L’ART ET LA PALETTE AU CHOU :
VOICI UNE RUBRIQUE MI POÉSIE
MI PEINTURE QUI NOUS INVITE A FAIRE UN RETOUR VERS LE CORBEAU QUE « L’HOMME DE BOIS » VOUS A PRÉSENTÉ HIER …..
Le corbeau est souvent présent dans la peinture, la poésie,les chansons ou les fables de la littérature française ou étrangère…
En voici quelques exemples …
Le champ de blé aux corbeaux (1890) est l’un des derniers tableaux – si pas le dernier – peint par Vincent Van Gogh
Les corbeaux ( Léo Ferré- Arthur Rimbaud)
Seigneur, quand froide est la prairie,
Quand dans les hameaux abattus,
Les longs angélus se sont tus…
Sur la nature défleurie
Faites s’abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux
Les chers corbeaux délicieux.
Armée étrange aux cris sévères,
Les vents froids attaquent vos nids!
Vous, le long des fleuves jaunis,
Sur les routes aux vieux calvaires,
Sur les fossés et sur les trous
Dispersez-vous, ralliez-vous!
Dispersez-vous, ralliez-vous!
Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment des morts d’avant-hier,
Tournoyez, n’est-ce pas, l’hiver,
Pour que chaque passant repense!
Sois donc le crieur du devoir,
Ô notre funèbre oiseau noir!
Ô notre funèbre oiseau noir!
Mais, saints du ciel, en haut du chêne,
Mât perdu dans le soir charmé,
Laissez les fauvettes de mai
Pour ceux qu’au fond du bois enchaîne,
Dans l’herbe d’où l’on ne peut fuir,
La défaite sans avenir
La défaite sans avenir.
LE CORBEAU – POÈME d’ Edgard POE
– illustration Édouard Manet
– Traduit en 1875 par Stéphane Mallarmé
« Prophète, dis je, être de malheur ! prophète, oui, oiseau ou démon !
Par les Cieux sur nous épars — et le Dieu que nous adorons tous deux — dis à cette âme de chagrin chargée si, dans le distant Eden, elle doit embrasser une jeune fille sanctifiée que les anges nomment Lénore — embrasser une rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore. »
Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »
L’arbre aux corbeaux de Caspar David Friedrich, (1822)
Pour illustrer « Le roi des aulnes » poème de Goethe qui fait référence à une créature mythologique germanique, le roi des aulnes, qui s’empare des vivants – femmes ou enfants – dans les forêts profondes, une force de mort qui rôde dans les immensités arborées de Germanie.