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AU FIL DES HEURES : Le mois de JUIN


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« Au fil des heures »,
c’est un pote âgé
grand amoureux
LE CHOURISTEdes enluminures
médiévales qui
s’est déguisé en
moine Top O’Clock.

Il fait sa rentrée en faisant son entrée dans la rédaction.

Pendant un an, LA CHOUETTE lui a réservé un des premiers week-end du mois pour nous présenter le mois qui arrive avec l’enluminure et les commentaires qui figurent dans le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

Les Très riches Heures du Duc de Berry

L’Homme anatomique, ou Homme zodiacal, enluminure réalisée par les Frères de Limbourg et portant les armes du duc Jean de Berry, f.14v.

Les Très riches Heures du Duc de Berry constituent, de l’avis unanime, l’un des plus beaux, et pour beaucoup, le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

ll est commandé par le duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire en 1416, le manuscrit est probablement complété, dans certaines miniatures du calendrier, par un peintre anonyme dans les années 1440.

C’est en tous cas le plus réputé. Jean, duc de Berry, était fils, frère et oncle des rois de France. Il fut donc mêlé à tous les grands moments de l’histoire de son époque.
Sa passion était toutefois de collectionner les splendeurs artistiques de son temps. Il possédait notamment une bibliothèque de près de 150 manuscrits enluminés, dont quinze Livres d’Heures.

On appelait ainsi des recueils de prières à l’usage des laïcs, qui voulaient se tourner vers Dieu à différentes heures fixes de la journée.

Et comme les prières variaient suivant le temps de l’année, et que chaque jour amenait la fête de tel ou tel saint, les Livres d’Heures s’ouvraient presque toujours par un calendrier.
C’est dans ces mois de l’année, accompagnés des représentations des travaux des champs et des activités diverses (réjouissances, offices, travaux, astrologie…) que je puiserai l’essentiel de mes rubriques….
C’est avec les pièces de ce remarquable Livre d’Heures du Duc de Berry, que j’espère enluminer vos dimanches par les plus belles illustrations qui constituent l’essentiel de l’ouvrage.

JUIN, folio 6

C’est une illustration des travaux paysans avec une scène de fenaison.
La fenaison est la coupe, le fanage puis la récolte des fourrages, ainsi que par extension la période correspondante.
Au premier plan, une femme râtelle du foin et une autre le met en meule à l’aide d’une fourche.
Il est en effet étalé chaque matin pour le sécher et rassemblé chaque soir en meulons pour éviter l’humidité de la nuit.
Meulon: Petite meule de trèfle, de luzerne, de foin, que l’on fait après avoir laissé sécher les andains et avant de dresser les grandes meules
Cette activité souvent féminine contribue à faciliter le séchage du foin avant qu’il soit ramassé.
Trois faucheurs forment des andains au second plan à droite, en laissant de petites bandes d’herbe non fauchée.
L’andain est une bande continue de fourrage laissée sur le sol après le passage d’une faucheuse
La coupe a lieu en plein soleil, c’est pourquoi chacun s’est protégé la tête d’un chapeau ou d’un tissu. Les faucheurs portent une courte chemise de toile fendue sur les cuisses et travaillent jambes et pieds nus.
D’autres personnages minuscules sont représentés dans une barque sur le fleuve, dans l’escalier menant à la poterne et dans l’escalier couvert à l’intérieur du palais.
 

La scène se déroule en bordure de Seine, dans un champ situé à l’emplacement de l’hôtel de Nesle, résidence parisienne du duc de Berry.

On y trouve de nos jours la bibliothèque Mazarine. Comme ici, les prés représentés dans les calendriers sont souvent situés près d’un ruisseau ou d’un plan d’eau. De l’autre côté du fleuve s’étend dans toute sa longueur le palais de la Cité, siège de l’administration royale, avec successivement les jardins du roi, la Salle sur l’eau, les trois tours Bonbec, d’Argent et César, puis la tour de l’Horloge.

Derrière la galerie Saint-Louis au centre, les deux pignons de la Grande Salle, le Logis du roi et la tour Montgomery. À droite, la Sainte-Chapelle.

Selon Stirnemann, il s’agit de la suite de la scène de Mai, avec la cérémonie du mariage qui s’est déroulée dans ce palais : les invités y gravissent un escalier extérieur.

