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PEINTURE : Les trois grands âges de la vie

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logo lardon 1L’ART ET LA PALETTE AU CHOU :

LES TROIS GRANDS ÂGES
DE LA VIE


DANS NOTRE RUBRIQUE NOUS VOUS INVITONS AU COEUR DE LA RENAISSANCE VENITIENNE
au moment où Giovanni Bellini meurt en 1516.
Titien se trouve en position de lui succéder à la tête des peintres vénitiens. Dans l’année et les décennies qui suivent, il travaillera à consolider cette position, en affirmant sa suprématie sur la génération suivante, elle aussi remarquablement doué
Dans ce contexte nous braquerons le projecteur sur le thème qui préoccupe les potes âgés : Le déroulement du temps…. traité par Giorgione, et Titien…!

Trois étapes symboliques que sont l’enfance,
la maturité et la vieillesse…..

Dans la première moitié du XVIe siècle, L’art vénitien de la grande période, au développement parallèle à celui de Rome, est entre autres le fait de deux maîtres :
Giorgione et  Titien.

Le déroulement du temps est un thème récurrent chez les artistes.
Pour le signifier, les peintres ont souvent choisi de peindre l’homme dans les trois principales étapes de sa vie.
Trois étapes symboliques que sont l’enfance, la maturité et la vieillesse.
A ce  cycle de la vie il est aussi facile d’accoler le cycle des saisons : le printemps et la jeunesse, l’été et la maturité, l’automne et la  » grande maturité « , l’hiver et la vieillesse.

logo lardonLes âges de la vie sont une conception consistant à diviser la vie en plusieurs périodes.
Les conceptions de l’antiquité classique
On distinguent les Trois grands âges de la vie aux Quatre âges de la vie.
Les Trois grands âges de la vie sont :

  • la jeunesse associée à l’innocence,
  • l’âge adulte associé à la maturité
  • vieillesse associée à la sagesse.

Les Quatre âges de la vie distinguent:

  • l’enfance,
  • l’adolescence,
  • la maturité
  • la vieillesse.

Les Pères du désert appliquent les trois grands âges de la vie à la vie spirituelle :

  • la connaissance de soi (notamment la reconnaissance de sa propre faiblesse)
  • celle du prochain (notamment la communion fraternelle)
  • celle de Dieu (par la prière).

L’expression de Troisième âge, utilisée aujourd’hui comme euphémisme de la Vieillesse, renvoie à cette conception.

Au cœur de la peinture de Giorgione se trouve sa conception
nouvelle de l’ombre.

 


Giorgione: Les trois âges de l’homme (1500 – 1505) (Huile sur panneau, 62 x 77 cm) est maintenant dans la Galleria Palatina (Palazzo Pitti), Florence.

L attribution de ce tableau est vivement débattue.

Au cœur de la peinture de Giorgione se trouve sa conception nouvelle de l’ombre.
Certains pensent que le peintre le tenait de Léonard ; et comme ce dernier résidait en 1500 à Venise, peut-être exerça-t-il en effet quelque influence
L’influence de Léonard de Vinci se reconnaît sans peine dans la façon dont les formes doucement éclairées émergent de l’obscurité. Elle est, en outre, évidente dans la figure du vieil homme qui se retourne et le choix de physionomies types fortement contrastées.
Mais les acteurs de cette scène sont-ils de personnages anonymes, et peut-on considérer qu’on a affaire ici à une peinture de genre intégrant certains procédés formels de l’art du portrait ? Ou s’agit-il plutôt d’un triple portrait, et le peintre a-t-il élargi un format traditionnel pour accueillir plusieurs protagonistes ?

L’extraordinaire confusion qui a toujours entouré l’attribution d’un certain nombre d’œuvres majeures apparentées au style tardif de Giorgione indique bien le rôle charnière que celui-ci joua dans la peinture vénitienne, et son importance dans la formation de Titien

 Titien est le peintre le plus admiré de toute l’Europe au XVIe siècle

logo lardon DTiziano Vecelli dit Le Titien, est âgé d’une vingtaine d’années, quand il achève  la composition des Trois âges de l’homme, l’une de ses toiles les plus célèbres.
En 1512, le Titien se trouve à Venise. Il y est arrivé très jeune, à 9 ans, en compagnie de son frère, et travaille dans l’atelier de Giovanni Bellini, le peintre le plus en vue à Venise.

Il fait aussi la connaissance d’un autre grand peintre, Giorgione, qui devient son fidèle ami jusqu’à sa mort en 1510.
Il se consacre dans un premier temps à l’achèvement des différentes toiles de son ami.

