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CORPS ET OMBRES – A MONTPELLIER, la Chouette s’est plongée dans le caravagisme….

On est quand même au top à la CHOUETTE …On a déjà vu  les deux expositions CORPS ET OMBRES  au musée des Augustins de TOULOUSE et au musée Fabre de Montpellier.
Nous avons souhaité vous faire partager notre plaisir estival et le prolonger en allant au Louvre découvrir les quelques tableaux du  Caravage présents.
Heureusement vu l’affluence, vous n’avez pas  boudé  cette initiative régionale et coordonnée entre les deux capitales régionales. Nous espérons vous en faire découvrir une partie un peu pour vous faire regretter de ne pas avoir couru avant le 14 octobre date de clôture.
La CHOUETTE a commencé par Toulouse avec les peintres
flamands et hollandais!
Place donc  aujourd’hui  au CARAVAGE lui même, et à son influence sur les peintres 
italiens, français et espagnols (Gentileschi, Manfredi, Velasquez, Zurharân, La Tour … )..


L’ART ET LA PALETTE AU CHOU
VISITE AU MUSÉE FABRE DE MONTPELLIER… 

L’ EXPO
 » CORPS ET OMBRES  »
Caravage et le caravagisme européen 

Informations pratiques:
C’était du 12 Juin au 14 octobre 2012

CORPS ET OMBRES

MICHELANGELO MERISI dit CARAVAGE -Jeune garçon mordu par un lézard( détail) 1594 - Florence (C) FUNDACIONE DI STUTI DI STORIA DEL ARTE POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANCE, LE MUSÉE DES AUGUSTINS DE TOULOUSE ET LE MUSÉE FABRE DE MONTPELLIER AGGLOMÉRATION, DANS LE CADRE DE L’ORGANISME DE COOPÉRATION CULTURELLE FRANCO­ AMÉRICAINE FRAME*, PRÉSENTENT UNE EXPOSITION EXCEPTIONNELLE CONSACRÉE À CARAVAGE ET À SON INFLUENCE RÉVOLUTIONNAIRE SUR LA PEINTURE EUROPÉENNE.

140 chefs-d’œuvre, provenant des plus grandes institutions américaines et françaises mais aussi italiennes ou anglaises couvrent un demi-siècle de peinture en deux volets complémentaires.

« La figure humaine joue un rôle primordial dans la peinture du Caravage. À part dans quelques rares natures mortes exécutées à ses débuts, les personnages sont toujours les sujets principaux de ses tableaux : que ce soient dans des portraits ou des mises en scènes, le décor est souvent réduit à portion congrue – ne servant qu’à mettre les personnages en valeur – ou même parfois totalement absent. « 

CARAVAGE ET LE CARAVAGISME EUROPEEN

Né en 1571 à Milan, mort en 1610 à Porto Ercole, Michelangelo Merisi a Caravaggio, dit Caravage, est une figure révolutionnaire dans la peinture occidentale. Apparaissant
sur la scène artistique romaine alors que naît l’esthétique baroque.
Caravage s’impose rapidement grâce au caractère radicalement novateur de son art.
Son utilisation magistrale du clair-obscur, comme le cadrage  mi-corps de ses figures, donne à ses compositions une puissance dramatique inédite, tandis que sa lecture réaliste, qui mêle trivial et sacré, rend accessible l’art religieux au commun des mortels.
L’artiste inaugure de nouveaux thèmes, comme les scènes de jeu ou de taverne, des diseuses de bonne aventure, des musiciens.
Défrayant la chronique,Caravage fait très tôt des émules dans toute l’Europe.

wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteurs

« La Chouette se réjouit que durant quatre mois le musée FABRE est pu être l’hôte de 9 Caravage et sept  Georges de La Tour ( sur la quarantaine produit durant sa vie) Nous avons souhaité aller un peu plus loin en votre compagnie et on  se propose de mettre les œuvres du maitre (restées au Louvre…!)  afin de comparer les techniques et démontrer avec plus de  force son influence. (comme ci dessous avec la diseuse de bonne aventure)

A travers ces deux expositions, on pouvait découvrir ses émules:

. Au musée Fabre de Montpellier : les caravagismes italien,
français et espagnol (Caravage, Gentileschi, Manfredi, Velasquez, Zurharân, La
Tour … ).
• Au musée des Augustins de Toulouse: les caravagismes flamand et hollandais
(Honthorst, Seghers, Jordaens, Rembrandt, Ter Brugghen … )

Une synthèse de cette exposition sera présentée en suivant dans deux musées américains à Los Angeles et Hartford .

