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Savez vous qui est DIOSCORIDE…?

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les potes doivent être éclairés

CHRONIQUES CHOUCROUTE

par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …..

Aujourd’hui découvrons ensemble  qui est ce médecin grec
DIOSCORIDE Pedanios

 

DIOSCORIDE Médecin grec (40 -90) par Sebastinao RICCI peintre vénitien (1659 1734)

DIOSCORIDE Pedanios

Médecin grec (vers 40 – vers 90)

Pendant près de quinze siècles, l’œuvre de
Dioscoride est restée une des principales référence en botanique médicale.
Elle est aujourd’hui un document unique pour l’étude de la botanique de l’antiquité.

Peu de temps après le début de l’ère chrétienne, nous voyons la pharmacie naître avec Dioscoride.
Jusque là ce sont les médecins qui préparaient les
médicaments avec des plantes médicinales achetées chez les herboristes ou rhizotomes et avec des produits chimiques achetés chez des droguistes ou pharmacopoles.

Nous sommes à une époque ou ces pharmacopoles vont se transformer en pharmaciens; toutefois s’ils fabriquaient les médicaments ils les vendaient non aux malades, mais aux médecins.

C’est Dioscoride qui va fournir aux pharmacopoles les bases scientifiques de leur métier.

Sa vie

Dioscoride est un Grec d’Asie Mineure, né vers 40 après J-C à Anazarbus en Cilicie actuellement le sud de la Turquie.
Il fit ses études à Alexandrie, puis à Athènes, où il fut l’élève de Théophraste.

S’étant rendu à Rome, il y devint médecin militaire, ce qui lui permit de suivre les légions romaines dans une grande partie de l’Europe (de 54 à 68 ap. J. C.) :
Italie, Gaule, Espagne, Afrique du Nord. Il put ainsi recueillir au passage une riche collection de plantes et d’observations.

Le « De Materia Medica » de Dioscoride…

 « De Materia Medica » de Dioscoride Description Ce livre est un parfait exemple du transfert des connaissances au fil des siècles. Au Ier siècle, le médecin et apothicaire grec Dioscoride, considéré comme le père de la pharmacologie, écrivit un document majeur sur la botanique et les remèdes. L'ouvrage fut traduit en arabe au Xe siècle, à l'époque d'Abd al-Rahman III (891−961), calife de Cordoue. En 1518, Antonio de Nebrija réalisa la première traduction en latin de l'ouvrage en Espagne, à l'Escuela de Traductores de Toledo (École de traducteurs de Tolède).

Ce contemporain de Pline l’Ancien est célèbre par son herbier connu sous le nom de « DE Materia Medica », description de plus de six cents plantes et presque 1 000 remèdes qui est aussi la source principale de connaissance en matière de plantes médicinales durant l’Antiquité.

On pense qu’il l’a rédigé vers 60 après J.-C., qu’il a été médecin militaire sous les règnes de Claudius Ier et de Néron.
L’ouvrage de botanique écrit en grec est plus connu sous son nom latin :

« DE Materia Medica ».

Il eut la plus grande influence dans l’histoire de cette discipline. Il décrit l’utilisation médicale de 1 600 produits, les trois cinquièmes sont des végétaux, le reste des animaux et des minéraux. Il donne le nom populaire de chaque espèce (avec leur synonyme en latin, en grec, souvent également en égyptien, en perse, en syrien, en espagnol), et les décrit brièvement, il indique leurs vertus et comment les récolter.

Il cite ses essais soit sur lui-même, soit sur les soldats de Néron; en cela c’est un travail remarquablement original. En ce qui concerne les animaux, on sent qu’il les connaît mal, car il raconte à leur sujet les superstitions les plus absurdes.
Par contre les sels de fer, de cuivre, de plomb, de soufre, d’antimoine et d’arsenic n’ont pas de secret pour lui. Il tente de donner, lorsqu’il le peut, leur distribution géographique.

