Bloc note de LADY LADINDE
« Et si je ne voulais pas mourir idiote »
Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote… Aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part…. De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique » Et si je ne voulais pas mourir idiote »
« Les hommes doués d’intelligence ont une soif d’éducation semblable à la soif de pluie qu’éprouve un champ de culture... » Je te dis pas…! pour les femmes … c’est encore pire
AUJOURD’HUI LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR L’EXPRESSION : « ELLE N’EST PAS A PRENDRE
|
– LADY LADINE …Elle est de très mauvaise humeur.
« ELLE N’EST PAS A PRENDRE AVEC DES PINCETTES »
– Elle est très en colère…. On le dit aussi quand quelqu’un est très sale, répugnant, méprisable, ignoble.
– Précise…! Tu vois bien que je suis pas en jambes…. j’ai les pilons meurtris …!
Tu peux comprendre ça non père DODU…!
– Tu me traitais de sale … et de garce…?
Ou de sale garce..?
-Tu vois je te le disais…!
– Moi je crois qu’elle est mal baisée
– De quoi on m’appelle…?
-NON NON ..NON on disait avec Gaston que votre dame elle n’est pas à prendre avec des pincettes
– Ah OUI…! En ce moment, « elle est à prendre avec des gants »… Mais c’est seulement depuis que Simone est morte…!
– C’est une parente…?
– C’ est toi qui traite ma copine SIMONE de dinde….
Attention Gaston…! Je sais que tu ne vas pas toujours à la pétanque … je pourrais en raconter à ta femme Finette…!
– Laisse Gaston…. Elle a les boules…!
Essayons de comprendre d’où vient cette expression
« A ne pas prendre avec des pincettes »
Lorsque le mot pincette est apparu il y a quelques siècles, il a désigné deux choses de taille très différente. La première était une petite pince à épiler et la seconde était cet instrument de métal à deux branches permettant de déplacer des bûches et tisons dans le feu, sans se brûler.
Celle utilisée dans la cheminée permettait donc, au sens large, de ne pas saisir directement quelque chose qu’il n’est vraiment pas souhaitable de toucher comme ce serait le cas de quelqu’un qui serait répugnant pour cause d’hygiène déplorable et qu’on ne prendrait, s’il le fallait vraiment, mais d’un air forcément dégoûté, qu’avec des pincettes.
– AH OUI… C’est de cette image de quelque chose qu’on évite de toucher que l’expression est apparue au début du XIXe siècle avec le premier sens indiqué, la saleté s’étendant ensuite, au figuré, aux esprits malsains.
Et c’est au milieu du même siècle que l’usage pour désigner une personne très en colère est apparue, celle-ci ne devant évidemment être approchée, touchée, qu’avec un maximum de précautions.
On pourrait se dire que l’expression normale devrait être « il est à prendre avec des pincettes » signifiant « il ne faut surtout pas le toucher directement ». Mais la négation renforce le côté repoussant de la personne en voulant dire qu’il n’est pas souhaitable de la prendre, même avec des pincettes.
– Vous avez fini avec vos messes basses dans votre coin tous les deux comme deux abrutis…… j’entends rien de ce que vous dites…?
– C’est l’âge.. à la maison c’est pareil….
Allez vient ma poule.. on rentre … et tu la fermes…!
– Quoi…?
– JE DISAIS …. « LAISSE LES AUX BOULES ….
ON RENTRE A LA FERME…! »
LADY LADINDE
“La vieille ne voulait pas mourir car elle en apprenait tous les jours”