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PSY : Ma colère ou mon mal être..?


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de
Choucaline

  • Nos émotions…
    LA COLÈRE…!!!

La colère….  et si on en riait
La colère, une question de bile ?

Un professeur de psychologie commence son cours :
– Aujourd’hui, nous allons étudier les différents stades de la colère.
Il fait venir un téléphone dans la salle, compose un numéro au hasard et demande :
– Bonjour Madame, pourrais-je parler à Jacques, s’il vous plaît?
– Vous faites erreur, il n’y a pas de Jacques à ce numéro.
Il se tourne alors vers les étudiants et dit :
– Vous venez d’assister à la phase de mise en condition.
Il recommence et la dame, un peu agacée, répond :
– Je vous ai déjà dit qu’il n’y avait pas de Jacques ici!
Il réitère une bonne douzaine de fois, raccroche après s’être fait hurler dessus par cette dame devenue hystérique et s’adresse à son auditoire :
– Voilà enfin le niveau ultime de la colère.
Là-dessus, un étudiant lève la main :
– Monsieur, il y a pourtant un stade supérieur.
Et, pour illustrer, il se saisit du téléphone, compose encore une fois le même numéro et dit :
– Bonjour Madame, je suis Jacques. Y a-t-il eu des messages pour moi.. ?

La colère a une origine grecque similaire au choléra : les deux mots viennent de « kholê » qui signifie « la bile ».
En effet, au Moyen Âge, on croyait que la colère était provoquée par un échauffement de la bile.

 

 

Qu’en pensent les toubibs

La colère n’est jamais que le symptôme, le marqueur d’un mal-être.

La colère est l’expression du fait que nous n’acceptons pas les choses telles qu’elles sont : Peut-être voudrions-nous lire un article de la Chouette et, justement, le voisin fait des travaux! Ou alors il y a un moustique affamé qui tourne dans la pièce!
Peut-être même que le coussin est bien trop dur ou bien trop mou et c’est i-n-s-u-p-p-o-r-t-a-b-l-e.
Nous voudrions que la situation soit différente de ce qu’elle est! Nous refusons, en fait, qu’elle ne soit pas telle que nous le désirions tout en ressentant une forme d’impuissance.
Nous perdons alors notre attention à l’instant présent et nous ne parvenons pas à lire.

Au moindre sentiment d’aversion, de rejet, de dépréciation, de mécontentement ou de haine, nous faisons donc face à  :
LA COLÈRE
Elle est engendrée par la plus petite pensée d’insatisfaction et elle est le plus souvent une manifestation de surface de quelque chose de plus profond, de plus enfoui dont nous n’avons généralement pas conscience.
Elle peut provenir d’un désir frustré, d’une peur, d’une blessure ou d’un inconfort affectif, d’un sentiment d’infériorité ou d’abandon, d’un conflit intérieur ou extérieur, voire même d’un comportement acquis depuis la petite enfance.

Si nous n’y prenons pas garde, la colère peut entretenir une forme de malveillance permanente envers nous-mêmes et envers autrui.
Elle installe de la mauvaise humeur, de l’irritabilité et même de la suspicion envers les intentions d’autrui. C’est comme une maladie rampante qui s’installe et grignote inlassablement notre confiance en nous, dans les autres et dans la Vie: nous vivons alors des querelles fréquentes et des conflits dans la plupart de nos relations, avec notre famille, nos amis et nos collègues.

Et  tant que nous ne réalisons pas que le Monde n’est, en fait, que le reflet de notre âme, nous ne comprenons pas pourquoi notre environnement est si hostile et malveillant.

Maitriser le tigre qui est en nous

Tout l’enjeu de notre humanisation est précisément de « contrôler la réponse physique apportée de manière réflexe par le corps à ce stimulus », En la remplaçant par une réponse verbale le plus souvent:
Parler plutôt que de balancer son poing dans la figure de l’autre. Ainsi, exprimer sa colère, dire ce qui ne va pas et libérer l’énergie piégée dans ce nœud émotionnel.

« Tout être a besoin d’être reconnu et pour cela entendu, rappelle le sociologue François Chalais. En entreprise, le seul fait pour un personnel mécontent de pouvoir exprimer ses revendications désamorce la moitié des crises.
Et cela vaut pour la majorité des situations dites « de conflit »,»
 Enfin presque toutes….

La difficulté est que la colère déclenche des réflexes biologiques qui brouillent les pensées et stimulent l’agressivité.

Si, à l’image de saint Michel, on parvient à « terrasser le dragon », c’est-à-dire la partie animale, reptilienne de notre cerveau, alors on s’affirme en tant qu’être humain.

Ce qui n’est pas une tâche facile …

« Pour endiguer cette montée de la colère, explique Didier PIeux, le seul moyen est souvent de se couper de la situation: s’écarter pour éviter le pire et respirer profondément pour retrouver son calme.« 


SOURCES
:



Choucaline

 

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