Archives par étiquette : vieux

Dur… Dur de vieillir à deux

BLOC DU BÉTON DÉSARMÉ…!!
A l’heure où le médecin est en cabinet fermé…. où le barman de fin de soirée arrosée est aux 35 heures….
La parole semble prisonnière….
Allez voir le curé…? Oui.. Mais il y a si longtemps que vous n’avez pas vu un confessionnal que vous avez peur de vous tromper de porte …!
Alors … « Entrez sans frapper » …. est fait pour vous ….
Soufflez, sur les braises si vous le voulez…
Ainsi jaillira la lumière..!
L
a parole est à vous….. Soyez les rédacteurs d’un jour pour vous exprimer ….
Pour nous parler…!
ALLEZ Y ON VOUS ÉCOUTE….
La Chouette est sur votre épaule pour mieux vous entendre..!


LORS QU’ON AVANCE EN ÂGE….

IL EST DUR DE VIEILLIR A DEUX !

 Madame raconte sa mésaventure:

Il y a quelques jours alors que je quittais une réunion, j’ai réalisé que je n’avais pas mes clés d’auto.

Je me suis mise à les chercher. Elles n’étaient ni dans mes poches ni dans mon sac à main.

Une recherche rapide dans le local de réunion n’a rien révélé.

Soudain, j’ai réalisé que je devais les avoir laissées dans la voiture.

Frénétiquement, je me dirigeais vers le stationnement.

Mon mari m’a grondé plusieurs fois par le passé d’avoir laissé mes clés sur le contact.

Ma théorie est que le contact est le meilleur endroit pour ne pas les perdre.

Sa théorie est que la voiture est plus facile à voler.

Comme je me dirigeais vers le stationnement, j’en suis venue à une conclusion terrifiante.

Sa théorie était juste, le stationnement était vide.

J’ai immédiatement appelé la police. Je leur ai donné ma position, ai avoué que j’avais laissé mes clés dans la voiture et qu’elle avait été volée.

Puis j’ai fait l’appel le plus difficile de tous :

«Chéri» ai-je balbutié, je l’appelle toujours «chéri» dans ces moments-là.

«J’ai laissé mes clés dans la voiture et elle a été volée. »

Il y eu une période de silence.

Je pensais que l’appel avait été coupé, mais ensuite j’ai entendu sa voix.

Il aboya: « C’est moi qui t’ai conduite ce matin à ta réunion ! »

Maintenant, c’était à mon tour de me taire.

Embarrassée, j’ai dit: «Eh bien, viens me chercher. »

Il rétorqua: «J’étais en route pour le faire, mais je vais être retardé. »

«Pourquoi? » demandais-je.

«Parce que je viens d’être arrêté par la police ….
et tu dois maintenant les convaincre que je n’ai pas volé notre voiture !

Parce que j’ai oublié les papiers !!! »

   Au comité de lecture où nous sélectionnons la lettre à publier nous nous reconnaissions tous dans cette histoire…
Il faut vous dire que pour un blog des potes âgés c’est un comité de lecture qui lui ressemble
Pour détendre atmosphère un vieil Hibou nous raconta une anecdote semblable que nous publions ci dessous.

 Dialogue de sourds

Deux petits vieux discutent sur un banc.
L’un dit à l’autre : “Je crois que ma femme devient sourde“.
L’autre répond : “C’est simple, pour le savoir lorsque tu rentreras, parle lui à 5 m, puis à 4 m, puis à 3 m puis tout près d’elle. Comme ça, tu te rendras compte si c’est grave ou pas.”
Fort de ce conseil, lorsqu’il rentre chez lui, le petit vieux s’adresse à sa femme qui est assise près de la fenêtre à environ 5 m de l’entrée…
Chérie qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
Pas de réponse !
Il se rapproche à 4 m, repose la même question. Toujours pas de réponse !
A 3 m…
Puis enfin tout près d’elle !
Et là sa femme lui répond enfin :
Pour la quatrième fois, de la salade et du jambon !