.
Dans  » Les trois âges de l’homme « , Le Titien développe cette vision cyclique de l’homme,

héritée de l’Antiquité.
Son langage pictural témoigne ici d’une grande maturité malgré son jeune âge
( il est alors âgé d’une vingtaine d’années lorsqu’il peint ce tableau).
Dans une belle « mise en scène », une composition d’une grande modernité,
il montre avec une grande finesse, les peurs et les désirs à différents âges de la vie .

Sur la gauche du tableau, la jeunesse est représentée sous les traits d’un couple assis sous un arbre « tout en feuilles » ; ils se regardent l’un l’autre ;
à droite, en symétrie, trois petits anges grassouillets protègent leur pureté en toute innocence ;
à l’arrière-plan, devant un arbre mort ou presque, un vieil homme regarde deux crânes ( des  » vanités » qui sont symboles de la finitude de l’homme)

Un sujet d’une grande modernité montrant les peurs et désirs à différents âges de la vie dans un tableau saisissant de finesse et de mise en scène. Il sera l’une des pièces qui inspirera le plus les peintres au XVIème siècle.

Allégorie du temps gouverné par la prudence

 » Allégorie du temps gouverné par la prudence »

Quelques années après Titien réalise ce portrait de trois hommes et de trois animaux.

Au-dessus de leurs têtes on peut voir une devise en latin:

ex praterito praesens prudenter agit nefutura actione deturpet, qui veut dire:

« informé du passé le présent agit avec prudence, de peur qu’il n’ait à rougir de l’action future ».

Les trois visages représentant
Les 3 moments de la vie :

la vieillesse, la maturité et la jeunesse.

Les animaux et leur symbolique :

  • le lion : force et puissance,
  • le loup : solitude,
  • le chien : l’apprentissage.

Le Titien
 » Allégorie du temps gouverné par la prudence »

1565-1570
Huile ( 76 x 69 cm)
National Gallery – Londres

SOURCES: http://l-ocre-bleu.fr/histoiredelartetartistes/les-ages-de-la-vie-en-peinture/http://www.artdb.com/fr/theme/ages-de-la-vie/onglet/1http://www.aparences.net/ecoles/la-peinture-venitienne/la-grande-renaissance-venitienne/

Collagène marin - acide hyaluronique 60 gélules

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Histoire et origine du collagène et de l’acide hyaluronique
Le collagène est une glycoprotéine fibreuse présente dans toutes les structures du corps : peau, cartilages, tendons, ligaments et tissus conjonctifs. Il assure la cohésion, l’élasticité et la régénération de tous ces tissus mais sa quantité diminue avec l’âge.
Son usage est fréquent depuis longtemps en Asie, où les solutions de collagène sont absorbées par des millions de personnes. Il permet une bonne élasticité de la peau et possède une action sur le développement cellulaire et sur la régénération tissulaire.

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La recette du Baccalà mantecato de VENISE

  DENISE ….. l’apérol est permis pour la cuisinière qui prépare ta recette Vénitienne du Baccalà Mantecato

VENISE éternelle DENISE….
On te laisse rêver à tes bars à vin appelés « bacari »; on te laisse y boire debout et dans la rue  « l’ombra »(verre de vin) ou le spritz; en mangeant des cichettis…..

On renonce aux fleurs de courgettes et on fonce en cuisine préparer la super recette….

La recette du  Baccalà mantecato

Une recette vénitienne qui renouvelle
la brandade de morue.

 La Baccalà mantecato est servie dans les trattoria qui entourent le marché aux poissons de Venise. On peut la comparer à une brandade de morue sans pommes de terre. Légère, parfumée grâce à l’ail et à l’huile d’olive, elle peut être servie en apéritif, en entrée ou même en plat.

Pour 4 personnes

– 1 kg de morue salée
– 1/2 litre de bonne huile d’olive
– 2 cuillères à soupe de crème fraîche
– 2 gousses d’ail
– 1 pincée de noix de muscade râpée
– 1 paquet de polenta précuite (ou du pain grillé)

La veille : mettre la morue à dessaler dans un mélange d’eau et de lait pendant 24 heures. Renouveler le mélange quatre fois.

1. Mettre la morue dessalée dans un fait-tout. Recouvrir d’eau froide et porter à ébullition. Baisser le feu et laisser frémir 20 minutes.
2. Égoutter la morue, la laisser refroidir.
3. Effeuiller la morue en prenant bien soin d’ôter toutes les arrêtes.
4. Placer la morue effeuillée dans le bol d’un robot, mixer, ajouter les gousses d’ail épluchées et, petit à petit, l’huile d’olive jusqu’à ce que le mélange atteigne la consistance d’une  purée épaisse.
5. Ajouter la crème fraîche et la muscade. Mélanger à nouveau. Réserver au réfrigérateur.

