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MARCHE DU SIÉCLE : La Marche de Radetzky

logo mini musique LA PARTITION DU BIDASSE
Rémi
FASOL……
Le pote Rémi FASOL vient d’avoir la quille…! Mais il reste un peu perturbé…
La Chouette le voyant un jour en haut du clocher pour hisser les couleurs au son du clairon lui proposa d’animer une rubrique sur la marche du siècle …
Entendez par là – pour ceux qui le peuvent – ….

les marches militaires les plus célèbres ….
Ainsi les paroissiens seront moins perturbés… pour les lecteurs de la Chouette …??? Nous verrons bien….!
Encore que j’en vois au garde à vous et d’autres moins disciplinés qui lancent:
– « Arrête ton char BEN HUR et envoie la zizique….. » On n’est pas de la classe….!
– Laisse camarade à l’armée on disait déjà avec Rémi FASOL vous en aurez vite plein le DO…!
– J’entends bien .. j’entends bien .. MAIS PAS PLUS BAS….!

En passant par CUSTOZA … L’horreur aussi marche au pas

JUSTE UN MOT POUR LES JEUNOTS
LE CHOURISTE – Qu’on se le dise : la Marche de Radetzky est bien de Strauss, et même de Johann Strauss . Mais pas le même Johann Strauss que le Beau Danube bleu ; non, l’auteur de cette inénarrable marche est le père Strauss.

La Marche de Radetzky (AM (en) II, 145, opus 228) est une célèbre marche militaire viennoise de Johann Strauss père composée en 1848 en l’honneur du Feld-maréchal autrichien Joseph Radetzky von Radetz (1766-1856), vainqueur de la bataille de Custoza contre les Piémontais en 1848

Particulièrement appréciée des Viennois, une version de concert est traditionnellement interprétée à la clôture du Concert du nouvel an donné par l’Orchestre philharmonique de Vienne.

wiki « je vous donne l’occasion d’entendre ce court morceau enregistré au fin fond de la Chine, interprété par un gigantesque orchestre d’instruments traditionnels chinois et là aussi, on tapa allègrement dans les mains :
Vienne n’a donc pas l’exclusivité !
Cette vidéo vous en donnera une idée… veillez à ne pas mourir de rire ».

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Radetzky doit sa célébrité à la bataille de Custoza

 

 

Le comte Joseph Radetzky, est un maréchal autrichien originaire de Bohème, né en 1766, mort en 1858 à l’âge canonique de 91 ans.

Canonique, c’est bien le mot, puisqueRadetzky doit sa célébrité à la bataille de Custoza (au cours de la Première guerre d’indépendance italienne) qu’il remporta – enfin, que remportèrent ses soldats,


La bataille de Custoza où se distingua Radetzky – tableau de Giovanni Fattori, 1880

Raddy restant sans doute tranquillement en arrière, mais bon, il affichait alors 80 printemps, on comprendra qu’il tenait à sa santé bien plus qu’à celle des milliers de soldats qui allaient à l’abattoir –, bataille pour le retour de laquelle Strauss écrivit sa marche triomphale.
Pour ceux que cela intéresse, le côté italien avait aligné quelque 22.000 soldats, le côté autrichien 33.000, et l’on estime que la moitié des combattants – donc 27.000 bonshommes – perdit la vie en seulement deux jours de bataille, disons deux fois douze heures de boucherie, plus de mille cadavres à l’heure, un mort toutes les trois secondes. Il n’y a pas vraiment de quoi taper dans les mains et en fait de triomphe, c’est celui de l’horreur…

Quelques-uns de ceux qui ne sont pas revenus de Custoza et n’ont donc pas entendula Marche de Radetzky en rentrant à la maison… Ossuaire de Custoza

Jamais opposé au recyclage, Strauss réutilisa dans la Marche de Radetzky l’une de ses propres pièces : la Jubel-Quadrille op. 130 , et une chanson à boire viennoise, le Tinnerl-Lied

En réalité, la marche n’a rien de particulièrement martiale, si ce n’est que la version originale commence par quelques roulements de caisse claire.
Quant à la chanson à boire, elle est dans le plus pure style du Yodel, fort éloigné lui-même des faits d’armes !
Vu sous cet angle, il n’y a pas grand mal à accompagner un quadrille puis une chanson de taverne avec quelques clap-claps, après tout, ne serait-ce que pour applaudir posthumement les vingt-sept mille morts de la bataille de Custoza sans lesquels Radetzky n’aurait jamais eu droit à sa Marche et à la célébrité posthume, au moins de son nom.

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Cette marche a été adoptée par l’armée chilienne pour ses défilés.

PAS DE CLAP CLAP FINAL AU CONCERT DE VIENNE 2005
LE CHOURISTE -Qu’on se le dise également, la partie de clap-clap n’existe que dans l’esprit des auditeurs, surtout viennois et surtout le premier janvier, qui par tradition tapent dans les mains en rythme sur la Marche qui, par tradition aussi, clôt (presque) toujours le Concert de Nouvel An du Philharmonique de Vienne. « Toujours », car en 2005 Lorin Mazel décidait de s’abstenir d’achever la présentation avec un morceau par trop festif, eu égard aux victimes du tsunami qui avait frappé l’Asie du Sud-Est cinq jours auparavant : on termina donc avec le Beau Danube bleu, dont le flot est assurément moins dévastateur.

SOURCES : wikipédia www.qobuz.com

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