On dit même que cet homme, qui était aussi sourd que son épouse, ne semblait pas s’entendre très bien avec elle

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Ronchon DELAGE : EHPAD TOUT COMPRIS

BLOC DU BÉTON DÉSARMÉ…!!
A l’heure où le médecin est en cabinet fermé…. où le barman de fin de soirée arrosée est aux 35 heures….
La parole semble prisonnière….
Allez voir le curé…? Oui.. Mais il y a si longtemps que vous n’avez pas vu un confessionnal que vous avez peur de vous tromper de porte …!
Alors … Entrez sans frapper ….
« LIBRE EXPRESSION » est fait pour vous ….
!

Bonjour je m’appelle RONCHON DELAGE
( On se croirait aux alcoolos anonymes…
je parle pour l’avoir lu dans les livres)

DELAGE c’est mon nom je suis un pote âgé comme vous tous…

Si aujourd’hui je prends une des plumes de la Chouette c’est pour vous dire que J’ehpad tout compris de ce qui se passe autour de moi… et de vous …. Si vous n’êtes pas dans votre bunker ou dans votre cabane au canada je vous propose d’être mes confidents pour tous mes ronchons de chaque  jour…

J’EHPAD TOUT COMPRIS

J’ai rendu visite à mon grand oncle ( 90 balais) qui est en EHPAD

NDLR : 90 balais – C’est une expression utilisée pour ceux qui ont un grand âge. Elle est un jour ou l’autre remplacée par dernier coup de balai pour marquer le moment où la voiture balai t’embarque suite à ton abandon sur crevaison irréparable
Si on l’utilise à votre égard sans que votre age soit canonique….
Tirez à la grosse Bertha. Songez aussi, qu’il peut s’agir d’une erreur de comptabilité auquel cas passez cela en pertes et profits, sans amortissement ni réserve pour prochain exercice… incertain.

Lors de la visite, tenue de rigueur exigée, nous avons fait de la conversation à distance sur le vaccin…
Voici quelques phrases qui m’ont marqué :
« je suis content on va être servis en premier… j’ai donné mon consentement pour avoir le vacherin pour dessert »
j’ai pas oser lui demander « Dis tonton pourquoi tu tousses » ..
Il comprend déjà plus le mot vaccin alors ….. On va pas le priver de dessert surtout qu’il a donné son consentement…!
On est en démocratie tout de même..!

EHPAD LARME A GAUCHE

C’est son voisin de palier un ancien de la SFIO qui semble plus au fait des choses.
– « Quand j’étais jeune on m’encabanait si je me shootais.
Aujourd’hui que je suis encabané dans cet EHPAD….
On vient me demander si je veux bien me shooter…????
VA COMPRENDRE……
Pas contre…!! Mais pas sûr que ce soit de la pure…
Parait qu’il font des mélanges avec des grains de folie
VA COMPRENDRE…
Le plus surprenant c’est quand il me propose aussi une dernière cigarette..
C’est shit de leur part… »

La porte qui s’ouvre derrière moi est plus grinçante que mon humour…
Une assistante en blouse blanche demande gentiment :
– Vous partagerez bien une part de ce vacherin avec votre oncle …?
– EUH !!! Non non je suis allergique au tocsin..!
En fait j’ EHPAD tout compris … MAIS ELLES OUI…!!!

Crévindiou Mesdames,
quelle prudence..!!!

Les labos laborieux

Vu leur vitesse et leur précipitation à croquer une part du fromage et surtout leur rapidité de production, ils ont du mettre tous les laborantins en télétravail.

Le plus difficile c’est pour les comptables qui enregistrent les recettes… Pour eux c’est inhumain….
Ils y suffisent plus et ont vu du matériel arriver chez eux… Regardez..!

Je parie même qu’aucun n’est vacciné … VA COMPRENDRE…
Les souris de laboratoire ont tout compris elles..!


– J’allais vous dire; il nous reste qu’a prier pour être au clair sur ce sujet …
Je le croyais mais voici ce que mon pote m’a envoyé..!!!!



MERCI … Marie c’est royalement limpide….!
OH purée…!!! Si c’est un âne catalan… Je vais être prioritaire …..

Mais j’ai une chance de passer au travers, parce que si les ânes sont prioritaires …
Ben ALORS… On va manquer de doses de vaccin..!!!!

