Archives par étiquette : marches

MARCHE DU SIÈCLE : Tiens voilà du boudin

logo mini musique LA PARTITION DU BIDASSE
Rémi
FASOL……
Le pote Rémi FASOL vient d’avoir la quille…! Mais il reste un peu perturbé…
La Chouette le voyant un jour en haut du clocher pour hisser les couleurs au son du clairon lui proposa d’animer une rubrique sur la marche du siècle …
Entendez par là – pour ceux qui le peuvent – ….

les marches militaires les plus célèbres ….
Ainsi les paroissiens seront moins perturbés… pour les lecteurs de la Chouette …??? Nous verrons bien….!
Encore que j’en vois au garde à vous et d’autres moins disciplinés qui lancent:
– « Arrête ton char BEN HUR et envoie la zizique….. » On n’est pas de la classe….!
– Laisse camarade à l’armée on disait déjà avec Rémi FASOL vous en aurez vite plein le DO…!
– J’entends bien .. j’entends bien .. MAIS PAS PLUS BAS….!

Le boudin de la légion n’a rien à voir avec ce produit charcutier de ma région.

JUSTE UN MOT POUR LES JEUNOTS
LE CHOURISTE – Qu’on se le dise : La Marche de la légion étrangère  » tiens voilà du boudin » n’a rien à voir avec la chanson paillarde du même nom ….
Comme disait mon éléphant  » con ne se trompe pas de boudin « 
L’anecdote du boudin peut trouver son origine dans la toile de tente roulée sur le sac et qu’on appelait volontiers du nom de ce produit charcutier.
Une version situe l’origine de ces paroles avant l’embarquement de la Légion pour le Mexique. Le régiment étranger est rassemblé pour y parfaire ses préparatifs en vue d’une campagne lointaine aux conditions climatiques particulièrement pénibles.
La tenue est aménagée en conséquence et l’on adopte un paquetage allégé, porté en bandoulière surnommé « boudin » en raison de sa forme.
Na c’est dit..!


LE  BOUDIN
Le Boudin est la marche officielle de la Légion étrangère en France. Il est cadencé à 88 pas/minute, ce qui caractérise le « pas Légion » si lent qu’il oblige la troupe à clore tous les défilés à pied.

Les origines du mot, comme celles du célèbre refrain, sont assez mal connues.
En 1850, chef de musique, compose une première version, arrangée par la suite,  qui deviendra le chant officiel de la Légion sur une musique datant de 1840.


L’anecdote du boudin peut trouver son origine dans la toile de tente roulée sur le sac et qu’on appelait volontiers du nom de ce produit charcutier.

L’origine de ces paroles
(voir ci dessous texte intégral)

Refrain
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus, Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. (bis)

Une version première :

elle situe l’origine de ces paroles avant l’embarquement de la Légion pour le Mexique.
Le régiment étranger est rassemblé pour y parfaire ses préparatifs en vue d’une campagne lointaine aux conditions climatiques particulièrement pénibles.

La tenue est aménagée en conséquence et l’on adopte un paquetage allégé, porté en bandoulière surnommé « boudin » en raison de sa forme.
Apprenant que la Légion étrangère doit être engagée dans ce conflit, le roi des Belges, Léopold II, invoquant le besoin de neutralité de son jeune royaume déjà bien compromis par sa fille Charlotte de Belgique, épouse de Maximilien Ier d’Autriche, Empereur du Mexique, intervient auprès de Napoléon III pour qu’aucun de ses sujets ne participe aux opérations projetées.

L’Empereur acquiesce à cette requête et donne l’ordre de renvoyer en Algérie les ressortissants belges.
Au rassemblement des unités, on fait sortir des rangs les légionnaires concernés et on leur fait restituer le fameux paquetage spécial. Ignorant les raisons diplomatiques de cette réintégration, les légionnaires montrent qu’ils réprouvent l’éviction de leurs camarades belges en chantant avec ironie les paroles célèbres.

