Archives mensuelles : octobre 2019

ALLEZ MAMY RACONTE : Les tribulations d’une ligne droite

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui..! ALORS ALLONS Y…..!

jonas– Hé Mamy C’est vrai  qu’aujourd’hui ton histoire c’est de la géométrie

logo mamy turlututu small– OUI mon grand…. C’est vrai mais c’est pas comme à l’école…..C’est …..
c’est mieux…!

Les tribulations d’une ligne droite

 

Une ligne droite bien tracée, qui en avait assez de se sentir droite, rêvait d’être un cercle.

Elle se savait si droite, si insignifiante, pas drôle du tout, que, prête à prendre des risques, elle décida de quitter son espace et de chercher le moyen de réussir.

_ je t’avertis Mamy je vais pas me casser le tronc avec de la géométrie surtout le mercredi…..!!!!

logo mamy turlututu small– Fais pas ton ronchon pour l’instant on t’a pas demandé le moindre effort…..!

 

Sur la plaine d’une feuille, elle rencontra une figure en équerre.

– Bonjour, ligne droite, lui dit la figure.

– Bonjour, répondit-elle, surprise. Qui es-tu? Tu as l’air différent.

– Je m’appelle angle. J’ai l’impression que nous devons être de la même famille. Où vas-tu?

– J’aimerais apprendre à être un cercle. Pourrais-tu me montrer comment faire?

– Un cercle, non, mais si tu veux, un angle.

– Intéressant! Qu’est-ce que je dois faire?

– C’est très facile. Tu n’as qu’à te plier en deux, comme ça.

– Mais dis-moi, on est drôlement bien en angle; c’est bien, plus drôle que d’être simplement une ligne droite.

– Et ça ne s’arrête pas là, dit l’angle plein d’enthousiasme.
Si tu as 90 degrés, tu t’appelleras angle droit.
Si tu en as plus, tu seras obtus.
Si tu en as moins, tu seras un angle aigu.
Tu vois comme c’est amusant!

– Oh oui! répondit la ligne droite, changeant le nombre de degrés pour former différents angles.

Un jour, elle en eut assez d’être un angle obtus, un angle droit, un angle aigu, et elle décida de reprendre sa position initiale pour poursuivre sa route.
L’angle lui conseilla d’aller voir son cousin le triangle, peut-être que lui…

Le triangle était un personnage très amusant. La ligne droite le trouva en train de produire de la musique avec un petit bâton, dans un orchestre.

– Toi, tu dois être la ligne droite qui veut être un cercle!
L’angle m’a crié que tu allais venir.
Si tu veux, je pourrais te montrer comment devenir un triangle, et même jouer dans un orchestre, mais en cercles, je ne m’y connais pas vraiment.

Fascinée, la ligne droite l’écoutait, bougeant ses yeux en traits sans ciller. Le triangle vibrait d’enthousiasme et de vie.

– Si tu as appris à être un angle, tu dois savoir que moi, j’en ai trois.
Divise ta ligne en trois sections: la première et la deuxième en angle aigu et nous joignons la troisième à la première.
Tu peux être un triangle isocèle si tes côtés sont plus longs que ta base;
un triangle équilatéral si les trois côtés sont égaux.
La ligne droite suait à gros degrés pour suivre ces indications.

– Très bien, dit le maître en applaudissant.
Maintenant nous savons que tu peux être un vrai
triangle.

Ceci satisfit la ligne droite pour un certain temps; mais bientôt, elle décida qu’être un triangle ne lui suffisait pas. Le triangle lui suggéra alors d’aller rendre visite au carré.
Elle trouva ce monsieur très occupé mais quand il eut fini de lire la lettre de recommandation, il accepta de l’aider.

– Si tu as pu te transformer en triangle, il n’y a pas de raison que tu ne puisses pas te changer en carré.

Maintenant, tu te diviseras en quatre parties égales au lieu de trois.
La première, tu la plies vers le haut;
la deuxième reste en bas; voilà!
Maintenant, tu as un angle droit.
La troisième encore vers le haut, en équerre.
Maintenant, tu as deux angles droits; et tu joins la quatrième partie à la première.
Comme ça, tu as quatre angles droits de 90 degrés.

– Tu vois comme c’est facile! Si tu étires l’angle d’en haut et l’angle d’en bas, tu peux te transformer en losange.