SOURCES :
le WEB et l’ inédit de la Chouette

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Alors laissez les plumes de la chouette tranquilles, Prenez plutôt une alouette elle a l’habitude d’être plumée … En chantant..!
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– j’en suis le modérateur.. Aussi pour que la Chouette ne se fasse pas voler dans les plumes et que les autorités du web et ne la fasse tomber de son clocher, nous ne publierons rien qui ne soit dans l’esprit de notre ligne éditoriale ou qui soit contraire aux bonnes mœurs, au respect de la vie privée etc etc…
« Expression libre comme le vent » OUI mais le vent peut tourner et dans ce cas c’est pas la girouette qui tournera mais le vent…. pareil que dans les ronds points..!
Débat donc… mais pas déballage..!

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RONCHON DELAGE : La génération des casqueurs

BLOC DU BÉTON DÉSARMÉ…!!
A l’heure où le médecin est en cabinet fermé…. où le barman de fin de soirée arrosée est aux 35 heures….
La parole semble prisonnière….
Allez voir le curé…? Oui.. Mais il y a si longtemps que vous n’avez pas vu un confessionnal que vous avez peur de vous tromper de porte …!
Alors … « Entrez sans frapper » …. est fait pour vous ….
Soufflez, sur les braises si vous le voulez…
Ainsi jaillira la lumière..!
L
a parole est à vous….. Soyez les rédacteurs d’un jour pour vous exprimer ….
Pour nous parler…!
ALLEZ Y ON VOUS ÉCOUTE….
La Chouette est sur votre épaule pour mieux vous entendre..!

Bonjour je m’appelle RONCHON DELAGE
( On se croirait aux alcoolos anonymes…
je parle pour l’avoir lu dans les livres)

DELAGE c’est mon nom je suis un pote âgé comme vous tous…

A la seule différence, c’est que dès qu’on vous a posé dans le berceau le grand naufrage du vieillissement était commencé … EH Ben…! Quand tu t’appelles DELAGE, tu as le début et la fin dès l’entrée en matière ….!
RONCHON C’est pas mon prénom, c’est ma seule qualité…
Au point que c’est devenu mon surnom dans la famille.

Avec l’Age, le Ronchon se tient a l’écart du monde et de ses tumultes… mais la vie l’appelle à venir la voir…
C’est des conséquences de cette crise dont je veux parler aujourd’hui dans cette rubrique libre expression qui est une excellente occasion de ronchonner et me faire une réputation en extra-muros parmi tous ceux qui, comme moi,  appartiennent à la génération des casqueurs…

La génération des casqueurs

« La génération confinement paiera pour les boomers », tel est le titre d’une tribune parue dans le journal « Le Monde» le 7 septembre 2020, sous la plume d’Emmanuel Blezès, président du groupe de réflexion et de prospective club 2030 et Yama Davriet et Charles Maré consultants, dont voici quelques ex-traits significatifs .:

Ces derniers « dénoncent le poids que la politique sanitaire et les dépenses publiques liées à l’économie font peser sur les jeunes ».

« 1/ sera ainsi demandé aux jeunes d’aujourd’hui de rembourser demain une dette qui ne leur bénéficiera pas, qui n’est pas créatrice de valeur à venir pour financer les retraites des anciens ».
« La surcouche de dette générée par le Covid doit nous conduire à ouvrir une réflexion sur cette injustice générationnelle et à demander à la génération née durant les
« trente glorieuses » de supporter sa juste part dans la dette publique. Elle doit aussi
nous inciter à réorienter la dette future vers l’investissement et à réduire les dépenses improductives ». « Les jeunes, les vrais sacrifiés de la crise ».

A la lecture de tels propos vous comprendrez que notre comité de rédaction,  composé de potes âgés, a vu rouge et a validé
l’article du pote Ronchon car nous sommes en phase avec ses propos. Nous participons donc, avec enthousiasme, à sa diffusion pour contribuer à l’éducation des masses populaires

Nous devions nous y attendre mais quelle tristesse tout de même.
A toute crise et à fortiori à toute pandémie il faut un bouc émissaire.
Cela hélas n’est pas nouveau.

