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Pote H attend la pluie pour St Médard

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

EXPLIQUONS AUJOURD’HUI :  Pote H attend la pluie pour St Médard

Médard de Noyon 456 –   ou saint Médard, fut évêque de Noyon.
Il est aussi appelé saint Merd dans la Creuse et la Corrèze
Saint Médard est célébré le 8 juin jour de sa mort
C’est le plus célèbre des Saints de pluie : selon le dicton, ce jour pourrait marquer le début d’une longue période de pluies

DICTON :
 « S‘il pleut à la SaintMédard, il pleut quarante jours plus tard, à moins que SaintBarnabé ne lui coupe l’herbe sous le pied. »

Médard manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance. La tradition raconte qu’il donna un jour ses habits neufs à un mendiant aveugle presque nu et que lorsqu’on lui demanda ce qu’il avait fait de ses habits, il répondit qu’il avait été touché par la misère de ce pauvre homme et n’avait pu s’empêcher de lui donner ses habits.

La légende

Médard possède aussi ce pouvoir, celui de faire pleuvoir L’iconographie montre Médard surmonté d’un aigle ou d’un ange, qui l’abrite de la pluie. Il possède en effet également ce pouvoir, celui de faire pleuvoir, ce qui a donné naissance au célèbre dicton « S’il pleut à la saint Médard, il pleut quarante jours plus tard… ». Preuve de la persistance de ces croyances, encore au XVIIe siècle, pour faire venir la pluie, les paysans trem­paient des statuettes de saint Médard dans les fontaines.

Saint-Médard est l’un des évêques les plus populaires de son époque, sa vie a donc donné lieu à de nombreuses légendes.

L’une dit que lorsqu’il avait 10 ans, il sortit de l’écurie un des chevaux de son père pour le donner à un pauvre homme qui venait de perdre le sien à la tâche.

Nector furieux voulut le rattraper mais une pluie diluvienne l’en empêcha et, comble de son étonnement, vit son fils revenir complètement sec. Médard fut en effet protégé de la pluie par un aigle qui avait déployé ses ailes au-dessus de lui. Depuis, l’enfant jouit d’un don lui permettant de « faire la pluie et le beau temps » selon les besoins.

Nestor comprend que son geste était approuvé par Dieu… tandis que Médard acquiert alors son pouvoir sur le temps.
Médard au cœur large donnera des aumônes aux indigents, y compris aux paresseux, et des leçons pour mieux s y prendre aux chapardeurs qui tentent de lui voler son raisin, son bœuf, son miel ou ses œufs.

L’iconographie

On le représente la plupart du temps en évêque, avec la crosse épiscopale.
Souvent aussi, il a la bouche entrouverte et montre ses dents, parce qu’il était aussi invoqué contre le mal de dent.
En plus de sa représentation avec un aigle le survolant, il figure aussi avec un cœur, symbolisant sa charité.

Patronage

Saint-Médard est le patron des personnes emprisonnées, des personnes atteintes d’une maladie mentale ou de migraines et de névralgies, des agriculteurs et des brasseurs.
Il est invoqué contre le mauvais temps, pour (ou contre, selon le cas) la pluie – d’où son surnom de « saint pluvieux », pour le bon déroulement de la moisson et pour le soulagement des maux de dents.

ILS L’ONT DIT SUR LE NET

S’il pleut à la St-Médard,le 8 juin, il pleuvra durant 40 jours, sauf si St-Barnabé, donc 3 jours après, le 11 juin, ne lui coupe le robinet »

– OH OH C’EST COQUIN

 

SAINT BARNABÉ

 Le 11 juin, mémoire de saint Barnabé, Apôtre.
Cet homme de bien, rempli de l’Esprit Saint et de foi, comptait parmi les premiers fidèles de Jérusalem. Il annonça l’Évangile à Antioche, introduisit dans le groupe des frères Paul de Tarse à peine converti, et l’accompagna dans son premier voyage pour évangéliser l’Asie mineure. Il intervint au Concile de Jérusalem et, de retour à Chypre, sa patrie, il y diffusa l’Évangile.