Selon Meiss, la miniature, attribuable à Paul de Limbourg, fut achevée par Jean Colombe ; d’après Cazelles, elle date de 1440 au vu des bâtiments représentés .
Même si le dessin sous-jacent est de la main des frères de Limbourg, le peintre intermédiaire qui pourrait être Barthélemy d’Eyck y a laissé plusieurs indices montrant qu’il a au moins achevé la peinture :
la peau blanche et les yeux des paysannes du premier plan laissant voir leurs pupilles et le blanc, mais aussi quelques ombres projetées sous la barque et la robe de la paysanne de droite, et enfin les petits personnages du palais.

source : WIKIPEDIA

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AU FIL DES HEURES : Le mois de MAI


« Au fil des heures »,
c’est un pote âgé
grand amoureux
LE CHOURISTEdes enluminures
médiévales qui
s’est déguisé en
moine Top O’Clock.

Il fait sa rentrée en faisant son entrée dans la rédaction.

Pendant un an, LA CHOUETTE lui a réservé un des premiers week-end du mois pour nous présenter le mois qui arrive avec l’enluminure et les commentaires qui figurent dans le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

Les Très riches Heures du Duc de Berry

L’Homme anatomique, ou Homme zodiacal, enluminure réalisée par les Frères de Limbourg et portant les armes du duc Jean de Berry, f.14v.

Les Très riches Heures du Duc de Berry constituent, de l’avis unanime, l’un des plus beaux, et pour beaucoup, le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

ll est commandé par le duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire en 1416, le manuscrit est probablement complété, dans certaines miniatures du calendrier, par un peintre anonyme dans les années 1440.

C’est en tous cas le plus réputé. Jean, duc de Berry, était fils, frère et oncle des rois de France. Il fut donc mêlé à tous les grands moments de l’histoire de son époque.
Sa passion était toutefois de collectionner les splendeurs artistiques de son temps. Il possédait notamment une bibliothèque de près de 150 manuscrits enluminés, dont quinze Livres d’Heures.

On appelait ainsi des recueils de prières à l’usage des laïcs, qui voulaient se tourner vers Dieu à différentes heures fixes de la journée.

Et comme les prières variaient suivant le temps de l’année, et que chaque jour amenait la fête de tel ou tel saint, les Livres d’Heures s’ouvraient presque toujours par un calendrier.
C’est dans ces mois de l’année, accompagnés des représentations des travaux des champs et des activités diverses (réjouissances, offices, travaux, astrologie…) que je puiserai l’essentiel de mes rubriques….
C’est avec les pièces de ce remarquable Livre d’Heures du Duc de Berry, que j’espère enluminer vos dimanches par les plus belles illustrations qui constituent l’essentiel de l’ouvrage.

Mai, folio 5

Ce mois est illustré par la cavalcade traditionnelle du 1er mai : des jeunes gens vont à cheval, précédés de joueurs de trompettes.
Ils partent en forêt chercher des rameaux qu’ils porteront sur la tête ou autour du cou.

À cette occasion, les dames arborent une longue robe verte, comme c’est ici le cas de trois d’entre elles.

Plusieurs personnages portent des feuillages dans leur coiffure : on leur prête des effets bénéfiques, plusieurs ouvrages conseillent de porter des chapeaux de fleurs « pour conforter le chief ».

Des propositions d’identification des personnages ont été avancées :
D’après Cazelles, on pourrait voir Jean Ier de Bourbon dans le cavalier vêtu d’une tunique noire, blanche et rouge et, dans la femme à la large coiffe blanche qu’il regarde, sa troisième épouse Marie de Berry, fille du duc de Berry.

Mais pour Patricia Stirnemann, c’est le personnage en bleu devant lui, coiffé de la couronne de feuillage qui serait le fiancé :
Jean de Bourbon, habillé comme lors des fiançailles dans la miniature d’Avril, y est représenté à l’occasion de son mariage avec Marie de Berry.

Selon Millard Meiss, l’identification des personnages est confirmée par la présence, sur les harnais des chevaux, de cercles d’or à sept petits disques, emblème de la maison de Bourbon.
Un autre indice tient dans l’insigne porté par les hérauts, qui est similaire à l’emblème de l’ordre de l’Écu d’or, fondé par Louis II de Bourbon en 1367, même si on en retrouve très peu de représentation après 1370.

