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LE BLOC NOTE
DE COM’ POTE
– C’est l’information du pote âgé faite par un pote pas con … mais très COM…!!!
Dans ma rubrique , je voulais, cette semaine, vous parler des DLC…. date limite de consommation
DLUO «date limite d’utilisation optimale» ou plutôt DDM, pour date de durabilité minimale
Il existe 2 catégories de date limite pour les produits alimentaires : la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM), qui remplace la date limite d’utilisation optimale (DLUO). Il existe également la date de congélation, qui indique la date de la 1ère congélation d’un produit. |
Mangera, mangera pas ?
Le pack de yaourts vous nargue, au milieu de votre réfrigérateur, avec sa date limite de consommation dépassée de quelques jours.
Vous le prenez, hésitez, puis le mettez à la poubelle.
Eh bien, vous avez tort !
Les Danone étaient encore parfaitement comestibles, malgré leur ancienneté.
Vous avez, bien malgré vous, participé à cet étonnant gaspillage collectif que l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a précisément chiffré :
Produits non déballés: Chaque Français jette en moyenne | 7 kilos par an |
Le phénomène n’est pas propre à notre pays.
Outre-Manche aussi, on a la main leste et on met au rebut des montagnes d’aliments encore consommables.
Du coup, les Britanniques ont décidé de supprimer la date de péremption quand elle ne présente pas de danger pour le consommateur.
En France, dans ce cas, on utilise la mention DLUO, pour «date limite d’utilisation optimale». Celle-ci se retrouve sur les produits stables dans le temps, dont seules les qualités organoleptiques, c’est-à-dire goût, texture et couleur, sont susceptibles d’être altérées.
CAPITAL, une revue française, expose également:
Les dates limites de conservation sont imposées par les industriels pour écouler un maximum de produits et renouveler régulièrement leurs stocks.
En fait, les yogourts ont été analysés et goûtés 57 jours après le dernier jour de consommation autorisé inscrit sur l’emballage : même saveur, même fraîcheur, donc aucun problème à être consommés.
Même chose pour les charcuteries sous vide qui peuvent être utilisées 15 jours après la date de consommation affichée.
Pour les gâteaux secs, biscuits sous vide=0 de toutes sortes : confiseries, chocolats, légumes secs, pâtes, riz, lentilles, ces produits sont consommables et de même saveur 3 à 4 ans après la date limite de consommation affichée.
Les industriels organisent ce gâchis alimentaire pour augmenter leurs bénéfices et satisfaire les actionnaires de plus en plus exigeants.
Un médecin a confirmé qu’il en est de même pour les pilules. Il s’agit d’un “racket” des compagnies pharmaceutiques.
La seule différence, c’est qu’après 3 ans, l’efficacité est légèrement diminuée, soit autour de 95 % au lieu de 100 %
sondages vos opinions
La « remballe », ou l’art de vendre de la viande périmée
Révélée dans les années 1990 à l’occasion de plusieurs scandales retentissants, la pratique de la «remballe», surtout dans la filière viande, n’a malheureusement pas disparu.
Elle consiste à déballer une marchandise dont la date de péremption approche ou, pire, est déjà dépassée. Ensuite, le vendeur cache la misère en supprimant les zones défraîchies du morceau, notamment celles de couleur plus foncée. Il reste à remballer le tout en apposant une nouvelle vignette dont la date limite sera rallongée de deux à six jours.
Les affaires sortent souvent à la suite d’une dénonciation émanant de salariés contraints par leur direction de jouer les «remballeurs».
Aux halles de Rungis, deux grossistes en viande nous ont confié que la remballe sévissait surtout dans la restauration collective, car la rotation des produits y est rapide et la transformation moins risquée (les aliments sont très cuits). Conseils, néanmoins, pour éviter d’en être victime dans votre supermarché :
préférez les rayons dont le débit est important, regardez si la pièce semble avoir été retaillée et méfiez-vous des barquettes contenant de nombreux petits morceaux.
SOURCES: neonutrition SERVICE PUBLIC.FR http://www.capital.fr/art-de-vivre/conso/faut-il-respecter-les-dates-limites-de-consommation