« Sans doute marqué par le film « le Titanic.. ». J’ ai retenu la scène où le chef d’orchestre en queue de pie voyant qu’ils ne pourront pas être évacués demande à ses musiciens de continuer à jouer en leur disant :
» Messieurs, j’ai été très fier de jouer avec vous » respect et fraternité à la veille de la mort…!
Que de valeurs se sont perdues aujourd’hui et qui , cette nuit là, en ont perdu bien d’autres par simple courtoisie et éducation … ( voir partie 2) Je me plais à croire ce témoignage vrai… Puissent ils être honorés par nous tous…. 102 ans après …!
Vole ma chouette…Vole les écouter aux plus hauts des cieux car… ils jouent toujours dans les étoiles… »
Dans la nuit du 14 avril 1912, le Titanic faisait naufrage dans l’Atlantique nord en heurtant un iceberg.
Pas moins de 1517 voyageurs ont ainsi perdu la vie lorsque ce transatlantique prétendument insubmersible qui a coulé lors de sa traversée inaugurale vers New York.
1 – Un nouveau récit du Titanic apparaît après 100 ans
2 – La courtoisie a tué lors du naufrage du «Titanic»
3 – L’épave bénéficie désormais de la protection de la
Convention de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique.
1 – Un nouveau récit du Titanic apparaît après 100 ans
Le suisse Anton Kink, son épouse et leur fille de quatre ans ont survécu au désastre. Leur récit n’était cependant pas connu. Son compte-rendu, une lettre de 20 pages envoyées deux semaines après le drame, depuis le Milwaukee, à l’agence de voyage de Bâle qui avait vendu les billets à la petite famille, vient dêtre retrouvé.
Les Kink avaient décidé de faire le voyage sur le Titanic avec le frère d’Anton, Vinzenz, sa soeur Maria. Ces derniers n’ont pas survécu.
Sa lettre commençait ainsi «Je vous aurais été si reconnaissant si vous aviez pu me dire que mon frère et que ma soeur avaient été sauvés
. C’est tellement triste de mourir d’une manière si tragique».
Anton Kink écrivait aussi pour obtenir un dédommagement.
A la fin de sa missive, il demande à l’agence de «bien vouloir lui faire savoir s’il est possible d’obtenir une indemnisation pour ses bagages» on ne sait pas si le Zurichois a obtenu satisfaction.
«Un tremblement de terre ?»
C’est ce qui a traversé l’esprit dAnton Kink, 29 ans, un Zurichois d’origine autrichienne qui voyageait en 3e classe, lorsque le Titanic a heurté un iceberg dans la nuit fatale du 14 avril 1912. Son récit vient d’être rendu public.
Le choc réveilla Anton Kink juste avant minuit; lorsqu’il sortit de sa cabine pour voir ce qui se passait, il vit des hommes jouer au football avec des morceaux de glace qui était tombés sur le pont.
«Ils ont dit que notre bateau avait touché un iceberg, mais qu’il n’y avait aucun danger. Que je pouvais me calmer et retourner dans ma cabine.»
De nombreuses personnes ne cessaient de répéter que le Titanic était insubmersible.
Deux heures d’errance
Les femmes et les hommes avaient des cabines séparées.
Lorsque la collision a eu lieu, Anton a couru avertir les femmes puis est retourné chercher ses affaires dans sa cabine.
Selon son récit, lui et sa famille ont erré pendant deux heures avant de réussir à trouver des passages dans le bateau pour se frayer un chemin vers le pont supérieur où les canots de sauvetage en nombre très insuffisant étaient arrimés.
Rugissement et tonnerre
Anton, Luise et leur fille, ont été la seule famille des passagers de 3e classe à survivre. Ils ont pu monter dans l’avant-dernier canot de sauvetage, mais seulement parce qu’Anton a sauté dedans au moment où il s’éloignait.
«Un marin a pressé son poing sur ma poitrine et ma dit de rester à l’arrière. Je n’ai pas résisté à son injonction; mais j’ai sauté lorsqu’il n’a plus regardé, écrit Anton Kink dans sa lettre. «Ils auraient pu sauver beaucoup plus de monde», ajoute-t-il, affirmant que le canot, qui aurait pu accueillir 40 personnes, n’en comptait que 17.
