–BLOC NOTE
de Papy cook
« De la cuisine simple comme un bonjour«
TOP CHEF… OUI CHEF….
On a souvent parlé de moi dans la Chouette depuis plusieurs années…
Mais moi aujourd’hui, je voulais vous parler de ceux qui m’accompagnent pour vous servir en salle ….
J’étais bien maladroit pour flatter mes collaborateurs quand quelqu’un comme par enchantement m’a envoyé ce message….
J’AVOUE QUE C’EST QUE JE VOULAIS DIRE POUR LEUR RENDRE HOMMAGE … MAIS LA…. C’EST EN MIEUX…. LISEZ….
Nos fidèles lecteurs savent bien que nous n’avions pas oublié ces garçons …
Deux articles à redécouvrir en témoignent :
1 – Origine de l’expression « minute papillon »
2 – Définition d’un loufiat
1- L’origine de cette expression « minute papillon » n’est pas certaine.
Si elle date effectivement de 1900, comme certains lexicographes le pensent, elle pourrait n’être qu’une métaphore sur le papillon qui passe trop rapidement d’une fleur (d’un sujet) à une autre, ce qui explique aussi le verbe papillonner.
Mais selon d’autres elle daterait du début du XXe siècle et aurait une origine plus amusante :
Il existait à cette époque à Paris un café, lieu de rencontre des journalistes qui auraient popularisé l’expression, et dans lequel officiait un serveur qui s’appelait Papillon.
Lorsqu’il était hélé de toutes parts par des clients impatients, il répondait « Minute, j’arrive ! ».
Alors, par amusement, lorsqu’ils voulaient lui signifier qu’il pouvait prendre son temps, les clients lui disaient « Minute Papillon !« .
Le deuxième sens n’est en fait qu’une extension du premier : pour signifier son désaccord avec ce qui vient d’être dit, on demande à son interlocuteur de s’arrêter de parler pour qu’on puisse placer ses objections.
2 – Définition d’un loufiat
Les spécialistes ne sont pas d’accord sur l’origine du mot loufiat qui désigne, à partir de la fin du dix-neuvième siècle, le garçon de café, cette institution parisienne.
On murmure qu’il s’agissait du nom d’un garçon de café devenu assassin ou l’inverse. A l’époque, où bien souvent l’abus de vin et de mauvais alcool rimait avec violence et mauvais coups, ce patronyme avait bien mauvaise réputation.
La réputation est restée et la mauvaise s’est estompée dans la mémoire collective, et, place du tertre, le loufiat continue à prendre les commandes, avec sa casquette de poulbot, son pantalon rayé et ses bretelles, pour le plus grand plaisir des touristes.
Au XIXe siècle, lofiat. Probablement dérivé de l’ancien loffe, « nigaud ». ce terme Vieilli et populaire signifiait : Garçon de café.