POÉSIE : Mamy Louisa en JUILLET
La nature aime les chats – Galet |
LE DUO DES CHATS DE ROSSINI |
A ma Mouni adorée
J’ai gardé dans sa demeure ma MOUNI
Le premier jour, elle a boudé un instant son repas ;
Le temps d’avoir faim, puis elle a fait sa toilette :
Elle était belle, les yeux en amande dans sa robe angora;
Elle était belle et rebelle ma Mounette.
Le 2ème jour, elle s’est cachée à mon arrivée ;
Je l’ai cherchée le temps d’une petite frayeur
Elle n’était pas malade, il me fallait la trouver ;
Soudain, sous la table une boule de bonheur.
Le 3ème jour, elle a miaulé pour mon arrivée ;
Enfin je vais pouvoir la caresser
Avec elle miauler , communiquer sans la stresser
Etre sa Mamy, rien qu’une petite mémé.
Rien, pas de réponse, elle s’est enfuie
A nouveau sous la table, sa cachette préférée
Alors, j’ai eu l’idée de l’appeler MOUNI
Avec la même voix que sa maîtresse !!!
Comme par un életrochoc, sur le dos, elle s’est mise ;
Les pattes en l’air, pour quémander une caresse ;
Il ne manquait que des ronrons de tendresse
Elle était heureuse, le temps d’un -« MOUNIt » !!!
Louisa
Mon toutou à moi –
Il adore qu’on lui parle pour ne rien dire ; |
DIAM’S aux deux regards
Il se sert de la nuit pour parler du jour ;
Pour chiner , il préfère son flair ;
Dans la brocante, il aime les outils anciens,
La fleur que lui offre un copain;
Il adore qu’on lui parle pour ne rien dire ;
De la météo, il ressent la douce brise;
Des aboiements, il reconnaît ses amis;
Chaque chose, chaque son, un rire.
Les sons ,ont pour lui, une importance capitale
Il écoute les sons musicaux, le Mi août d’un animal
Il les enregistre pour refaire son horizon
Souvent plein de pluie, souvent avec des infrasons.
Par contre, quand il dort, il ressort de son tiroir
Les mots et leur signification avec espoir ;
Il pleure en entendant les mots : Viens voir, Regardes ;
Car ces mots plein de couleurs est le guide de son phare
Soudain, il voit avec ses yeux d’autrefois :
Sa maison est belle, la terrasse remplie de chats
Il essaye d’attraper un lézard, une mouche
Il adore autant les voir que de les toucher.
Mon toutou à moi – Louisa
Faire de l’azur un tableau surréaliste ;
Avec la canicule, une montre de Picasso ;
Que fondent la glace de tous les îlots
Le gazon montrera tous ces verts possibles.
Frissonner de joie quand le ciel s’éclaire ;
Trembler ou crier de peur quand vient le tonnerre ;
Mais laisser notre corps aller au rendez-vous
De la pluie d’Oracle, en demander à genoux.
Laissons les blés et les coquelicots danser
Ecoutons dans la cime, l’oisillon, un peu piailler
C’est la prière dans le chant d’un oiselet
Le langage pour les sourds et muets.
Ecoutons-le il nous parle.
Louisa
MON ARBRE TOTEM Qu’il est beau cet arbre élevé Qu’il est beau cet arbre élevé Il n’a que le printemps dans la tête, Poème longtemps en germe – Louisa – |
Arbres de nos villes Vos aînés seront bientôt remplacés ; Tous les 3O ans, on ne vous demande Le carré de terre déjà n’offre plus de nutriment ; Pour qui , car les abeilles ne butinent plus ; Louisa |
CHOU BLANC
« La poésie, c’est le sourire du langage«
RETRO :
C’est du même tabac…..