Une quarantaine de remèdes mentionnés dans cet ouvrage figure toujours dans la pharmacopée moderne.

Le De Materia Medica est avant tout un ouvrage médical et Dioscoride ne s’intéresse que peu à la botanique en tant que telle, il préfère l’observation directe à la répétition de ouï-dire et critique les ouvrages de ses prédécesseurs à l’exception toutefois de Crateuas (médecin de Mithridate).

Le Dioscoride de Vienne ou codex Anicia Juliana est un des plus anciens manuscrits grecs du traité Peri hulês iatrikês.

Dans les siècles suivants, cet ouvrage sera abondamment recopié, en grec d’abord. Un fragment de manuscrit précoce, le Michigan Papyrus, laisse penser que l’œuvre originale de Dioscoride ne comportait pas d’illustration.
Lors des copies des ajouts sont parfois effectués ( des extraits de Galien et du Rhizotomicon de Crateuas (médecin de Mithridate).

La plus ancienne copie illustrée de ce traité a été découvert à Istanbul en 1560 datant probablement de 512 ou 513. Cette version est conservée aujourd’hui à Vienne.

Ce manuscrit magnifique aurait été offert pour l’anniversaire de Juliana Anicia, fille de l’empereur de Constantinople Anicius Olybrius.

Le manuscrit de Naples, de la fin du 7e siècle, hérite de la même lignée d’illustrations.


Le De Materia Medica sera également traduit en latin et en de nombreuses langues européennes et orientales.
De nombreux sites de copie existent, de l’Europe à l’Asie Centrale. Ces copies et ses traductions seront elles même les modèles de nouvelles copies et traductions… aboutissant au fil des siècles en Europe à une dégradation progressive du contenu.

Grâce aux contacts avec la grande civilisation Arabe, alors dépositaire des savoirs de l’antiquité, un retour à des textes plus fidèles à l’original sera possible.

Jean de La Ruelle (1474-1537), le traducteur français de cet ouvrage, était médecin de François Ier.

Avec d’autres, il contribua à ramener la pharmacologie des recettes compliquées des Arabes aux sources de la nature.

Cet important ouvrage fut très utilisé au Moyen Âge dans sa traduction latine du VIe siècle.
Il fut imprimé en version latine à Colle en 1478 et en grec à Venise chez Alde Manuce en 1499.
Il devait faire ensuite l’objet de nombreuses éditions à travers tout le XVIe siècle.

Au XVIe siècle, le retour aux Anciens conduit à une étude plus exacte des plantes.

Les études de botanique, connexes avec la médecine, connaissent ainsi une véritable renaissance, laquelle est surtout due à la vogue de l’auteur grec Dioscoride.
Dioscoride est mort vers 90 .

SOURCE :

http://medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/dioscoride.htm

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RETRO :

C’est du même tabac…..

POTACHE

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La Châtaigne représente la vertu protégée par ses piquants.


L’HOMME DES BOIS
Bloc Note de GUI7

Dans les méandres de l’internet au cœur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
C’est ainsi que j’ai découvert l’origine de mon nom.
Malgré sa consonance bien française, GUI7 est d’origine germanique et se traduit: « celui des bois  »
Ceux qui connaissent mon amour de la terre et de toutes les créatures de l’univers ne s’en étonneront pas.
J’ ai ainsi compris que quelque part dans la généalogie de ma famille, il y avait l’homme, qui avait vu l’homme, qui avait vu l’ours….!
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LES VERTUS DE LA CHÂTAIGNE

 

LE CHÂTAIGNIER… c’est l’ancien nom du chêne…..

Châtaignier vient du latin castanea.
Castanea était l’ancien nom des chênes avant de désigner le châtaignier.

Le châtaignier fleurit de juin à juillet ; les fleurs mâles répandent alors une odeur caractéristique.
Ses fruits, les Chataignes, sont ramassées à partir du mois d’octobre.
La châtaigne est le fruit comestible du châtaignier.
On appelle marrons les châtaignes grosses, rondes et non cloisonnées, mais ce n’est pas une espèce distincte (sauf si l’on parle de marron d’Inde, variante toxique).