Une deuxième version
Cette version semble trouver ses sources dans la diminution des effectifs de la Légion et une décision ministérielle, qui suspend d’une manière générale les engagements volontaires des étrangers et spécifie que les Alsaciens, les Lorrains et les Suisses peuvent seuls obtenir des autorisations.

Cette règle ne fut-elle jamais contournée ? Il est permis d’en douter.
Elle a cependant un résultat : pendant cette période, le remplacement presque total des étrangers de toutes nationalités, au fur et à mesure de leur libération, par des Alsaciens, des Lorrains et des Suisses.
La moyenne d’âge des légionnaires s’en trouve abaissée, car les Alsaciens-Lorrains qui affluent s’engagent jeunes, mais la valeur de la Légion n’en est pas diminuée.

Une troisième version,
C’est celle dite traditionnelle,qui  est généralement reconnue :
Les paroles actuelles ont probablement été adoptées vers 1870. Avant la guerre franco-prussienne, une version remplace le « boudin » par « les rosses ». Lorsque la guerre éclate, la France décide que la Légion étrangère doit y participer. Le roi des Belges, Léopold II, demande formellement que les légionnaires ressortissants de son pays ne participent pas à ce conflit en raison de la neutralité de la Belgique afin d’éviter un « casus belli ».
Le gouvernement français accède à cette demande et les légionnaires en partance pour la métropole chantent à leurs malheureux camarades ces paroles quelque peu désobligeantes.

PAROLES

Refrain
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus,
Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. (bis)
1e sonnerie
Nous sommes des dégourdis,
Nous sommes des lascars
Des types pas ordinaires.
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des légionnaires.
1er couplet
Au Tonkin, la Légion immortelle
À Tuyen-Quang illustra notre drapeau,
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.
2e sonnerie
Nos anciens ont su mourir.
Pour la gloire de la Légion.
Nous saurons bien tous périr
Suivant la tradition.
2e couplet
Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Oublions avec nos peines,
La mort qui nous oublie si peu.
Nous la Légion.
Refrain

IL EXISTE AUSSI UNE VERSION PAILLARDE
LE CHOURISTE

-Tiens, voilà du boudin !
Voilà du boudin !
C’est toujours mieux que d’bouffer d’la scoumoune
C’est l’ivresse
D’une caresse
Rien n’est meilleur qu’un bon boudin !
(C’est l’ivresse
D’une caresse
Rien n’est meilleur qu’un bon boudin !)

« je vous donne l’occasion d’entendre ce court morceau

TOUT SAVOIR SUR LES MARCHES MILITAIRES FRANÇAISES

SOURCES : wikipédia –

logo Rémi FasolRémi FASOL

 

Share Button

MARCHE DU SIÉCLE : La Marche de Radetzky

logo mini musique LA PARTITION DU BIDASSE
Rémi
FASOL……
Le pote Rémi FASOL vient d’avoir la quille…! Mais il reste un peu perturbé…
La Chouette le voyant un jour en haut du clocher pour hisser les couleurs au son du clairon lui proposa d’animer une rubrique sur la marche du siècle …
Entendez par là – pour ceux qui le peuvent – ….

les marches militaires les plus célèbres ….
Ainsi les paroissiens seront moins perturbés… pour les lecteurs de la Chouette …??? Nous verrons bien….!
Encore que j’en vois au garde à vous et d’autres moins disciplinés qui lancent:
– « Arrête ton char BEN HUR et envoie la zizique….. » On n’est pas de la classe….!
– Laisse camarade à l’armée on disait déjà avec Rémi FASOL vous en aurez vite plein le DO…!
– J’entends bien .. j’entends bien .. MAIS PAS PLUS BAS….!

En passant par CUSTOZA … L’horreur aussi marche au pas

JUSTE UN MOT POUR LES JEUNOTS
LE CHOURISTE – Qu’on se le dise : la Marche de Radetzky est bien de Strauss, et même de Johann Strauss . Mais pas le même Johann Strauss que le Beau Danube bleu ; non, l’auteur de cette inénarrable marche est le père Strauss.