– Mon mari se basait souvent sur ces dictons, il était bucheron et vigneron, donc très proche de la nature.

Il disait que ces prévisions provenaient du temps ou les humains se prenaient le temps d’observer la nature et de la respecter et qu’il n’y avait pas les services météo pour conseiller les paysans »

  – Comme beaucoup de proverbe, je pense qu’il nous faut prendre un peu de distance…
Évidemment, on ne va pas compter les jours, d’ailleurs, qui le ferait ?
En revanche, et ça s’est prouvé antérieurement, la période dans laquelle tombe la saint-Médard est cyclique (comme les marées d’équinoxe, les giboulées de mars…)…
Alors, pour ma part, je crois effectivement que l’on aura un été humide s’il pleut à la saint Médard ! …

A moins, bien sûr, qu’il fasse beau à la saint Barnabé, pour lui couper l’herbe sous l’pied !!!

      SOURCES :


POTACHE

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Vous avez vu ce qui nous tombe du ciel

barre grenatMON MONDE EST BIZARRE ET PARFOIS PLEIN DE MYSTÈRES INEXPLIQUÉS
Nous vous ferons découvrir ce que le ciel, la terre, l’eau ,et le feu ont de plus beau….avec toujours un mystère que la nature semble vouloir maintenir sur bien des choses bizarres et parfois étranges….
CHOU BLANC nous entraine dans son monde…son monde bizarre …. Ambiance…Ambiance
barre grenat

LES PLUIES MERVEILLEUSES
Vous avez vu ce qui nous tombe du ciel..!

On appelle habituellement « pluies merveilleuses », des pluies formées d’objets, de végétaux et même d’animaux !
Ces faits prodigieux, accueillis avec la plus grande réserve par les scientifiques, ont été signalés depuis l’Antiquité, jusqu’à ces dernières années.

Dans son ouvrage Le Livre des Damnés (1919), Charles Fort, journaliste américain, se consacra à ces phénomènes inexpliqués de pluies de substance gélatineuse, de boue, de matières végétales, de feuilles mortes ; qui tombèrent :

  • une demi-heure durant à Clairvaux en 1794
  •  durant dix minutes en Indre-et-Loire, à Autrèche, en avril 1869 –
  • , de lavande ; à Oudon, en Loire-Atlantique, en 1903
  • -, de carbonate de soude, d’acide nitrique, de calcaire, de sel, de coke, de cendres, de serpents, de fourmis, de vers et de boulets de canon, entre autres.

Charles Berlitz, quant à lui, mentionna dans son livre des Phénomènes étranges du monde, des déluges d’oiseaux et même de morceaux de viande saignante !

Que dit la science de tout ça…

Certains de ces phénomènes ont pourtant trouvé une explication parfaitement rationnelle.

Les pluies de soufre : C’est le cas notamment de la pluie de soufre, attestée dès les temps les plus anciens et au Moyen Âge : à la fin du XVIIe siècle, on comprit que la couleur jaune de cette pluie venait de ce qu’elle était chargée du pollen des fleurs de certains arbres, surtout des pins et des sapins.

Les pluies de laine :Ce qu’on appelait pluie de laine désignait simplement une ondée chargée du duvet que produisent les graines des peupliers et de certains saules.

Les pluies de lait :
Les pluies de lait, comme celle qui tomba aux environs de Rome en 234 avant notre ère et celle de 109 qui précéda l’incendie de Rome, « ont été expliquées par l’adjonction de matières crétacées poussées dans les airs par des tourbillons et formant alors avec la pluie une eau

Les pluies de sang : Au XIXe siècle, les spécialistes expliquèrent les prétendues pluies de sang, très impressionnantes, dont la couleur rouge serait due à la terre, à des poussières de minéraux ou d’autres matières balayées par les vents, ou encore à des papillons qui répandaient des gouttes d’un suc rouge.
Des pluies de sang tombèrent ainsi à Lisbonne en 1551 et à Freiberg (Allemagne), trois ans plus tard.