 

A ce stade, on peut choisir de servir la baccalà froide sur des tranches de pain grillé (chaud), arrosée d’un filet d’huile d’olive. Mais c’est quand même bien meilleur avec de la polenta:

6.
Préparer la polenta comme indiqué sur la boîte. La placer dans un moule à cake et la laisser refroidir.

7. Lorsque la polenta a refroidi, la démouler, la couper en tranches et les passer sous le grill du four.
Epicerie et saveurs8. Servir la morue froide sur les tranches de polenta grillée brûlantes, arroser d’un peu d’huile d’olive.

wikipédiatre modérateur détracteur en chef

– « C’est à quelle heure qu’on mange..? « 

Denise est une passionnée de couture pour ses costumes ...mais connait aussi VENISE comme sa poche..Bon à savoir..!

 

 

 

DENISE

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Reflets vénitiens…

Pour musique d’ambiance –  Rondo Veneziano :


Qui n’a pas entendu parler des célèbres « acqua alta » dont Venise doit subir les assauts destructeurs, de plus en plus fréquents, au fil des ans ? Ces marées hautes transforment en lac la Place St Marc et ses abords, en servant de piscine aux mouettes locales, qui remplacent alors les incontournables pigeons ! pour la plus grande joie des photographes de tous poils (venus normalement immortaliser les élégants costumés qui constituent le spectacle quotidien du Carnaval annuel).


Autre sujet de photos tout aussi magnifique, lorsque les lumières féeriques des Procuraties se reflètent dans les ondes vespérales, ou que les masques les plus courageux se hasardent à parader sur les bords de ces miroirs éphémères, pour s’y contempler « à l’envers » (à l’instar de Narcisse, amoureux de sa propre image)…
Il est vrai que le Carnaval de Venise, en sa magnificence, a quelque chose de très narcissique : des gens de tous âges, et de toutes conditions sociales,( français à 60%),travaillent toute l’année d’arrache-pied, pour se confectionner des tenues de rêve,qui seront portées quelques jours, dans le froid et les brumes humides de la lagune, pour émerveiller les touristes du monde entier, venus les féliciter ! Quoi de plus encourageant et de plus gratifiant, en effet, que les « oh », et les « merveilleux » , fusant de la foule compacte, sur son passage ?
Les flashes vous éblouissent de tous côtés pour que des albums soient ensuite vus sur tous les continents…on se met à exister, on devient la reine d’un jour, la vedette d’un show imaginaire, (alors qu’autrement, on n’est qu’un simple piéton sans importance, transparent) !

John Potter création photographe américain avec Denise et ses copines pour stars

Sensation unique, magique…Mais le miroir, on l’a aussi en mains, très souvent, (au lieu de l’éventail et de la marotte-réplique de son costume); et le jeu consiste à se faire prendre, par les objectifs les plus compétents,en train de s’y contempler…les plus beaux yeux de Venise sont ainsi fixés sur la pellicule, en laissant planer le mystère …qui se cache derrière ces masques énigmatiques ?
Un jeune éphèbe, ou une mémé dynamique ? Mieux vaut ne pas détruire la poésie, c’est pourquoi le silence est de règle !
Un petit geste de la main, un hochement de tête, une révérence discrète,voilà le seul langage que s’autorisent les costumés, pour ne pas briser le conte de fées !
 » Miroir, joli miroir, qui est la plus belle » ? on a toujours l’âge du chat botté et de peau d’âne, de Pierrot et Colombine, des Fées et des Princesses en robes couleurs du temps…la Beauté est immortelle, et on en a besoin pour faire face aux aléas de la vie .

Je salue ici tous les artistes, anonymes ou connus, qui nous permettent, chaque année, de nous revoir sur leurs sublimes sites de partage de photos (flickr ou pbase) pour prolonger notre rêve au-de la de la semaine magique que nous vivons en direct; et émerveiller tous les petits et grands enfants qui ne pourront jamais y faire le voyage…

Pour vous en mettre plein les yeux voila des adresses de photographes carnavaliers : Bostjan  René Hoff, Daniel Hans, Alain Guillemet, Yves Phelippot, Claude Barrère, Gérard Caverivière, François Vilette, Christian Lallier , Raffy , Patrick Nemodus, La bible Venitienne  de Claude Barrère etc …..
avec lesquels, nous espérons mieux illustrer …ce modeste  article. 

