CHOUCHINÉ CLUB
Chouchiné club, c’est la rubrique ciné-club… Pour laquelle, je vais régulièrement chiner des films cultes du cinéma.
J’espère vous redonner l’ambiance des salles obscures, le gout des Mikos… sans le bruit des Mentos qui sortent de leurs rouleaux et des becos… du dernier rang….!
LA LIGNE VERTE
Octobre 1932. Pénitencier d’État, Cold Mountain, Louisiane. à l’écart des autres, le bloc E. Celui des condamnés à mort. L’antichambre de l’enfer. Au bout du long corridor vert, la chaise électrique. Miss Cent Mille Volts au répugnant baiser…
Auteur : Stephen King
Peut-on encore écrire des romans en épisodes, comme cela se faisait autrefois? Rédiger dans l’urgence, créer chaque mois le suspense, suivre les réactions de ses lecteurs… Stephen King relève le défi en 6 épisodes
Plus tard un excellent film éclairera ceux qui n’étaient pas au rendez vous….pas au bout de la ligne verte peinte au sol dans le couloir de la mort …celle qui conduit à la chaise électrique ..!.
Résumé du film la ligne verte:
En 1935, Paul Edgecomb est le gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain, affecté au Couloir de la Mort.
Cette année là, parmi ceux qui attendent de passer sur la chaise électrique, se trouve John Caffey, un colosse noir candide et timide, magnétiseur aux dons magiques prodigieux. Il semble avoir le don de guérir …et le prouvera plusieurs fois
Une rencontre qui marquera Paul pour le reste de sa vie…
Sur la ligne verte….. il y a Mister jingles
Chacun se tait… Et Mister Jingles fait ses tours.
Guide spirituel ou animal de cirque, il va et vient dans le couloir de la mort.
Drôle, furtif, insaisissable… Comme s’il possédait un secret… Quelque chose que les hommes ignorent…
Je suis fatigué patron….
« Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d’être seul comme un moineau sous la pluie… Fatigué d’avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi… Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde… »
UN CRITIQUE L’A DIT SUR LE NET
Émotions brutes par Robert Boisclair
Résumé du film
Responsable du bloc E, le quartier des condamnés à mort d’un pénitencier, Paul Edgecomb (Tom Hanks) se lie d’amitié avec un des condamnés, qui semble posséder le don de guérir.
Critique
Je vais faire une chose que je ne fais pas souvent, je ne vais pas donner de note à ce film, car cela serait injuste. Ce film se mesure à l’émotion brute qu’il véhicule et non pas à ses qualités esthétiques ou cinématographiques.
Après un prologue, tout à fait dans le ton de ce que sera le dénouement, et après un bref passage, dans le premier quart du film, dans le train-train quotidien des gardiens du bloc E et un petit flirt avec la comédie, le réalisateur nous entraîne dans le monde merveilleux d’un géant au coeur doux.
Le film bascule alors dans l’univers de cet homme, guérisseur, simplet, peut-être, mais extrêmement bon.
D’ailleurs, dès l’entrée en scène de Michael Clarke Duncan on ressent la bonté du personnage, sa douceur et sa candeur malgré sa stature de géant.
Le réalisateur a réussi à faire un film clairement cassé dans le temps, celui avant l’arrivée du géant et celui après son arrivée.
Brisure merveilleusement bien réussie, qui nous emporte dans un monde où l’émotion brute domine. Préparez-vous à passer, dans la deuxième partie du film, par toute la gamme des émotions de la haine à l’amour en passant par la pitié.
Sortez vos mouchoirs, car les larmes occupent une grande place chez le spectateur, même le plus endurci. Je n’ai cessé de m’éponger les yeux de toute la deuxième partie. Dure, dure la vie de critique!
Le réalisateur a évité le piège de faire un autre La Dernière Marche. Ici, pas de débat sur la peine de mort, pas de prise de positions pour ou contre.
Le film est tout le contraire d’un film politique ou démagogique sur le sujet.
C’est un film sur des hommes qui voient leur métier, celui de bourreau, non pas comme un instrument pour assouvir leurs bas instincts, mais comme le lieu de la dernière chance pour ceux qui n’en ont pas toujours eue autant. D’ailleurs s’il y a une question que le film soulève c’est celle de l’utilisation de la justice: instrument de vengeance ou de pardon?
C’est un film sur l’amour, le pardon, la droiture, la fierté, mais aussi sur les faux-pas que chacun d’entre nous fait, parfois, lorsqu’il cherche à combler son manque d’amour : la haine, la jalousie, le sadisme, l’étroitesse d’esprit.
Magnifique Michael Clarke Duncan.
Il faut absolument mentionner, même si sa performance était inégale par moments, le travail de Michael Clarke Duncan.
Il réussit à combiner intensité et fragilité, douceur et candeur d’un être abandonné à lui-même dans un rôle casse-cou. Chapeau monsieur Duncan! Je m’en voudrais de passer sous silence également la performance de David Morse, excellent, ainsi que du reste de la distribution qui offre des performances de grande qualité.
– « Trouvez vite une vidéo de La Ligne verte, vous pleurerez à chaudes larmes, et en ressortirez avec l’impression que le monde dans lequel nous vivons n’est pas aussi corrompu que le bulletin de nouvelles du 20 heures nous le laissent croire tous les soirs. »
– « L’acteur de John Caffey ; Michael Clarke Duncan est mort le 03 09 2012 d’une crise cardiaque à 54 ans,
et moi, je suis détruit de voir l’acteur de mon film préféré s’effacer…
– PAPY VIDÉO –
– LA LIGNE VERTE
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