La ligne droite suivait docilement toutes les instructions de son maître le carré.

Après avoir atteint son objectif, elle dit:

– Je te remercie, carré, pour toutes tes explications, mais tu sais ….
Je voudrais être un cercle et je ne sais pas comment faire.

– C’est moins difficile que tu ne le penses, répondit le carré.

– Vraiment?

– Après avoir été angle, triangle et carré, tu es plus agile et plus souple. Je ne crois pas que ce sera un problème.

Voyons, touche la tête avec les pieds… Mais non! Qu’est-ce que je dis! C’est du sérieux, la science,et il toussa.

– Elle sait pas ce qu’elle veut cette ligne droite MAMY
– écoute la suite petit sot….

La ligne droite prit congé de lui.
Ses yeux brillaient. Sur sa route, elle tomba sur une orange.
Ce fut si subit que la ligne droite en perdit la parole d’émotion.

– Bonjour, dit l’orange. Qu’est-ce qui t’arrive?

La ligne droite cligna des yeux , se sentant découverte.

– Tu es belle.

(touche la tête avec les pieds… se rappelait-elle)

– Merci, répondit l’orange d’un petit air de fleur d’oranger.
– Je t’ai tant cherché et maintenant que je t’ai trouvé…

– Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi? demanda l’orange, piquant un fard orangé.

– Je… je ne sais pas comment le dire, balbutia la ligne droite, morte de honte.

– Allez!   N’aie pas honte.

– Bon. Elle le regarda de biais. Je peux t’embrasser?

– M’embrasser ? s’exclama, étonnée, l’orange.

– Oui, répondit la ligne, ondulant d’émotion. Si je t’embrasse, je pourrai prendre forme.
Le contact avec toi me permettra d’être ce que j’ai toujours voulu être : un cercle!
Sans toi, je ne serai qu’une ligne droite parmi d’autres lignes droites, sans grâce, pas drôle du tout.

– Ah bon ! répondit l’orange. Je suis heureux de pouvoir te servir à quelque chose.

La ligne droite commença à s’allonger jusqu’à devenir une demi-lune.
« Si seulement je pouvais grandir un peu plus! » soupirait-elle.


Sans bouger, l’orange l’encourageait en silence.

« Si tu touches la tête avec les pieds, tu mettras le monde à l’envers. »

Transformée en cercle par le baiser, la ligne remercia chaleureusement l’orange et partit en faisant des bonds.

– L’orange, émue, pleura une goutte de jus d’orange.

Comme cercle, elle découvrit la rondeur du monde, elle rebondissait, se sentant balle, ballon, soleil, bulle de savon; elle entoura un oeuf et se transforma en ovale, mais à peine avait-elle embrassé une étoile qu’elle se rendit compte comme c’était merveilleux d’être une ligne droite.

–  » Et moi qui pensais que j’étais si insignifiante, si plane, j’ai toutes les possibilités de l’univers: si je le souhaite, je peux être un triangle et faire partie d’un orchestre; je peux être une boîte, un soleil ou une étoile; je peux même m’amuser à être un griffonnage ou encore je peux être aussi longue qu’une route.


De toutes les formes, de toutes les beautés, j’ai découvert que je suis la plus amusante, parce que je peux me transformer en ce que je veux. »,

jonas– Hé c’est fini Mamy…? je peux taquiner mon frère..?

logo mamy turlututu small– Arrêtez de vous chamailler…. Si votre Maman et votre papa arrivent, ils vont encore croire qu’on sait pas vous garder le mercredi….!!!!

– PAPY fait quelque chose pour les occuper encore un peu c’est presque l’heure!….

LE CHOURISTE

– j’ ai une petite animation pour réviser les
figures Géométriques….

Venez voir par là bande de galopins

Apprenez les formes géométriques avec le train Tchou-Tchou !

Cette fois un joli train appelé Tchou-Tchou transporte des formes géométriques planes dans ses wagons.
Apprends les noms de chaque forme géométrique : un cercle, un carre, un ovale, un triangle, un losange, un parallélogramme, un trapèze, un hexagone et un octagone !
SOURCE: http://www.contes.biz/contes_enfant-26-Histoire_du_conte.html

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
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RETRO : C’est un autre épisode….