«J’ai entendu les cris de 2000 personnes et le rugissement de l’air venant de l’intérieur du bateau lorsque celui-ci s’enfonça dans l’océan, avec un bruit effrayant, comme le tonnerre, qui a peu à peu mis un terme aux cris.»
Une nuit si belle
Le contraste n’aurait pu être plus grand avec la scène qui a suivi. «La nuit était magnifique. Pas de brouillard, les étoiles brillaient, la mer était calme. C’était comme sur le lac de Zurich.»
Comme beaucoup d’autres, les Kink ont été recueillis par le Carpathia, seul navire qui changea sa course après avoir reçu les signaux de détresse du Titanic.
Les Kink ont eu beaucoup de chance. Ils comptent parmi les 12 Suisses, sur 27 ayant pris place sur le Titanic, à s’en être sortis. Joan Randall sa petite fille raconte : « Ma mère ne s’est jamais souvenue de la fameuse nuit, Ses premiers souvenirs datent de l’école. Mais elle a longtemps eu de terribles cauchemars.»
Julia Slater, swissinfo.ch
SOURCE : www.swissinfo.ch
2 – La courtoisie a tué lors du naufrage du «Titanic»
Les gentlemen britanniques ont eu moins de chances de s’en sortir que les passagers américains moins stylés, indique une étude helvetico-australienne
pourquoi.., explications
.
Une analyse des statistiques des survivants et des victimes du célébrissime naufrage du 14 avril 1912 démontre que, sans céder à la panique alors même que leur vie était en danger, un grand nombre de personnes ont obéi à leurs normes sociales.
Pas moins de 1517 voyageurs ont ainsi perdu la vie lorsque ce transatlantique prétendument insubmersible a heurté un iceberg et coulé lors de sa traversée inaugurale vers New York.
Les quelque 2223 passagers et membres d’équipages présents à bord étaient en majorité d’origine britannique, américaine, irlandaise et scandinave.
En collaboration avec David Savage, de l’Université de technologie de Queensland, Bruno Frey, professeur à l’Université de Zurich, a démontré que les passagers britanniques ont eu 10% de chances de moins de sauver leur peau que les autres.
Les Américains ont eux bénéficié de 12% de plus de chances de survie que les Britanniques.
Lutter pour survivre
Bruno Frey est convaincu que la forte proportion de victimes britanniques s’explique par leur strict respect des conventions sociales et du «flegme britannique» qui prévalait à l’époque.
«A l’époque du naufrage, la norme sociale selon laquelle il fallait sauver les femmes et les enfants d’abord était très largement suivie», explique-t-il.
En comparaison, les Américains semblaient alors donner plus d’importance à leur survie qu’à faire preuve de «fair-play».
Source : www.swissinfo.ch
LA MUSIQUE DU FILM …. EN IMAGES
3- L’épave bénéficie désormais de la protection du patrimoine culturel subaquatique (UNESCO).
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic faisait naufrage dans l’Atlantique nord en heurtant un iceberg.
Cent ans après avoir sombré, l’épave bénéficie désormais de la protection de la Convention de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique. L’anniversaire de cette tragédie est l’occasion pour la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, d’exprimer sa préoccupation quant à la destruction et au pillage de milliers d’épaves anciennes et de sites archéologiques submergés dans le monde.
Les vestiges du Titanic gisent à quelque 4000 mètres de fond au large de Terre-Neuve.
L’épave se trouvant dans les eaux internationales, aucun État ne peut revendiquer une juridiction exclusive sur le site. Les Etats ne peuvent en effet exercer une juridiction que sur les épaves se trouvant dans leurs eaux territoriales ou battant pavillon national.
Jusqu’ici, le Titanic ne pouvait bénéficier de la protection de la Convention adoptée par l’UNESCO en 2001, celle-ci ne s’appliquant qu’aux vestiges immergés depuis au moins cent ans.
Désormais, les États parties à la Convention pourront interdire la destruction, le pillage, la vente et la dispersion des objets trouvés sur le site. Ils peuvent prendre toutes les mesures en leur pouvoir pour protéger l’épave et faire en sorte que les restes humains soient traités dignement.
SOURCE www.techno-science.net