Cette charge, aussi injuste qu’affligeante nous donne l’occasion de recadrer ce débat qui devient nauséabond car il trouve écho dans une opinion manipulée et désorientée.
Il nous faut faire de la pédagogie et redire avec force quelle est la vraie situation des retraités et aussi quelle est leur place dans notre société.
Sur les quelques 31 000 décès enregistrés depuis le 1er mars 2020 90 % avaient 65 ans et plus avec une moyenne d’âge de 84 ans.

Les résidents en EHPAD ont été particulièrement vulnérables, victimes de la saturation des hôpitaux et des défaillances au niveau des protections et de la prise en charge. Nous ne sommes pas prêts d’oublier que faute de lits de réanimation des personnes âgées ont été sacrifiées, oui sacrifiées pour laisser une place à un plus jeune ou à un plus malade.
Sans oublier non plus les conditions dans lesquelles les personnes âgées en EHPAD, atteintes, ont été placées en soins palliatifs sans que les familles ne soient ni consultées ni présentes pour les accompagner en fin de vie.

Oui les anciens ont payé un lourd tribut à la
pandémie.

Cet article illustre bien les tensions intergénérationnelles savamment entretenues depuis des années par les médias et même, dans une certaine mesure, par les pouvoirs publics.

Les jeunes ont totalement oublié ce qu’ils devaient aux anciens.

La société dans laquelle nous vivons, qui a ses imperfections, offre tout de même une protection sociale et des avantages sociaux qui apparaissent aujourd’hui comme naturels mais qui ont nécessité des années de lutte et de souffrances pour certains.
Rien n’a été donné mais tout a été acquis et gagné.

Les jeunes doivent plutôt prendre conscience de ce qu’ils auraient à perdre s’ils ne réagissent pas à l’heure où l’on remet en cause les fondamentaux et notamment le principe de la solidarité intergénérationnelle dont le principe de répartition en est l’expression profonde.

Les jeunes doivent comprendre qu’ils travaillent et cotisent bien sûr pour financer les retraites des anciens mais aussi pour acquérir eux-mêmes des droits à la retraite durant toute leur carrière, en somme un salaire différé.

– Évidemment la cotisation est essentielle. Elle doit être universelle et destinée exclusivement à la Sécurité Sociale qui la gère. Il est irresponsable de la priver de ses ressources ou d’en diminuer le montant.

C’est cela qui devrait être dénoncé et non le principe de répartition.

– Évidemment qu’il faut aussi tendre vers le plein emploi en relocalisant nos activités et en faisant de la révolution numérique tout comme la transition écologique, des atouts pour les emplois nouveaux. Les auteurs de l’article seraient bien inspirés d’appréhender les vrais problèmes qui intéressent les jeunes d’aujourd’hui, c’est-à-dire leur futur et non de se livrer à une analyse tendancieuse en excitant des conflits intergénérationnels malheureusement latents.

S’agissant des efforts financiers demandés aux retraités, nous avons donné et beaucoup donné:
pénalisations fiscales, quasi-gel des pensions depuis 2013 et aujourd’hui leur sous-indexation,
augmentation en 2018 de 25 % de la CSG. A ce propos, il n’est pas inutile de rappeler que cette
hausse importante a en définitive été subie par les seuls retraités ! Nous n’accepterons donc pas de nouvelles ponctions sur un pourvoir d’achat qui s’est dégradé d’année en année.

Appeler les retraités à contribuer davantage constitue une provocation inadmissible.

Enfin il faut souligner encore une fois le rôle et la place des retraités dans notre société. Ils sont un facteur de cohésion sociale et familiale : les rédacteurs de l’article ont-ils des parents ou des grands-parents?

La place des retraités est essentielle dans la vie associative, dans la vie économique. On n’osera pas le dire mais la crise sanitaire en général et le confinement en particulier ont été révélateurs
de cet impact et de ce que devient une société lorsque les retraités ne sont plus disponibles.
Combien de missions d’élu local ou dans des commissions administratives sont effectuées par
les retraités? Combien sont des aidants familiaux au détriment de leur propre santé?

