TOM ET DOUCE aiment les poèmes faciles à retenir et partagent avec ceux qu’ils aiment des poèmes dont vous êtes les créateurs Aujourd’hui ils ont demandé à MAMY LOUISA de leur laisser publier quelques poèmes histoire de vous dire qu’il n’est pas encore venu le temps des poètes disparus… Les voici ..!
LES POÈMES DE MAMY LOUISA
J’aime ton rire –
C’est un clin d’oeil à mes aléas,
Un Annapurna à mes montagnes,
Un envol d’oiseaux de paradis dans la brise,
Un cadeau inattendu qu’on attrape avant qu’il ne s’éclipse.
Si frêle que le simple souffle l’intimiderait,
Si frileux qu’un coeur glacé le gèlerait,
C’est un soleil en toutes circonstances
Dans le champ des possibles, un carburant;
Sans le chercher, il arrive, et bouscule
Tout en m’accompagnant une journée,
Son empreinte fleuri, parfumé, me tatoue
Beau Cattleya !!!
De la tête aux pieds, une orchidée
Il faut pourtant avoir un sésame pour ouvrir
Ton coeur, et, tel un orpailleur, creuser
Pour trouver cette pépite qui éclate et brille,
Son souvenir est bien gardé dans mon jardin secret.
Pour mon minichou –
LOUISA
je ne sais pas dire des mots d’amour ;
je ne sais pas dire des mots d’amour ;
Je crains, que, de ma bouche, ils soient galvaudés,
Et de conjuguer amour avec toujours
C’est le destin qui , seul, peut en décider.
Je voudrais parler de l’amour qui empêche
De dormir, de s’alimenter, et qui nourrit,
Je voudrais parler de l’amour d’une vie
Aussi fort et éternel qu’une petite mèche.
Alors, chaque seconde compte double,
Chaque pensées, un nouveau trouble,
Et quelque soit les printemps jamais, expirées,
Gardées souvent dans un jardin secret.
Parfois, je déraisonne, quand le guide me raisonne
Les amitiés, ne vont pas contrarier mon coeur;
Alors, je suis une bergère qui file le bonheur,
A L’horizon, des fleurs et des bourgeons, foisonnent.
le printemps ARRIVE –
LOUISA
IL PLEUT
Aujourd’hui, il pleut et tes galets refont surface, enfant ;
Tu as, petit poucet, des décennies, tellement semé ;
Qu’aujourd’hui, sur son chemin, à travers les gués et les champs ;
Elle marchera sur des saphirs et des rubis par chapelet.
Petit poucet, tes galets la conduisent vers un château ;
Point besoin de luxe, d’armoiries, de statues et de douves ;
Seulement à l’horizon, des lys et des roses qu’ouvrent
Un passeur de poèmes et un vagabond de son ballot.
LOUISA –
Enfant
Ne m’en veut pas enfant si j’ai reconnu ta malnutrition ;
A douze ou treize ans, on ne doit pas être maigrelet ;
Les joues creuses, et la mine plutôt fatiguée ;
Ne m’en veut pas, si je reconnais la malnutrition ;
Ce jour là, un malabar remplissait ta joue creuse ;
Tu sortais du collège et apparemment semblait heureux ;
Pourquoi a-t-il fallu que je te croise et te regarde ?
Sur un enfant qui souffre de malnutrition, on détourne le regard.
Tu es passé très vite et sans me retourner j’ai été touchée ;
Ta maman te parlait et moi j’aurais voulu t’offrir des gâteaux ;
Ta maman avec son landau et toi, semblaient d’un autre monde ;
Ta maman qui te ressemblait, vous êtes, depuis, en moi tatoués.
LOUISA
– MERCI MAMY LOUISA …
de nous avoir tatouer le coeur…!!!!
CHOU BLANC
« La poésie, c’est le sourire du langage »
RETRO :
C’est du même tabac…..