Les châtaignes sont protégées par une enveloppe hérissée de piquants : la bogue. A l’intérieur de chaque bogue, il y a trois châtaignes.

La châtaigne est l’un des fruits de l’automne typique de certaines régions : Corse, Ardèche

« L’arbre à pain » ou « arbre à saucisses »

Aujourd’hui plutôt délaissée, la châtaigne fut longtemps la base de l’alimentation humaine dans des régions entières.
On appelait, d’ailleurs, le châtaignier « l’arbre à pain » mais aussi « l’arbre à saucisses » car les châtaignes servaient aussi à l’alimentation des porcs

Les bienfaits de la châtaigne

La châtaigne fait partie des fruits les plus énergétiques et grâce à sa consistance et à sa richesse en fibres, elle est très rassasiante.
Elle contient une grande quantité de vitamines B essentielles à la bonne assimilation de l’énergie.
La farine de châtaigne contient plus de 75 % de glucides ce qui en fait un aliment énergétique.
La châtaigne bat des records de teneur en potassium (600mg/100 g) et en fer (1,3 mg/100 g), des nutriments indispensables au bon fonctionnement musculaire.
A consommer en début d’hiver, ça tombe bien c’est la saison de la châtaigne.

Pharmacologie
Le Miel de Châtaignier améliorerait la circulation sanguine.
Ses fruits, les châtaignes, sont utilisées pour lutter contre l’anémie, la coqueluche, la toux, les diarrhées, les rhumatismes ( en la conservant seulement dans une poche ) et les fièvres.
Elles auraient des propriétés reminéralisantes et toniques.
Ces fruits hautement nutritifs se consomment depuis le début de l’Antiquité.

D’après Sainte Hildegarde de Bingen
« La châtaigne est utile contre toute faiblesse qui est dans l’homme. Mangez-en souvent, avant et après le repas, et votre cerveau se développe et il est rempli. Vos nerfs se fortifient et ainsi passera le mal de tête. » (Daniel Maurin, Les Remèdes, éditions Mame, 1992.).
Il paraitrait également que sept châtaignes soigneraient les hémorroïdes, en les conservant jusqu’à la guérison totale.
Son odeur repousserait également les insectes tels que les mouches.
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Le châtaignier fut importé en France par des moines d’Asie Mineure (Liban).

Ils en plantèrent dans les Cévennes puis en Bretagne, où il sauva les populations de la famine.

Dans la mythologie grecque, la châtaigne était le « gland de Zeus ».
Les Grecs les surnommèrent aussi noix d’Héraklès.

Les Celtes, à  cause de ses feuilles dentelées en forme de lance, l’ont comparé à un guerrier incorruptible, il symbolisait pour eux l’inflexibilité des lois célestes et terrestres, la justice des dieux et des hommes.

Chez les Chrétiens, la Chataigne représente la vertu protégée par ses piquants.

Sur la Cathédrale d’Amiens, on retrouve une gravure d’un hérisson avec celle d’une chataigne, dont Fulcanelli, alchimiste, la compare à la Pierre Philosophale .

En Gallicie, La Châtaigne a pris une importance tellement importante qu’une fête païenne lui est également consacrée nommée « Magosto ». Il s’agit d’une fête païenne qui a été christianisée et qui, comme presque toutes les fêtes agraires, remonte à la préhistoire.

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Connaissez-vous la légende ?

Dans certaines régions de Bretagne, on dit : « que lorsque Dieu a créé le châtaignier, le Diable voulut l’imiter mais ne réussit qu’à faire le marronnier. »

« Chaque châtaigne que nous mangeons est une âme libérée du purgatoire.
 »

Selon les croyances anciennes, la châtaigne était le symbole de l’âme des défunts.
Chaque châtaigne que nous mangeons est une âme libérée du purgatoire.