 Denise est une passionnée de couture pour ses costumes ...mais connait aussi VENISE comme sa poche..Bon à savoir..!DENISE (mes autres articles sont dans le menu  catégorie « chou les tropiques »)

wikipediatre est aussi à la technique du blog et de ses partenaies Pour vous être agréable , nous vous proposons d’accéder à l’album photo de photographes professionnels pour vous permettre d’ admirer leurs œuvres.
Il vous suffit de cliquer sur leur nom  où un lien est positionné

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Spritz, vous avez dit Spritz ? (à vos souhaits).

carnet de VOS VOYAGES à quand le votre...!LA GASTRONOMIE VÉNITIENNE par Denise

Denise… n’est pas sourde….Elle a entendu notre appel et n’a pas voulu laisser ce dimanche sans rêverie.. MERCI …! .

Spritz, vous avez dit Spritz ? » (à vos souhaits)……
Non ce n’est pas de rhume qu’il s’agit, ni de rhum …mais on approche…c’est une spécialité vénitienne, qui se déguste à l’apéro ,entre copains, chics (en costumes de marquis et marquises poudrées) au célèbre Florian, sur la Place St Marc , entre chien et loup, à l’heure où les lumières flamboyantes du soleil couchant créent des reflets magiques… avec quelques grosses olives… (et une poignée d’euros… )
Ou bien dans les petites œnothèques des ruelles animées, un peu partout, mais surtout près du Rialto, dans le quartier du marché…avec des « chicettis « (sortes de tapas italiennes à base de poisson)…et une bourse modeste, même plate.

A chacun son style…!mais le résultat, différent selon la noblesse des ingrédients utilisés, est toujours excellent, et festif.
Vous aimeriez la recette ? Facile…si vous êtes italien, alors vous trouverez le fameux APEROL (marque déposée) créé à Padoue en 1918, qui est un « bitter » italien, rouge orangé, préparé à base de rhubarbe, gentiane, oranges amères, herbes aromatiques des montagnes proches, et alcool (de 6° à 11°). C’est la base. On y ajoute du vin blanc local (« prosecco » ) excellent, et de l’eau gazeuse, en proportion d’un 1/3, 1/3, 1/3.

. On peut aussi utiliser du mousseux ou du champagne, et ajouter comme déco une rondelle d’orange posée sur le côté du verre, et des glaçons (en été)…Si on n’a pas cet apérol, on peut mettre aussi du CAMPARI, qu’on trouve partout en France, et ce sera un peu plus amer, mais vraiment appètent quand même

Cela se sert avec des tranches de pain grillé, sur  lesquelles on pose de la brandade de morue, ou  des tomates confites, des petits fonds d’artichauts  tendres, crus, des pâtés divers, des fruits de mer,  des légumes à l’italienne, avec des anchois, des  bouchées de polenta avec du prosciutto (jambon  sec italien en très fines lamelles), des sardines au  vinaigre (autre spécialité),des tuiles au parmesan,  ou des charcuteries locales, et bien sûr des olives  vertes et noires.


Beaucoup de jeunes aiment déguster ces petites  merveilles dans l’ambiance chaude et animée des  bars à vins qui sont autour de la place du marché,  jusque tard le soir, en grignotant ces amuse- gueules sympas, au lieu de diner. On chante, on  parle avec les mains, c’est pittoresque et  chaleureux.

   Le marché en lui-même est une  autre           curiosité, le matin, du côté de la « pescheria « , où arrivent tous les jours des poissons très frais, dans une symphonie de couleurs et d’odeurs très particulière.

  Les photographes se régalent aussi…on   peut faire des tableaux-natures mortes, si on est doué du pinceau, avec les jolis légumes voisins, trévises rouges, fleurs de courgettes jaunes, artichauts colorés, oranges de Sicile etc etc…un régal pour les yeux avant de l’être sur la table !


Le fin du fin, (si on n’a pas peur de se faire déchirer par la foule qui s’y presse, des vénitiens et des touristes), est de se balader dans les allées de ce marché couvert, à l’architecture superbe, en costumes, pour y faire des clichés originaux…


Quand l’Art est partout, dans la rue, au quotidien, même pour faire ses courses, c’est vraiment miraculeux…il faut connaitre ce quartier, tout proche du célèbre PONT avec ses petites boutiques de souvenirs( made in partout ,sauf là), que s’arrachent les pigeons à deux pieds de tous pays, en quête de souvenirs très chers dont la destinée sera de finir (dans les vide-greniers ), pleins de poussière…

Deux univers se côtoient en quelques centaines de mètres,  qu’il faut voir pour connaitre vraiment Venise.
La prochaine fois je vous parlerai de recettes à déguster dans les petits restaurants de ce même quartier populaire, ou ailleurs, selon son budget (mais qu’on peut faire chez soi aussi, pour peu qu’on aime les pâtes sous toutes leurs formes et toutes leurs couleurs)…
A bientôt !     

Denise

wikipédiatre le modérateru détracteru en chefBRAVO DENISE…..!  On s’y croirait dans ce marché avec des odeurs de chou en plus…!

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