Les pluies de chair humaine : À celle-ci s’ajouta également une pluie de chair humaine, qui s’expliqua finalement par une chute de pierres volcaniques ressemblant à de la chair desséchée.

LA PLUIE DE « MANNE » :
La pluie de « manne » tient, elle, du miracle : en 371, il tomba en Artois, alors que les terres étaient stériles, une pluie très grasse avec une châsse contenant de la laine : « Elle engraissa tellement de terre qu’elle fut appelée manne, à l’exemple de celle dont Dieu nourrit son peuple dans le désert. »

Cette relique est d’ailleurs conservée à l’église d’Arras où tous les ans une messe célèbre ce prodige.LA MANNE NICOLAS POUSSIN
LE CHOURISTELa manne était la nourriture des Hébreux dans le désert, d’après l’Ancien Testament et le Coran .
Selon l’Exode, Toute la communauté des Israélites se mit à murmurer contre Moïse et Aaron dans le désert (Ex 16:2).
Les Hébreux murmuraient contre Moïse, parce qu’ils mouraient de faim ; sur le soir, il leur tomba des cailles du ciel ; le matin suivant, il se répandit un brouillard ou une rosée ; lorsqu’elle fut évanouie,  Moïse leur dit : « C’est le pain que L’Éternel vous donne pour nourriture ». La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de « manne » ».
La manne tombait du ciel tous les jours, excepté le jour du Chabbat ; la veille de ce jour il en tombait une quantité double.

CANAL ÉDUCATIF A LA DEMANDE (CED) : La Récolte de la Manne de Nicolas Poussin est l’une des oeuvres d’art qui a suscité le plus de commentaires et de polémiques dans l’histoire. Dès sa création elle a déconcerté son commanditaire. Pourtant elle a également très vite accédé au rang de modèle. Comment expliquer ce paradoxe ? Cette vidéo cherche à dévoiler progressivement le sens spécifique du tableau et sa portée pour l’histoire de la peinture.

Les pluies d’argent :

En 197 de notre ère, une pluie de vif-argent tomba à Rome sur le forum d’Auguste. L’historien grec Dion Cassius en recueillit des gouttes et « s’en servit pour frotter une pièce de cuivre et lui donner l’apparence de l’argent pur, qu’elle conserva intact trois jours entiers. » Le même phénomène se reproduisit sous le règne d’Aurélien au IIIè sièCle.

Pluie de crapauds et de grenouilles

Depuis l’Antiquité, des milliers de témoins auraient vu « ces animaux tomber de l’atmosphère sous leurs yeux, en auraient reçu sur leur figure et sur leurs chapeaux. » Au siècle dernier, on attribuait encore aux sorcières les pluies de crapauds et de grenouilles.

Le récit suivant, un extrait du Monthly Weather Review de mai 1917, est celui d’un déluge de crapauds tombé en France sur le village de Lalain, en 1794:

« Il faisait très chaud. Soudain, vers 3 heures de l’après-midi, il tomba une telle abondance de pluie que 150 hommes de la grande garde furent obligés de quitter la dépression qu’ils occupaient pour ne pas être noyés. Mais quelle ne fut par leur surprise de constater qu’avec l’eau se mettait à tomber d’innombrables crapauds, de la taille d’une châtaigne, qui se mirent à sauter dans toutes les directions. La partie postérieure des crapauds était allongée, ils devaient encore être prêt de l’état de têtard.»

Le même article du Monthly Weather Review décrit aussi une autre situation vraiment similaire en France, dans la ville de Poitiers, le 23 juin 1809.

Toujours en France, on cite le témoignage suivant survenu à Jouy en juin 1833 :
« Un orage nous surprit et je vis tomber du ciel des crapauds ; j’en reçus sur mon parapluie ; le sol était couvert d’une quantité prodigieuse de crapauds fort petits qui sautillaient partout. Les gouttes d’eau qui tombaient en même temps n’étaient guère plus nombreuses que les crapauds. »

Le physicien Ampère tente une explication..!