Caravage ( 1571 -1610) et Georges de la Tour (1593 – 1652)

Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française, La Tour est un observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Son goût prononcé pour les jeux d’ombre et de lumière fait de lui l’un des continuateurs les plus originaux du Caravage

 

Caravage et Georges de la Tour présentent plus d’affinités qu’il n’y paraît d’abord: de ces deux artistes redécouverts au xxe siècle, l’œuvre peu abondant (une soixantaine de tableaux pour Caravage, une quarantaine pour La Tour) suscite un intérêt passionné de la part de la critique comme du grand public.
La simplification des procédés picturaux, la dimension profondément humaine et spirituelle de leurs tableaux touchent avec la même intensité notre sensibilité contemporaine. En ce sens, le Lombard comme le Lorrain occupent une position singulière dans la peinture européenne du XVIIeme siècle.
En 1639, La Tour porte le titre de « peintre ordinaire du roi » ; il se partage entre Paris et la Lorraine.
Le peintre jouit d’une grande renommée à sa mort en 1652, mais son œuvre n’en sombrera pas moins rapidement dans l’oubli. Peintre de sujets religieux, il pratique aussi la scène de genre dans la tradition lorraine.

Certains sujets tels les Tricheurs ou Diseuse de bonne aventure, le réalisme populaire, les formes très modelées par le clair-obscur, les cadrages à mi-corps, l’éclairage nocturne à la chandelle sont caravagesques, à une époque où le courant s’étiole.
L’origine de cette culture chez La Tour est sujette à polémique car il n’existe aucune trace d’un voyage en Italie ou même aux Pays-Bas, foyer caravagesque très actif où travaillaient plusieurs spécialistes des nocturnes.
Pour autant, l’artiste a pu être en contact avec ce courant par d’autres moyens la Lorraine est un carrefour d’influences entre l’Europe du Nord et du Sud, lieu de passage pour les artistes venant des Pays-Bas ; en outre, une colonie d’artistes lorrains, dont le caravagesque Jean Le Clerc, existe à Rome, encouragée par le duc; enfin un tableau tardif de Caravage, L’Annonciation, est offert à la cathédrale de Nancy vers 1610 .

De Caravage à Carlo Saraceni …. le maitre du Nancéien Jean Leclerc

Jean Le CLERC "La méditation de St. François d'AssiseL’Histoire de Lorraine nous dit que : le plus grand des peintres lorrains de cette époque, le Nancéien Jean Leclerc, dont les gravures inspireront l’art de Georges de la Tour (1593-1652), s’est partagé entre sa ville natale et l’Italie.
C’est à Venise qu’il a passé presque toute son existence.
Mais, Le Clerc est bientôt surnommé le Pensionante de Saraceni . Carlo Saraceni est un disciple vénitien de Caravage, mais c’est à Rome qu’il s’installe de 1598 à 1619.
Là il patronne et enseigne à de nombreux artistes dans son atelier.
Jean Le Clerc d’origine lorraine, part jeune pour l’Italie et y séjourne plusieurs années (av. 1617 – v. 1621).
Il est l’élève à Rome de Saraceni (1617-1619) et adopte sa manière au point, que certains tableaux de Le Clerc ont passé pour être de son maître. Il ajoutera une certaine délicatesse toute vénitienne dans la touche, une recherche d’élégance et un rien de statisme dans la composition.
C’est un caravagisme très atténué, même si le luminisme y est d’une absolue fidélité à la leçon du grand maître.

Quand le Caravage et Bartolomeo Manfredi …. influencent le peintre français Simon Vouet

« Au musée FABRE La Chouette a failli perdre la tête à l’exemple des multiples têtes décapitées de saint jean Baptiste offertes à Salomée… des Judiths et les têtes de Holofernes…..et celles de Goliath….un vrai casse tête pour les compter…! »

David avec la tête de Goliath du Caravage a été réalisé en 1610 et exposé à la Galerie Borghèse à Rome, en Italie.
Caravage peint ce tableau avec une émotion vive en se focalisant plus particulièrement sur la tête pendante, gorgée de sang, que tient David par les cheveux, le torse à moitié nu en pleine lumière, l’air triste.

Caractérisé par la prédominance de scènes aux puissants contrastes de lumière et d’ombre transcendées par la maîtrise virtuose du clair-obscur, une influence nait  autour du style du Caravage et de ses plus proches suiveurs, tel Bartolomeo Manfredi qui repris lui aussi le thème de David et Goliath.

David vainqueur de Goliath :

Existent, trois versions de Caravage

(une à Madrid, une à Vienne et une à Rome),

une version de Bartolomeo Manfredi (triomphe de David, 1615, Musée du Louvre)

et une version de Guido Reni (1606, Musée du Louvre).

 

Simon Vouet ( 1590 -1649 )

Simon Vouet naît à Paris en 1590. Son père, le peintre Laurent Vouet, lui apprend les rudiments de l’art et Vouet s’adonne d’abord aux portraits.
Il voyage en Angleterre vers 1604-1606 et fait partie de la suite du baron de Sancy, ambassadeur de France en poste à Constantinople, où il séjourne de 1611 à 1612.Il y peint le portrait de Mustafa 1er. Il entame ensuite un long séjour en Italie de 15 ans, visitant Venise en 1612-1613, avant de s’établir à Rome où il demeurera jusqu’à son retour en France sauf de 1620 à 1622, où il est employé à Gênes par les princes Doria et se rend aussi à Milan. À Rome, il connaît un grand succès, travaillant à la décoration d’églises.
vos noterez son influence du maitre dans sa reprise de la diseuse de bonne aventure….

