Le boudin de la légion n’a rien à voir avec ce produit charcutier de ma région.
JUSTE UN MOT POUR LES JEUNOTS | |
– Qu’on se le dise : La Marche de la légion étrangère » tiens voilà du boudin » n’a rien à voir avec la chanson paillarde du même nom …. Comme disait mon éléphant » con ne se trompe pas de boudin « L’anecdote du boudin peut trouver son origine dans la toile de tente roulée sur le sac et qu’on appelait volontiers du nom de ce produit charcutier. Une version situe l’origine de ces paroles avant l’embarquement de la Légion pour le Mexique. Le régiment étranger est rassemblé pour y parfaire ses préparatifs en vue d’une campagne lointaine aux conditions climatiques particulièrement pénibles. La tenue est aménagée en conséquence et l’on adopte un paquetage allégé, porté en bandoulière surnommé « boudin » en raison de sa forme. Na c’est dit..! |
LE BOUDIN
Le Boudin est la marche officielle de la Légion étrangère en France. Il est cadencé à 88 pas/minute, ce qui caractérise le « pas Légion » si lent qu’il oblige la troupe à clore tous les défilés à pied.
Les origines du mot, comme celles du célèbre refrain, sont assez mal connues.
En 1850, chef de musique, compose une première version, arrangée par la suite, qui deviendra le chant officiel de la Légion sur une musique datant de 1840.
L’anecdote du boudin peut trouver son origine dans la toile de tente roulée sur le sac et qu’on appelait volontiers du nom de ce produit charcutier.
L’origine de ces paroles
(voir ci dessous texte intégral)
- Refrain
- Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus, Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. (bis)
Une version première :
elle situe l’origine de ces paroles avant l’embarquement de la Légion pour le Mexique.
Le régiment étranger est rassemblé pour y parfaire ses préparatifs en vue d’une campagne lointaine aux conditions climatiques particulièrement pénibles.
La tenue est aménagée en conséquence et l’on adopte un paquetage allégé, porté en bandoulière surnommé « boudin » en raison de sa forme.
Apprenant que la Légion étrangère doit être engagée dans ce conflit, le roi des Belges, Léopold II, invoquant le besoin de neutralité de son jeune royaume déjà bien compromis par sa fille Charlotte de Belgique, épouse de Maximilien Ier d’Autriche, Empereur du Mexique, intervient auprès de Napoléon III pour qu’aucun de ses sujets ne participe aux opérations projetées.
L’Empereur acquiesce à cette requête et donne l’ordre de renvoyer en Algérie les ressortissants belges.
Au rassemblement des unités, on fait sortir des rangs les légionnaires concernés et on leur fait restituer le fameux paquetage spécial. Ignorant les raisons diplomatiques de cette réintégration, les légionnaires montrent qu’ils réprouvent l’éviction de leurs camarades belges en chantant avec ironie les paroles célèbres.
Une deuxième version
Cette version semble trouver ses sources dans la diminution des effectifs de la Légion et une décision ministérielle, qui suspend d’une manière générale les engagements volontaires des étrangers et spécifie que les Alsaciens, les Lorrains et les Suisses peuvent seuls obtenir des autorisations.
Cette règle ne fut-elle jamais contournée ? Il est permis d’en douter.
Elle a cependant un résultat : pendant cette période, le remplacement presque total des étrangers de toutes nationalités, au fur et à mesure de leur libération, par des Alsaciens, des Lorrains et des Suisses.
La moyenne d’âge des légionnaires s’en trouve abaissée, car les Alsaciens-Lorrains qui affluent s’engagent jeunes, mais la valeur de la Légion n’en est pas diminuée.
Une troisième version,
C’est celle dite traditionnelle,qui est généralement reconnue :
Les paroles actuelles ont probablement été adoptées vers 1870. Avant la guerre franco-prussienne, une version remplace le « boudin » par « les rosses ». Lorsque la guerre éclate, la France décide que la Légion étrangère doit y participer. Le roi des Belges, Léopold II, demande formellement que les légionnaires ressortissants de son pays ne participent pas à ce conflit en raison de la neutralité de la Belgique afin d’éviter un « casus belli ».
Le gouvernement français accède à cette demande et les légionnaires en partance pour la métropole chantent à leurs malheureux camarades ces paroles quelque peu désobligeantes.
PAROLES
- Refrain
- Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus,
Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. (bis)
-
- 1e sonnerie
- Nous sommes des dégourdis,
Nous sommes des lascars
Des types pas ordinaires.
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des légionnaires.
- 1er couplet
- Au Tonkin, la Légion immortelle
À Tuyen-Quang illustra notre drapeau,
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.
-
- 2e sonnerie
- Nos anciens ont su mourir.
Pour la gloire de la Légion.
Nous saurons bien tous périr
Suivant la tradition.
- 2e couplet
- Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Oublions avec nos peines,
La mort qui nous oublie si peu.
Nous la Légion.
- Refrain
IL EXISTE AUSSI UNE VERSION PAILLARDE |
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-Tiens, voilà du boudin ! |
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SOURCES : wikipédia –