Certains ont nié formellement le phénomène, puisque « celui qui peut croire qu’il pleut des grenouilles croira tout aussi formellement qui peut pleuvoir des veaux », d’autres tentèrent d’avancer une explication, comme le physicien Ampère :
« Ce savant avait remarqué, et c’est ce que tous les promeneurs ont pu remarquer aussi qu’à une époque déterminée, c’est-à-dire quand les crapauds et les grenouilles viennent de perdre leur queue, ces animaux éprouvent le besoin d’abandonner le lieu de leur naissance, et se mettent en effet à courir d’une manière vagabonde, et par très grandes masses, la campagne. Durant ces promenades, il serait très possible qu’un coup de vent violent accompagnant les orages enlevât sur son passage une certaine quantité de ces animaux, faibles et légers, pour les rejeter ensuite en d’autres lieux. »

Signalons que pour faire taire ces sceptiques, des observateurs nièrent bien vite le fait qu’un tourbillon de vent pu aspirer non seulement les batraciens, mais aussi les poissons ou autres animaux :
« Premièrement, le mécanisme transporteur, quelle que soit sa nature, préfère sélectionner une seule espèce de poisson ou de grenouille ou de l’animal inscrit au menu du jour. Deuxièmement, la taille est également soigneusement sélectionnée.
Troisièmement, aucun débris, tel que du sable ou des plantes, ne tombe jamais avec les animaux.
Quatrièmement, lorsqu’il s’agit d’espèces marines, aucun rapport ne signale une chute de pluie salée. […] L’hypothèse de la trombe marine ou du tourbillon est donc plus facile à avaler lorsque le poisson transporté voyage habituellement et en abondance par bancs à la surface des eaux avoisinantes. Mais elle est moins adaptée aux poissons vivants en eau profonde, parfois sans tête, et aux animaux qui tombent en quantité énorme. »

Au cours de ce siècle, l’Angleterre subit des averses de batraciens par centaines,

Au cours de ce siècle, l’Angleterre subit des averses de batraciens par centaines,:
– En 1921 à Southgate, au nord de Londres.
– En 1944, dans les Midlands, un couple surpris par l’une de ces averses vit la route se recouvrir en quelques minutes de minuscules reinettes, et, cela ne s’invente pas, le village où le phénomène se produisit s’appelait Hopwas, qui signifie « petit bond » !
– En décembre 1977, le Sunday Times mentionna aussi une pluie de grenouilles dans le Sahara marocain.
– En 1954, dans un parc de Birmingham, un déluge de grenouilles affola la population en pleine journée : « Elles tombaient du ciel par centaines, nos parapluies en étaient couverts. Nos épaules en étaient pleines. En regardant en l’air, nous pouvions les voir tomber du ciel comme des flocons de neige. La terre en était entièrement recouverte sur 50 mètres carrés. Nous avions très peur de les piétiner tant elles étaient minuscules. Elles mesuraient un centimètre et demi ou deux seulement, et étaient de couleur kaki avec de petites touches de jaune, exactement comme si elles venaient de sortir de l’œuf. »

En 1969, une pluie de grenouilles fit l’objet d’un article dans le Sunday Express, puisque les grenouilles étaient tombées sur la maison d’une des journalistes, à Penne, dans le Buckinghamshire ; elle apposa son témoignage en première page et put prouver ses dires en montrant les deux petites grenouilles qu’elle avait retrouvées dans le pantalon bouffant qu’elle portait la veille.

Une pluie de grenouille, tel que vue dans le film « Magnolia » en 1999. Voir à partir de 1:00


MAGNOLIA par yann-gaia
source: site www.dark-stories.com

barre grenatCHOU BLANC
Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez retour sur la rubrique du même tabac
RETRO :
C’est du même tabac…..

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