Les constructions de l’arrière-plan ont donné lieu à des interprétations divergentes.

Selon Edmond Morand, il s’agirait du palais ducal de Riom, propriété du duc de Berry qui le fit reconstruire. Cependant, la disposition des bâtiments a été modifiée.

Selon Saint-Jean Bourdin, il s’agirait de l’entrée à Riom de Bernard d’Armagnac remettant sa fille, Bonne, à son fiancé Charles d’Orléans, en présence du duc de Berry, avant le mariage qui eut lieu en .

Selon Papertiant, il s’agirait plutôt du palais de la Cité à Paris avec le Châtelet à gauche, la Conciergerie et la tour de l’Horloge. Cette vue rappellerait alors le lieu du mariage de Jean de Bourbon et de Marie de Berry.
En 1410, Jean de Bourbon venait d’accéder à la couronne ducale

source : WIKIPEDIA

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AU FIL DES HEURES : Le mois d’Avril


« Au fil des heures »,
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Pendant un an, LA CHOUETTE lui a réservé le premier week end du mois pour nous présenter le mois qui arrive avec l’enluminure et les commentaires qui figurent dans le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

Les Très riches Heures du Duc de Berry

L’Homme anatomique, ou Homme zodiacal, enluminure réalisée par les Frères de Limbourg et portant les armes du duc Jean de Berry, f.14v.

Les Très riches Heures du Duc de Berry constituent, de l’avis unanime, l’un des plus beaux, et pour beaucoup, le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

ll est commandé par le duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire en 1416, le manuscrit est probablement complété, dans certaines miniatures du calendrier, par un peintre anonyme dans les années 1440.

C’est en tous cas le plus réputé. Jean, duc de Berry, était fils, frère et oncle des rois de France. Il fut donc mêlé à tous les grands moments de l’histoire de son époque.
Sa passion était toutefois de collectionner les splendeurs artistiques de son temps. Il possédait notamment une bibliothèque de près de 150 manuscrits enluminés, dont quinze Livres d’Heures.

On appelait ainsi des recueils de prières à l’usage des laïcs, qui voulaient se tourner vers Dieu à différentes heures fixes de la journée.

Et comme les prières variaient suivant le temps de l’année, et que chaque jour amenait la fête de tel ou tel saint, les Livres d’Heures s’ouvraient presque toujours par un calendrier.
C’est dans ces mois de l’année, accompagnés des représentations des travaux des champs et des activités diverses (réjouissances, offices, travaux, astrologie…) que je puiserai l’essentiel de mes rubriques….
C’est avec les pièces de ce remarquable Livre d’Heures du Duc de Berry, que j’espère enluminer vos dimanches par les plus belles illustrations qui constituent l’essentiel de l’ouvrage.

Avril, folio 4

Le sujet principal de cette peinture est une scène de fiançailles : au premier plan, à gauche, un couple échange des anneaux devant deux témoins et un autre personnage, représenté derrière, plus petit que les autres.

Selon Saint-Jean Bourdin, il s’agirait d’une représentation des fiançailles de Marie de Berry, fille du duc de Berry, et de Jean Ier de Bourbon le , avis partagé par Patricia Stirnemann. Cependant, pour Cazelles, il semble difficile de représenter une scène dix ans après qu’elle a eu lieu.

Selon Jean Longnon, il s’agirait plutôt des fiançailles de sa petite-fille, Bonne d’Armagnac, avec Charles Ier d’Orléans, neveu de Charles VI et connu pour son œuvre poétique, et qui se sont déroulées le à Gien.

Plus au centre, deux suivantes cueillent des fleurs.

À droite, on aperçoit un verger clos de murs et d’un édifice à créneaux.
À l’arrière-plan se dresse un château, souvent désigné comme le château de Dourdan, au pied duquel coule l’Orge.
La forteresse, construite par Philippe Auguste en 1222, est la propriété de Jean de Berry à partir de 1400, qui y fait construire un logis.
Cependant, les représentations anciennes de cet édifice, notamment l’estampe de Claude Chastillon au XVIe siècle, lui correspondent assez peu. Il pourrait s’agir plutôt, selon Cazelles, du château de Pierrefonds, construit aussi par Philippe Auguste entre 1220 et 1222, propriété de Louis Ier d’Orléans, situé comme ici à proximité d’un plan d’eau, l’étang du Roi.
Une autre construction – Le Parcq – se trouvait à proximité, comme le bâtiment représenté ici à droite, qui lui ressemble.