Les rédacteurs, économistes de surcroît, devraient mesurer la contribution des retraités à la
vie économique, sociale, politique et familiale.
Le PIB ne la prend pas en considération. Nous aurions des surprises !
Notons que les retraités représentent plus de la moitié de l’ensemble du bénévolat toutes activités confondues.

Il est vrai que les jeunes ont des raisons d’être inquiets pour leur avenir mais j’ai envie de leur dire:
Battez-vous comme nous nous sommes battus et continuons d’ailleurs de le faire, parfois un peu seuls!

SOURCE :
LE LIEN – Fédération générale des fonctionnaires UFR FO
Bernard RIBET Secrétaire National UFR FO

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LA TENDRESSE N° 24 : TU AURAIS PU VIVRE ENCORE UN PEU

logo-tendresse

LE BLOC NOTE
de
Mamy et
Papy tendresse

papy-mamy-la-tendresse 90
rue de la
tendresse

Souvenir de nous deux ……
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

Tu aurais pu vivre encore un peu…..
Paroles et musiques de Jean Ferrat
écrit lors de la mort d’un de ses amis

 

« Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes boules peuchère »

 Vous l’aurez compris, dans le midi , quand un ami s’en va le cochonnet est orphelin, Fanny inconsolable, les
platanes pleurent à chaudes larmes…
et nous inondent le pastis…..
Quel gâchis mon camarade…. !!!


– Ne pleure pas… Les grands cochonnets ne pleurent pas..!!!

papy-mamy-la-tendresseParoles de la chanson

Tu aurais pu vivre encore un peu…..
Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur pour notre lumière
Avec ton sourire avec tes yeux clairs
Ton esprit ouvert ton air généreux

Tu aurais pu vivre encore un peu

Mon fidèle ami mon copain mon frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux

Tu aurais pu vivre encore un peu

T’aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l’eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers l’été faisait feu

T’aurais pu rêver encore un peu

Sous mon châtaignier à l’ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue

T’aurais pu rêver encore un peu

Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes boules peuchère
Aujourd’hui sans toi comment va-t-on faire
Dans notre triplette on n’est plus que deux

Tu aurais pu jouer encore un peu

Ne pas t’en aller sans qu’on ait pu faire
A ces rigolos mordre la poussière
Avec un enjeu du tonnerre de Dieu

Tu aurais pu jouer encore un peu

On aurait pu rire encore un peu
Avec les amis des soirées entières
Sur notre terrasse aux roses trémières
Parfumée d’amour d’histoires et de jeux

On aurait pu rire encore un peu

Et dans la beauté des choses éphémères
Caresser nos femmes et lever nos verres
Sans s’apercevoir qu’on était heureux

On aurait pu rire encore un peu

Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m’imposer d’écrire ces vers
Toi qui savais bien mon ami si cher
A quel point souvent je suis paresseux

Tu aurais pu vivre encore un peu

papy-mamy-la-tendresse
Paroles de la chanson
Je ne chante pas pour passer le temps

Il se peut que je vous déplaise
En peignant la réalité
Mais si j’en prends trop à mon aise
Je n’ai pas à m’en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l’auvent
S’il continue de m’apparaître
Comment puis-je faire autrement ?

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Comme à l’eau claire le torrent
Comme au ventre l’enfant à naître
Et neige la fleur au printemps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Avec sa dulie, ses horreurs
Avec ses armes et ses reîtres
Avec son bruit et sa fureur

Je ne chante pas pour passer le temps

Mon Dieu, mon Dieu, tout assumer
L’odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d’aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu’on assassine
Ou qui se tuent pour quoi, pour qui ?

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Et que je brise ou non la glace
S’il continue à m’apparaître
Que voulez-vous donc que j’y fasse ?
Mon cœur, mon cœur, si tu t’arrêtes
Comme un piano qu’on désaccorde
Qu’il me reste une seule corde
Et qu’à la fin mon chant répète

Je ne chante pas pour passer le temps

 ♪♫♫♫♫♫♪

Sources:
www.paroles.net


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Mamy et Papy

Tendresse


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