Caravage influence aussi la peinture espagnole

"SAINT SERAPION - FRANCISCO ZURBARAN D'origine anglaise, il fut élevé à la cour du duc d'Autriche. Il suivti son maître en Espagne pour aller chasser les Maures mais ne put agir là-bas : une trève avait été signée. Il rencontra alors le frère Béranger, un des comapgnons de Pierre Solasque qui avait fondé un nouvel ordre voué au rachat des captifs des Maures. Il partit alors avec Béranger à Alger, mais comme ce dernier devait retourner en Espagne pour ramener d'autre argent, il s'offrit de rester en otage. Une fois seul, il se mit à prêcher pour le Christ dans les rues d'Alger, faisant de nombreuses conversions. Arrêté et condamné à mort, on décida de le faire particulièrement souffrir à titre d'exemple. On imagina jusqu'à ne lui couper qu'à moitié la tête pour prologner son agonie. Il mourut en martyr, comme il l'avait toujours souhaité.Rome est à cette époque le grand foyer artistique italien où se retrouvent des artistes de toutes origines (Annibal Carrache est bolonais, Simon Vouet est français, José de Ribera est espagnol, etc.) les uns et les autres sachant  profiter de l’important mécénat religieux (papes et cardinaux).

Naples dépendait de la couronne espagnole: par la circulation des œuvres et des artistes, l’Espagne devient un foyer caravagesque. Diego Velazquez, formé à Séville, se montre sensible vers la fin de la seconde décennie au réalisme et au clair- obscur caravagesques, dans des scènes de genre ou des représentations religieuses telles que le Saint Thomas, redevable aux séries d’apôtres de Ribera.

Le cas de Francisco de Zurbaran est plus ambigu, entre tradition locale et apport caravagesque dans son saisissant Saint Sérapion, le relief réaliste du drapé sur le fond sombre, le mélange entre naturalisme et sacré perpétuent l’esprit de Merisi.

Caravage se voit refuser  » La mort de la vierge »

 Le sujet est la mort de Marie (mère de Jésus), vraisemblablement entourée par certains compagnons du Christ
(peut-être saint Jean et saint Pierre, et Marie-Madeleine au premier-plan).

Commandé en 1601 à Caravage pour la chapelle du juriste Laerzio Cherubini à l’église Santa Maria della Scala in Trastevere de Rome, ce tableau de 369 cm x 245 cm n’a dû être achevé qu’en 1605-1606.

Refusé et retiré par les moines de l’église car jugé trop réaliste… et audacieux. En l’habillant de rouge, il opposait à sa manière la vie à la mort, il fut remplacé par une œuvre de même sujet peinte par Carlo Saraceni.
Si peu de personnes purent contempler le tableau sur l’autel….. il fut néanmoins rapidement célèbre car il fut acheté immédiatement pour la galerie du duc de Mantoue par l’intermédiaire de Rubens, son ambassadeur. Celui-ci dut organiser une exposition publique à la demande des artistes dans sa résidence à Rome, avant de l’expédier à Mantoue. Le tableau passa ensuite dans la collection de Charles Ier d’Angleterre puis à celle de Louis XIV par le banquier Jabach. Il est conservé au musée du Louvre qui ne l’a pas prêté pour l’exposition ….sans doute sa trop grande taille….?

IL Fwikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteursAUT LE DIRE…!

 

Gerrit van HONTHORST - femme accordant son luth-vers 1614 -musée national du château de Fontainebleau

LA CHOUETTE FAIT LA GUEULE….

1 – De ne pouvoir faire de  photos même sans flash…alors que Chou blanc a photographié les mêmes œuvres au Louvre

2 -De ne pas avoir vu à Montpellier « la liseuse de bonne aventure » de Caravage ….refus du LOUVRE ….?  Cette œuvre pouvait s’absenter de la galerie DENON sans aucun problème…. Alors que la galerie des offices de FLORENCE a acceptée de se séparer du Sacrifice d’ISAAC ,que le monde entier veut voir surtout en pleine saison estivale et qui figure dans tous les guides touristiques, affiches, cartes postales

dépliant de l'expo - L'ENFANT MORDU PAR UN LEZARD - CARAVAGE

–  LA CHOUETTE  A APPRÉCIÉ…
1 – L’abondance et la qualité des œuvres exposées à Montpellier
2 – De rencontrer des expositions de cette qualité à l’initiative des musées régionaux.. »Y a pas que PARIS Macarel… ! »

3 – De devoir se mobiliser pour vsiter les caravages du musée du LOUVRE  …

et surtout bravo aux partenaires qui ont permis cette double exposition …
« ça c’est du grand SUD du vrai…! »

SOURCE: Les plaquettes et dossier de presse du musée – wikipédia pour le crédit photo des tableaux du CARAVAGE

– https://artifexinopere.com/?p=3018
– Photos des œuvres du LOUVRE : Chou Blanc pour la Chouette

logo lardon 1

Chou Blanc

 



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