en réalité, je la croyais dans l’’erreur, mais non … ! SAINT ROCH étant le protecteur du bétail,  en bonne mère, elle protégeait l’’âne qui était à côté d’’elle……. à savoir  moi, Chou blanc, brillant spécimen d’’âne catalan. 

SAINT ROCH ET LE MAT DU TAROT DE MARSEILLE

Le chien du Mât et la blessure de Saint Roch
Le chien du Mât vient lever le voile sur une curiosité sur laquelle tout tarologue se penche en abordant la carte du Mât.
L’’espèce de tache sur la cuisse du pèlerin.
Penchons-nous pour la comprendre avec l’’histoire de Saint Roch.

Le Mât est donc malade et le chien le soigne !
La tache sur la cuisse du Mât symbolise donc la maladie de Saint Roch et la position du chien peut symboliser l’’acte de guérison qu’’il pose sur lui.

SAINT ROCH ET NOS BLESSURES INTÉRIEURES

Saint Roch montre toujours sa blessure dans les iconographies
Hors de question pour nous de cacher nos blessures, d’’en avoir honte, de les taire… mais obligation de les reconnaître, de nous savoir «malade » au moment où nous entamons le chemin de guérison intérieur
Le pèlerin que nous sommes doit donc admettre qu’’il est malade, en questionnement, avec des blessures intérieures à panser.
Pour vous SAINT ROCH et son chien vous pousseront à vous mettre en route sur le chemin de la guérison.

 

Virelangue espagnol à savoir:
« El perro de San Roque no tiene rabo porque Ramón Ramírez se lo ha robado »
« Le chien de St Roch n’a plus de queue parce que Ramon Ramirez lui a volée »

Précédente rubrique AVRIL  2010:  Saint BENOIT- FIEVRES GRAVELLE ET PIERRE
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