Pour Meiss, Jean de Limbourg est l’auteur de cette miniature alors que pour Cazelles, il s’agirait de « Limbourg B », comme pour le mois de janvier

source : WIKIPEDIA

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AU FIL DES HEURES: Le mois de mars


« Au fil des heures »,
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médiévales qui
s’est déguisé en
moine Top O’Clock.

Il fait sa rentrée en faisant son entrée dans la rédaction.


Pendant un an, LA CHOUETTE lui a réservé le premier week end du mois pour nous présenter le mois qui arrive avec l’enluminure et les commentaires qui figurent dans le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

Les Très riches Heures du Duc de Berry

L’Homme anatomique, ou Homme zodiacal, enluminure réalisée par les Frères de Limbourg et portant les armes du duc Jean de Berry, f.14v.

Les Très riches Heures du Duc de Berry constituent, de l’avis unanime, l’un des plus beaux, et pour beaucoup, le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

ll est commandé par le duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire en 1416, le manuscrit est probablement complété, dans certaines miniatures du calendrier, par un peintre anonyme dans les années 1440.

C’est en tous cas le plus réputé. Jean, duc de Berry, était fils, frère et oncle des rois de France. Il fut donc mêlé à tous les grands moments de l’histoire de son époque.
Sa passion était toutefois de collectionner les splendeurs artistiques de son temps. Il possédait notamment une bibliothèque de près de 150 manuscrits enluminés, dont quinze Livres d’Heures.

On appelait ainsi des recueils de prières à l’usage des laïcs, qui voulaient se tourner vers Dieu à différentes heures fixes de la journée.

Et comme les prières variaient suivant le temps de l’année, et que chaque jour amenait la fête de tel ou tel saint, les Livres d’Heures s’ouvraient presque toujours par un calendrier.
C’est dans ces mois de l’année, accompagnés des représentations des travaux des champs et des activités diverses (réjouissances, offices, travaux, astrologie…) que je puiserai l’essentiel de mes rubriques….
C’est avec les pièces de ce remarquable Livre d’Heures du Duc de Berry, que j’espère enluminer vos dimanches par les plus belles illustrations qui constituent l’essentiel de l’ouvrage.

Mars, folio 3

 Cette peinture représente une scène de travaux agricoles.
Chaque champ contient une étape différente des travaux, tous séparés par des chemins se croisant au niveau d’un édicule appelé montjoie.

Au premier plan, un paysan laboure un champ de céréales à l’aide d’une charrue à versoir et avant-train muni de deux roues, le tout tiré par deux bœufs, l’homme les dirigeant à l’aide d’une longue gaule.
Des vignerons taillent la vigne dans un enclos à gauche et labourent le sol à l’aide d’une houe pour aérer le sol : ce sont les premières façons de la vigne.

Sur la droite, un homme se penche sur un sac, sans doute pour y puiser des graines qu’il va ensuite semer.
Enfin, dans le fond, un berger emmène le chien qui garde son troupeau

À l’arrière-plan figure le château de Lusignan (Poitou), propriété du duc de Berry qui l’a fait moderniser.
On voit à droite de l’image, au-dessus de la tour poitevine, un dragon ailé représentant la fée Mélusine.
En 1392, Jean d’Arras a composé pour Jean de Berry la Noble histoire de Lusignan, appelé aussi Roman de Mélusine, dans laquelle il raconte l’histoire de la fée, ancêtre imaginaire du duc.

Selon la légende, Mélusine a donné naissance à la lignée des Lusignan et serait le bâtisseur de la forteresse. Épouse de Raymondin de Lusignan, elle lui a promis la richesse et le bonheur, à la condition qu’il ne la voit jamais le samedi, jour où son corps prend l’apparence d’un dragon.

Un jour, Raymondin rompt le pacte et observe sa femme au bain. La fée s’enfuit alors en prenant la forme d’un dragon.

La miniature a été réalisée en deux temps : la partie supérieure par les frères de Limbourg, la partie inférieure par le peintre intermédiaire. Les ombres projetées par le paysan sont typiques du style eyckien apparu dans les années 1420 mais aussi du clair-obscur manié par Barthélemy d’Eyck.

source : WIKIPEDIA

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