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Elle maitrise le geste graphomoteur

BLOC DU BÉTON DÉSARMÉ…!!
A l’heure où le médecin est en cabinet fermé…. où le barman de fin de soirée arrosée est aux 35 heures….
La parole semble prisonnière….
Allez voir le curé…? Oui.. Mais il y a si longtemps que vous n’avez pas vu un confessionnal que vous avez peur de vous tromper de porte …!
Alors … « Entrez sans frapper » …. est fait pour vous ….
Soufflez, sur les braises si vous le voulez…
Ainsi jaillira la lumière..!
L
a parole est à vous….. Soyez les rédacteurs d’un jour pour vous exprimer ….
Pour nous parler…!
ALLEZ Y ON VOUS ÉCOUTE….
La Chouette est sur votre épaule pour mieux vous entendre..!

Je viens de recevoir ce texte d’un parent d’élève et ne résiste pas à sa diffusion, tellement c’est drôle, mais aussi affligeant !

« Désolée je ne peux pas m’en empêcher. Je craaaque.
Amatrice inconditionnelle de la novlangue pédante, bureaucratique et
politiquement correcte, je me dois de partager avec vous les dernières
découvertes ».

« Déjà cet été, j’ai adoré les campings qui ne veulent plus qu’on les appelle campings parce que ça suscite instantanément dans l’esprit des gens l’image de Franck Dubosc en moule-boules ou de Roger et Ginette à l’apéro avec casquette Ricard et claquettes Adidas. Donc les professionnels de la branche demandent que l’on dise désormais :
« hôtellerie en plein air ». Ha ha !
J’ai aussi appris que je n’étais pas petite mais « de taille modeste » et qu’un nain était une « personne à verticalité contrariée ». Si, si ! »

Mais rendons à César ce qui lui appartient, l’empereur du genre reste le
milieu scolaire et ses pédagos à gogo.

J’étais déjà tombée de ma chaise pendant une soirée de parents quand la maîtresse a écrit sur le tableau que nos enfants allaient apprendre à manier
« l’outil scripteur » au lieu de tenir un crayon.
Je me suis habituée au fait que les rédactions sont des « productions écrites », les courses d’école des « sorties de cohésion » et les élèves en difficulté ou handicapés des « élèves à besoins éducatifs spécifiques ».
Mais cette année, sans discussion aucune, la palme est attribuée au Conseil supérieur des programmes en France et à sa réforme du collège.
Z’êtes prêts ?… Allons-y.
Donc, demain l’élève n’apprendra plus à écrire mais à : « maitriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres ».
Il n’y aura plus de dictée mais une « vigilance orthographique ».
Quand un élève aura un problème on tentera une « remédiation ».
Mais curieusement le meilleur est pour la gym… oups pardon ! pour l’EPS (Education physique et sportive).
Attention, on s’accroche : courir c’est « créer de la vitesse », nager en piscine c’est
« se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête », et le badminton est une
« activité duelle médiée par un volant ».
Ah! c’est du sportif, j’avais prévenu !…
Les précieuses ridicules de Molière, à côté, c’est de l’urine de jeune félidé (je n’ose pas dire du pipi de chat).
Alors, les amis, ne perdons pas ce merveilleux sens du burlesque et inventons une nouvelle catégorie : la « personne en cessation d’intelligence » autrement dit, le con.

Signé :   Martina Chyba, parent d’élève.
Ah non, re-pardon… Martina Chyba, « génitrice d’apprenant ».

Ah oui j’allais oublier:
Ben oui, un « outil scriptutaire » c’est un stylo,
un « référentiel bondissant » c’est un ballon,
et un « bloc mucilagineux à effet soustractif » c’est une gomme.
Je pense que les « zzzzzzzélites » qui ont inventé de telles conneries devraient tous être en hôpital psychiatrique… »

– Crévindiou J’aimerai avoir un geste graphomoteur aussi clair et précis que cette dame de pique..!

SOURCE :
Mes contributeurs du net: AUJOURD’HUI
Martina Chyba, parent d’élève

AVIS AUX LECTEURS CONTRIBUTEURS

Si vous avez un texte à nous soumettre voici nos coordonnées
SI vous devez encore l’écrire ….
Alors laissez les plumes de la chouette tranquilles, Prenez plutôt une alouette elle a l’habitude d’être plumée … En chantant..!

choublanc@mafeuilledechou.fr

AVERTISSEMENT CAMARADES :
– j’en suis le modérateur.. Aussi pour que la Chouette ne se fasse pas voler dans les plumes et que les autorités du web et ne la fasse tomber de son clocher, nous ne publierons rien qui ne soit dans l’esprit de notre ligne éditoriale ou qui soit contraire aux bonnes mœurs, au respect de la vie privée etc etc…
« Expression libre comme le vent » OUI mais le vent peut tourner et dans ce cas c’est pas la girouette qui tournera mais le vent…. pareil que dans les ronds points..!
Débat donc… mais pas déballage..!