La Marche de Radetzky (AM (en) II, 145, opus 228) est une célèbre marche militaire viennoise de Johann Strauss père composée en 1848 en l’honneur du Feld-maréchal autrichien Joseph Radetzky von Radetz (1766-1856), vainqueur de la bataille de Custoza contre les Piémontais en 1848

Particulièrement appréciée des Viennois, une version de concert est traditionnellement interprétée à la clôture du Concert du nouvel an donné par l’Orchestre philharmonique de Vienne.

wiki « je vous donne l’occasion d’entendre ce court morceau enregistré au fin fond de la Chine, interprété par un gigantesque orchestre d’instruments traditionnels chinois et là aussi, on tapa allègrement dans les mains :
Vienne n’a donc pas l’exclusivité !
Cette vidéo vous en donnera une idée… veillez à ne pas mourir de rire ».

barre bleue

Radetzky doit sa célébrité à la bataille de Custoza

 

 

Le comte Joseph Radetzky, est un maréchal autrichien originaire de Bohème, né en 1766, mort en 1858 à l’âge canonique de 91 ans.

Canonique, c’est bien le mot, puisqueRadetzky doit sa célébrité à la bataille de Custoza (au cours de la Première guerre d’indépendance italienne) qu’il remporta – enfin, que remportèrent ses soldats,


La bataille de Custoza où se distingua Radetzky – tableau de Giovanni Fattori, 1880

Raddy restant sans doute tranquillement en arrière, mais bon, il affichait alors 80 printemps, on comprendra qu’il tenait à sa santé bien plus qu’à celle des milliers de soldats qui allaient à l’abattoir –, bataille pour le retour de laquelle Strauss écrivit sa marche triomphale.
Pour ceux que cela intéresse, le côté italien avait aligné quelque 22.000 soldats, le côté autrichien 33.000, et l’on estime que la moitié des combattants – donc 27.000 bonshommes – perdit la vie en seulement deux jours de bataille, disons deux fois douze heures de boucherie, plus de mille cadavres à l’heure, un mort toutes les trois secondes. Il n’y a pas vraiment de quoi taper dans les mains et en fait de triomphe, c’est celui de l’horreur…

Quelques-uns de ceux qui ne sont pas revenus de Custoza et n’ont donc pas entendula Marche de Radetzky en rentrant à la maison… Ossuaire de Custoza

Jamais opposé au recyclage, Strauss réutilisa dans la Marche de Radetzky l’une de ses propres pièces : la Jubel-Quadrille op. 130 , et une chanson à boire viennoise, le Tinnerl-Lied

En réalité, la marche n’a rien de particulièrement martiale, si ce n’est que la version originale commence par quelques roulements de caisse claire.
Quant à la chanson à boire, elle est dans le plus pure style du Yodel, fort éloigné lui-même des faits d’armes !
Vu sous cet angle, il n’y a pas grand mal à accompagner un quadrille puis une chanson de taverne avec quelques clap-claps, après tout, ne serait-ce que pour applaudir posthumement les vingt-sept mille morts de la bataille de Custoza sans lesquels Radetzky n’aurait jamais eu droit à sa Marche et à la célébrité posthume, au moins de son nom.

barre bleue

Cette marche a été adoptée par l’armée chilienne pour ses défilés.

PAS DE CLAP CLAP FINAL AU CONCERT DE VIENNE 2005
LE CHOURISTE -Qu’on se le dise également, la partie de clap-clap n’existe que dans l’esprit des auditeurs, surtout viennois et surtout le premier janvier, qui par tradition tapent dans les mains en rythme sur la Marche qui, par tradition aussi, clôt (presque) toujours le Concert de Nouvel An du Philharmonique de Vienne. « Toujours », car en 2005 Lorin Mazel décidait de s’abstenir d’achever la présentation avec un morceau par trop festif, eu égard aux victimes du tsunami qui avait frappé l’Asie du Sud-Est cinq jours auparavant : on termina donc avec le Beau Danube bleu, dont le flot est assurément moins dévastateur.

SOURCES : wikipédia www.qobuz.com

barre bleue

logo Rémi FasolRémi FASOL

Share Button