– BLOC NOTE
de Choucaline
– « Les capacités de notre cerveau:
à surmonter Les séparations, les pertes…
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Quand le silence des mots réveille la violence des maux
Les maladies sont des langages symboliques avec lesquels nous allons tenter d’exprimer, parfois avec acharnement, avec désespoir… ou parfois avec plaisir ce que nous ne pouvons pas dire avec des mots, avec nos langages habituels, ce aussi à quoi nous n’avons pas directement accès et qui pourtant se crie en nous.
Si la communication avec autrui (le fait de mettre en commun) est vitale pour chacun, la communication avec nous-mêmes reste essentielle. Il s’agira d’écouter les impacts, sur notre corps et sur notre imaginaire, de notre histoire récente ou passée.
Les mots du silence sont aussi violents à l’égard de nous-mêmes qu’à l’égard d’autrui.
Nous avons choisi le thème de la séparation et de la perte…
Dans ce chapitre, j’ai retenu pour vous deux études de cas que jacques Salomé évoque dans cette revue ….
Les séparations, les pertes
Elles sont vécues à des degrés divers, suivant l’âge et la phase de développement. Souvent l’émotion, les sentiments réels qui s’y rattachent ne sont pas directement exprimés, ne peuvent être dits, le travail de deuil ne peut se faire… et cela va s’inscrire dans le corps, dans un signe, une trace qui se révèlera plus tard à partir d’un petit évènement déclenchant.
Cet homme de cinquante ans raconte avec une émotion intense faite de désespoir et de colère mêlés cet épisode de ses sept ans où au retour de l’école il découvre « Boum Boum » son ami le cochon, éventré contre le mur de sa ferme.
Son père avait tué son meilleur ami, son confident. Il se cacha toute la nuit avec un sentiment immense de culpabilité.
« Il n’avait pas su protéger son ami ».
Et pendant de longues années, aux temps de Noël, il trouvera toujours moyen de se blesser, de se tailler, de se couper, de se mutiler.
Son corps porte la trace de nombreuses cicatrices… qui témoignent de son impuissance à sauver son animal préféré, « l’être le plus cher au monde » dans cette période de sa vie.
Cette femme, mère de quatre filles, est allergique « depuis toujours » dit-elle (il faut toujours se demander quand commence le « toujours » dans une vie).
Allergie à certaines odeurs et pollen, liée à la perte d’une poupée jetée à la décharge parce que « trop vieille, trop sale ». « Tu ne vas pas garder cette cochonnerie dans ton lit » avait décrété la mère.
Et chaque année au mois d’octobre (mois où la poupée avait été jetée), elle produit une sinusite infectieuse, tenace, agressive.
Ces traces en elle furent retrouvées, le jour où en rangeant le grenier elle découvrit la première poupée de sa fille et éclata en sanglots, sans comprendre nous dit-elle.
Ne me quitte pas |
La poupée qui fait non (1969) |

09 Apr 2019 (Revue Le chant de la licorne. No 26. 1989)
Jacques Salomé – Contes à aimer… Contes à s’aimer |
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![]() 7.90 EUROS |
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![]() Meilleur commentaire critique Alors pour ma part, ce livre est une « tuerie » ! j’ai adoré !! Dans mon métier, je me sers beaucoup des métaphores, ces petits contes qui tiennent souvent sur une page recto verso ou deux, sont très rapides à lire, et c’est comme une compréhension direct qui nous saute à la conscience ![]() Ces contes véhiculent de belles idées sur le principe de l’amour, du pardon,.. enfin sur toutes les belles valeurs humaines qui nous manquent de plus en plus de nos jours ! par contre, je trouve les récits un peu lourds et compliqués, ils mériteraient d’être écrits de façon plus légère, les textes y gagneraient !! |