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RETRO : C’est du même tabac…..

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De la baignoire de MARTINE : La puce à l’oreille


BLOC DE SORTIE
DE MARTINE AVU

La grille de nos programmes comprend une  rubrique théâtrale qui n’avait pas de rédacteur …..
Comme la province est  pleine de ressources ornithologiques, nous avons trouvé une Chouette nommée MARTINE qui est prête à se lancer.
Pour la mettre dans le bain, La Chouette lui réserve une baignoire pour qu’elle se mouille un peu, en mettant à nu ses impressions et parfois en nous donnant la température de l’eau
En complément aux clapotis de sa baignoire.. Le synopsis officiel de la pièce vous sera reproduit….. A vous donc de le lire à la fuite…!

Martine AVU :
La puce  à l’oreille de
Georges Feydeau –
Mise en scène : LILO BAUR
Avec les comédiens de la troupe de la Comédie-Française
et les comédiens de l’Académie de la Comédie-Française  

L’HUILE….. LA SAVONNETTE….
LA POMMADE….
ET LA MOUSSE D’UN SOIR :

« La puce à l’oreille…. C’est tout simplement une pièce à voir : Serge Bagdassarian, en Chandebise, s’imprègne magistralement  de deux personnages…
Le jeune Jean Chevalier ne saurait faire oublier Michel Duchaussoy ne prononçant que les consonnes.
Mais ces faiblesses permettent aux seconds rôles de briller, notamment Alexandre Pavloff (parfait en docteur Finache), Sébastien Pouderoux (impeccable en Romain Tournel, amoureux insistant),
j’ai beaucoup aimé le couple hispanique ou  Jérôme Lopez, était hilarant en pistolero ibérique hystérique, Carlos Homénidès de Histangua.
Belle soirée distrayante surtout si je vous avoue que j’ai bénéficié dans mon cinéma  (Grâce à Pathé live d’un direct avec la comédie française….)
Même en salle prestige, de mon cinéma de province, je dois vous dire que ma baignoire m’a manquée…!   (Martine AVU)

MAITRE PANTALON : C’est vers 1550 que ce personnage apparaît. Le nom de ce vieillard vient de Pianta-leone, ce qui faisait référence aux marchands de Venise qui, avec fierté pour leur république, brandissait haut et fort leur drapeau tout autour du monde. Il est rapidement passé de marchand vénitien à simple vieillard aigri.

MAITRE PANTALON vous ici…!
– « Je vois que la petite MARTINE ne veut déplaire à personne….. belle prudence..!
Un regret, elle ne se mouille pas … Mais peut être espère-t-elle monter à PARIS avant le 23 février 2020 pour revoir la pièce en espérant voir un ou deux acteurs de la comédie française  dans sa baignoire…
ça va pas …! Pas la peine de monter à Paris….
Pathé Live doit encore surprendre
3 fois les vieilles chouettes de provin
ce (voir ci dessous
)

LA PUCE À L’OREILLE REVIENT DANS VOS CINÉMAS

Heure : 17:00 DURÉE : 2H 25
EN SALLE CINÉMA : 3H
(Interview des acteurs en première partie)
PRIX : 16€
Dans mon cinéma de province le 17 octobre jour du direct
MARDI 12 NOVEMBRE 2019 Heure : 20:00
DIMANCHE 1 DÉCEMBRE 2019 Heure : 17:00


REDIFFUSIONS
PATHÉ LIVE

Dans quels cinémas en province :

   LA CARTE      

Portrait de Georges Feydeau, par Carolus-Duran. Musée des Beaux-Arts de Lille

D’une construction redoutable assortie d’une incroyable fantaisie, La Puce à l’oreille signe en 1907 le retour triomphal de Feydeau au vaudeville.