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La vie du châtaignier

Le châtaignier est un arbre qui, comme le chêne, peut vivre jusqu’à 500 ans.  Il mesure jusqu’à 15 mètres voire 30 et peut atteindre 1 mètre de diamètre ! 

Il pousse entre 400 et 800 mètres d’altitude car il a besoin d’eau  et de chaleur en été mais il craint le gel ! Il aime aussi les sols frais et profonds et déteste le calcaire. C’est la raison pour laquelle il pousse spontanément  en abondance dans des régions comme les Cévennes, la Dordogne, dans l’Ardèche,  en Corse…etc.

L’arbre fleurit durant le mois de juin. Les fleurs mâles répandent alors une forte odeur de sperme.

LE MIEL DE CHÂTAIGNIER

C’est la période où les apiculteurs placent leurs ruches dans les châtaigneraies pour que les abeilles butinent les fleurs, favorisant ainsi d’une part, la pollinisation et la fructification, tout en fabriquant, d’autre part, du délicieux miel de châtaignier  à la couleur rouge ambrée et aux vertus multiples…

LE CHOURISTE– Son goût fort et corsé, légèrement amer, est recherché des amateurs. Il est connu pour ses vertus  toniques.
Il serait aussi reminéralisant car riche en fer, faciliterait la circulation sanguine, serait bénéfique pour les rhumatisants et pourrait même stopper les maux de tête. On dit aussi qu’il serait bénéfique pour lutter contre l’ostéoporose.
 

A Noter : En tous les cas si vous êtes convalescents, deux cuillères à soupe par jour dans vos tisanes ou sur vos tartines, vous permettront de vous remettre sur pied !

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Le bois de châtaignier

Usages
Le bois de châtaignier est un bois dur qui servait autrefois pour fabriquer des parquets, des éléments de charpente ou des meubles…..mais aussi pour la tonnellerie, le bois de mine et pour les échalas dans les vignes.
Il était également utilisé pour la fabrication des cercles de barriques.

Après la coupe,il produit des tiges régulières et faciles d’emploi.
Autrefois, lors de l’ apogée de sa culture au XVI° et XVII° siècle, il  était utilisé en vannerie associé à l’osier, pour la fabrication de nasse pour la pêche ou de manches d’outils, en support comme tuteur pour la vigne par exemple,
C’est un bois apprécié des sculpteurs.
C’est également avec le bois de Châtaignier que l’on produit les célèbres « castagnettes ».

Il était présent à toutes les étapes de la vie du cévenol.
Dans les Cévennes, on fabriquait traditionnellement dans son bois les berceaux et les cercueils.
Enfin, sa richesse en tanins a permis aussi de l’utiliser pendant longtemps pour tanner les peaux.

– « On peut aussi avec elle, tanner le cuir des autres….!
La châtaigne est en effet le nom populaire donné à un coup de poing.
La castagne étant elle, une vraie bagarre
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Auprès de mon arbre….
le châtaignier



Méditer sous cet arbre:
Pour trouver un équilibre dans ses pensées et ses actes et par conséquence dans la société.

Dans le langage floral:
les fleurs du châtaignier désignent la justice et l’équité.
Symbolique du châtaignier :
C’est un symbole de vérité, de vigueur , de générosité et de justice.(Parfois dure et sévère)

 

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– On dit que dans le passé, le jour de leurs noces, les mariées recevaient en cadeau des châtaignes, comme symbole de prospérité et de bonheur.

Le Seigneur fait pousser les remèdes dans le sol, et quelqu’’un de raisonnable ne les dédaigne pas», peut-on lire dans la Bible


« – Ce vers lisant est agaçant…
il veut toujours briller et tout savoir…
Pardonnez le.. »

 

La Chouette a déjà craqué pour le clou de girofle
un article lui est
consacré

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L’ HOMME DES BOIS

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