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POTASSE: Croyance et superstition N° 1


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POTASSE: Croyance et superstition N° 1

 

  Une superstition est une croyance fondée uniquement sur la peur.
Elle peut porter bonheur ou malheur…
C’est une croyance irraisonnée fondée sur la crainte ou
l’ignorance qui prête un caractère surnaturel ou sacré à certains phénomènes, à certains actes et à certaines paroles.

Les POTES âgés vous délèguent pour vous éclairer une
nouvelle retraité  qu’ils ont vite baptisée « POTASSE ».

Plutôt sulfureuse et  très superstitieuse, elle est toujours
prête à raconter ses histoires extraordinaires

Suivez le guide….  Ambiance Ambiance au son des
miaulements des chats noirs.

La raison, la science et la logique semblent aujourd’hui triompher de I ‘instinct, de la sensibilité, de l’émotion ou de l’intuition.

Cependant, les peurs, croyances et superstitions continuent de se perpétuer malgré l’avancée prodigieuse des connaissances.
Certes, la conquête de l’espace, une meilleure compréhension des phénomènes climatiques et les fabuleux progrès de la médecine ont contribué à atténuer certains comportements superstitieux que l’on peut qualifier de primaires. Mais, à mesure que le génie humain avançait dans la maîtrise du savoir, ses découvertes auraient dû « tuer » des craintes venues de la nuit des temps.
En fait, doutes et certitudes ont naturellement survécu. Car les peurs et croyances, enracinées au plus profond de l’inconscient collectif, échappent aux savants calculs. Elles continuent de fasciner parce qu’elles touchent à l’avenir, à la mort et au surnaturel (que d’aucuns appellent au-delà).

Aujourd’hui, la religion du marketing et du commerce a pris sans vergogne le relais.
Angoisses et utopies ancestrales restent la cible privilégiée des marchands du Temple.

Les jeux de loterie n’hésitent pas à s’approprier le vendredi 13 (ou d’autres dates chargées d’un foll pouvoir évocateur) pour vendre le hasard à grand renfort de publicité. Et pour prendre dans leurs filets, sans avoir à redoubler d’ efforts, les esprits les plus cartésiens.
Pourtant, produits amincissants, crèmes miracles contre le vieillissement et autres gélules aphrodisiaques ne sont jamais que la pâle transposition des remèdes de l’Antiquité ou des potions magiques qui faisaient les beaux jours de la sorcellerie au Moyen Âge.
Dans le même registre, malgré les progrès de la médecine, rebouteux, magnétiseurs et guérisseurs n’ont-ils pas toujours pignon sur rue ?

Quant à l’éternel et universel besoin de connaître l’avenir, il relève purement et simplement d ‘un véritable marché. Florissant, structuré, organisé et à l’écoute des moindres évolutions technologiques.
Astrologues, voyants et marabouts ne se contentent plus de consulter par téléphone. . . mais ils proposent désormais leurs services sur le réseau Intemet !
De son côté, l’homme politique (voire le chef d’État) qui fait appel aux Nostradamus d’opérette, aux manipulateurs de tarots et autres visionnaires armés de boules de cristal peut se comparer au chef de village (ou de tribu) qui aimait à consulter son sorcier favori dans les civilisations primitives.

Aux États-Unis, la rigoureuse NASA a prouvé que superstition et science pouvaient faire bon ménage.

Lors de la célèbre mission d’Apollo 11, elle autorisa Neil Armstrong — premier homme à fouler le sol de la Lune, le 21 juillet 1969 — à embarquer son ours en peluche.
Quel nom lui donner : grigri, porte bonheur, fétiche, amulette, mascotte ou talisman ?
Peu importe le terme, un objet irrationnel fut bel et bien accepté, officiellement, dans I ‘ environnement scientifique le plus élaboré de la planète !
Là où tout avait été régi à la nanoseconde près ! Il s’agissait pourtant d’une mission dont la portée symbolique prenait tout son sens pour l’ensemble de l’humanité. Sans oublier qu’un éventuel échec aurait eu d’insoupçonnables conséquences politiques. Alors, pourquoi Neil Armstrong s’embarrassa-t-il d’un ours en peluche ?

De son côté, la spationaute française (et médecin) Claudie André-Deshays avoua, elle aussi, avoir embarqué une peluche fétiche lors de sa mission vers la station orbitale Mir (17 août2 septembre 1996).
Bien que moins inattendus, des exemples comparables pullulent chez les artistes ou parmi les sportifs de haut niveau. Et, en fait, chez bon nombre d’entre nous !

Qui n’a jamais souhaité toucher du bois ou essayer de trouver un trèfle à quatre feuilles ou un fer à cheval ?
Tandis que d’autres refusent obstinément de passer sous une échelle ou de prendre place autour d’une table de treize convives.

POTASSE
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