Maris volages et femmes jalouses se côtoient.
Les portes claquent……
Un classique de la comédie de mœurs

LA PUCE À L’OREILLE BANDE ANNONCE

Raymonde Chandebise soupçonne son mari d’adultère.
Elle lui tend un piège en lui donnant rendez-vous anonymement à l’hôtel du Minet-Galant.

Monsieur Chandebise répond à l’appel en y envoyant son fidèle ami Tournel, mais il ne sait pas que le garçon d’étage,
Poche, est son sosie.

L’hôtel devient alors le théâtre d’une farce gigantesque où la mécanique des quiproquos, des mensonges et des tromperies s’emballe sans que personne ne parvienne à l’arrêter…

 

ILS L’ONT DIT SUR LE NET

C’est un Feydeau en pleine maturité qui signe, en 1907, La Puce à l’oreille. Il résiste pour cette fois à la tentation de la pièce foisonnante, où la distribution multiplie figurants et petits rôles.

La dame de chez Maxim et Occupe-toi d’Amélie, vaudevilles populeux, épatent mais perdent parfois, en leur débauche spectaculaire, le rythme endiablé qui est la signature du maître.
La foule n’est pas propice au rire bien réglé, comme une horlogerie diabolique.

Dans La puce à l’oreille, il n’est aucun personnage superflu, aucune apparition gratuite. Comme dans Monsieur Chasse ou Le Dindon, l’action s’enroule autour d’un couple central, ici les Chandebise, dont la femme est poursuivie par un prétendant assidu et rongée par de vains soupçons sur la fidélité de son mari. Cela suffit à créer les quiproquos et les situations graveleuses nécessaires au rire.

L’auteur s’amuse alors à faire tournoyer autour du trio de base des seconds rôles puissants, moteurs: le neveu qui ne prononce que les voyelles, le docteur qui s’encanaille, le sud-Américain qui aime la gaudriole autant que la pistolétade, l’ancien militaire reconverti en tenancier d’hôtel borgne…

Georges Feydeau, au fil des pièces:
Il explore toujours les possibilités technologiques du rire. Après l’escalier du Fil à la patte, ou de L’hôtel du libre-échange, après les sonnettes électriques du Dindon, ou l’enregistreur gramophone de La main passe, voici le lit qui tourne : quand un couple adultère est surpris par un mari jaloux ou par le commissaire, il lui suffit d’appuyer sur un bouton et le lit s’escamote, laissant la place à une paillasse où gît un vieux rhumatisant innocent !
Mais il y a aussi le palais en argent qui rend son élocution au neveu, les bretelles thérapeutiques ou l’ammoniac pour chasser la gueule de bois. Enfin, Feydeau a la passion du langage, des calembours (« C’est raide, dit le docteur à un impuissant. « Justement, non! »), aux accents (souvent un rastaquouère sud-américain), en passant par toutes les couleurs de l’incompréhension, des double-sens, des malentendus.

Dans La Puce à l’oreille, Feydeau ajoute un ultime élément de confusion : LE SOSIE.
Que le bourgeois Chandebise soit le jumeau du garçon d’étage ivrogne de l’Hôtel du Minet-Galant, c’est la cause majeure et inédite de la cascade des situations loufoques.

Avec la mise en scène de Lilo Baur, la transposition offre un nouveau spectre au rire.
Elle place l’action dans un chalet design des années soixante, avec cheminée en pleine flambée et baie vitrée donnant sur la forêt enneigée. Passent parfois sous les sapins des skieurs de fond avec des pulls jacquard… Cette mise en proximité fonctionne à merveille, car elle reste en deçà de la révolution sexuelle de mai 68 et des années suivantes. Il y a encore une bourgeoisie, des codes, de la tenue – cela se voit dans les coiffures de ces dames et dans la coupe des costumes de ces messieurs – jusqu’aux patins que le majordome distribue en vain pour protéger les parquets. Avoir une aventure, tenter l’adultère, vivre un célibat égrillard, cela demeure des transgressions.

SOURCES:
Site L’express.fr  – Site libre théatre
Site Pathé live

RAPPELONS QUE LA PIÈCE SE JOUE A LA COMÉDIE FRANÇAISE JUSQU’AU 23 02 2020

            MARTINE AVU 

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LIVRES : Elle s’appelait Sarah


Vos poèmes, vos poèmes préférés – Les livres à nous signaler, vos impressions sur ceux que vous avez lus, et que vous voulez nous conseiller….

Pensez à nos potes âgés qui n’ont pas de jardin et cultivent leur esprit…!

Elle s’appelait Sarah  –  Sarah’s Key


Elle s’appelait Sarah.. de Tatiana Fromet de Rosnay, dite Tatiana de Rosnay, née le
, c’est une écrivaine française.

Elle s’appelait Sarah est un roman de Tatiana de Rosnay, paru en 2007, aux éditions Héloïse d’Ormesson pour l’édition française, traduite par Agnès Michaux.

C’est le neuvième roman de cette écrivaine franco-britannique et le premier qu’elle a écrit en anglais (sous le titre original de Sarah’s Key).
Il a été traduit en 38 langues.

 

Le titre français reprend un passage
de la chanson de Jean-Jacques Goldman
« Comme toi »

 Sortie en 1982 sur l’album Jean-Jacques Goldman (Minoritaire). Il y présente Sarah, une enfant juive victime de la barbarie nazie durant la Seconde Guerre mondiale.

L’idée de cette chanson est venue à Goldman en regardant la photo d’une petite fille (qui ne s’appelait pas forcément Sarah), dans un album de famille de sa mère qui était née en Allemagne.

D’origine juive polonaise, Goldman marque son attachement aux pays d’Europe de l’Est et à leurs traditions musicales ; il ne joue pas le solo de violon dans la première version de la chanson, mais s’en chargera dans ses concerts.

Le single sera certifié disque d’or en 1983 pour plus de 500 000 exemplaires vendus.

Le roman de Tatiana de Rosnay Elle s’appelait Sarah (2008), qui raconte l’histoire d’une fillette victime de la Rafle du Vélodrome d’Hiver, emprunte son titre à un passage de la chanson de Goldman.

En 2012, Amel Bent l’a reprise dans l’album Génération Goldman.

RÉSUMÉ DU LIVRE


https://amzn.to/2OXlfUn  broché  7.20€
Auteur – Tatiana de Rosnay.
.
   Julia Jarmond est une journaliste américaine, mère de Zoë, une fillette de 11 ans, et mariée à Bertrand, un Français. Elle vit à Paris dans les années 2000. Le roman est son histoire, parallèle pendant la première partie avec celle d’une fillette juive de 10 ans, Sarah, déportée en 1942 lors de la rafle du Vel’ d’Hiv’.

Le journal américain dont Julia est la correspondante lui commande un article à l’occasion du soixantième anniversaire de la rafle du Vel’ d’Hiv’. Julia étudie cette période qu’elle connaît peu, va être amenée à fouiller le passé de sa belle-famille française et à rechercher les traces de Sarah.

1942. C’est l’été à Paris, où Sarah, 10 ans, habite avec ses parents et son petit frère Michel dans un appartement de la rue de Saintonge. Juifs, ils vivent dans l’angoisse et chaque soir, le père va se dissimuler dans la cave pour échapper aux rafles dont on entend parler avec insistance.

Cette nuit-là, quand la police vient asséner de violents coups à la porte, ce n’est pas le père qu’ils viennent chercher… mais la famille toute entière. Sarah, percevant le danger sans pour autant prendre sa pleine mesure, ordonne à son petit frère de se dissimuler dans un placard secret fermé à clé, lui promettant de revenir le chercher et gardant sur elle cette clé (d’où le titre original en anglais, La clé de Sarah, avec pour key le même double sens qu’en français). Mais la petite fille se retrouve prisonnière plusieurs jours, avec des milliers d’autres personnes, au Vélodrome d’Hiver, puis déportée à Beaune-la-Rolande.

Julia Jarmont, découvre un lien surprenant avec l’histoire de Sarah.

chouette-profElle s’appelait Sarah, Tatiana de Rosnay
lire une Critique

 

LE FILM DE 2010 EST EN VIDEO

Acteurs
K
ristin Scott Thomas,
Mélusine Mayance,
Niels Arestrup,
Frédéric Pierrot,
Aidan Quinn,

Gilles Paquet-Brenner (Réalisateur)

VISUALISER LA BANDE ANNONCE DU FILM

Date de sortie 13 octobre 2010 (1h 51min)

 


Elle s’appelait Sarah
Elle s’appelait Sarah Bande-annonce VF

    SOURCES:
https://www.alleedescuriosites.com/
site allo ciné

 

Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez CHOU BLANC retour sur la rubrique du même tabac
RETRO :
C’est du même tabac…..

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