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HISTOIRE DU PAIN : De 1950 à nos jours

     Histoire du pain : Des années cinquante à nos jours

Le pain est l’aliment de base traditionnel de nombreuses cultures.
Il est fabriqué à partir de farine et d’eau et contient généralement du sel.
D’autres ingrédients s’ajoutent selon le type de pain et la manière dont il est préparé culturellement.
Lorsqu’on ajoute le levain ou la levure, la pâte du pain est soumise à un gonflement dû à la fermentation.

Le pain est obtenu par cuisson de la pâte, au four traditionnel, ou four à pain, ou par d’autres méthodes (pierres chaudes par exemple). La fabrication du pain (panification) est le métier du boulanger. Le pain est commercialisé dans une boulangerie.

La farine provient principalement de céréales panifiables — blé tendre (froment), épeautre ou seigle. On peut y adjoindre, en quantité modérée, des farines d’autres denrées non panifiables telles que le sarrasin, l’orge, le blé dur, le maïs, la châtaigne, la noix… Les céréales panifiables se caractérisent par la présence de protéines capables de générer un gluten aux propriétés élastiques, qui permet d’emprisonner les bulles de dioxyde de carbone dégagées par la fermentation, permet la montée de la pâte, dite « pâte levée », et crée la mie.

Cette fermentation, dite fermentation alcoolique, produit outre le dioxyde de carbone, de l’éthanol, qui est vaporisé lors de la cuisson. Sans ajout de levain ou levure, le pain est dit azyme.

La grande histoire du pain

Le pain que nous consommons aujourd’hui résulte d’un long cheminement agricole, technologique et gastronomique.
En effet, l’histoire du pain commence dès le Paléolithique supérieur.
En revoir l’histoire et les règles ; vous avez du pain sur la planche !

LE CHAPITRE 1 EST DÉJÀ PUBLIÉ :  Histoire du pain : Égypte Grèce Rome
LE CHAPITRE 2 EST DÉJÀ PUBLIÉ :  Histoire du pain: Le-moyen-age
LE CHAPITRE 3 EST DÉJÀ PUBLIÉ : Histoire du pain: Du XVI au XXe siècle

La grande histoire du pain et les années cinquante

Elles marquent un véritable tournant dans l’histoire du pain, avec l’apparition d’une nouvelle technique de pétrissage dite «intensifiée».

Grâce à une oxydation excessive de la pâte, on obtient un pain tel que l’attendaient les consommateurs, las des fabrications grisâtres de la guerre.
Le résultat est un pain dont on constate l’incroyable blancheur, mais aussi la fadeur, sans parler de sa conservation réduite à quelques heures.
Cette baisse générale de la qualité du pain favorise la diminution de sa consommation (qui atteint son plus bas niveau historique en 1990 avec 160 grammes par personne et par jour) et le développement des boulangeries industrielles avec, pour conséquence, un effondrement du nombre de boulangeries-pâtisseries artisanales (de 48 000 en 1965 à 35 000 en 1995).
L’image du pain est au plus bas, les nutritionnistes l’accusent même d’être indigeste ou trop calorique.

La grande histoire du pain - UFE Pérou

La grande histoire du pain depuis quelques années

Suite à une réaction de la profession, le consommateur retrouve le goût pour les pains d’autrefois, profitant d’un pétrissage lent, reposés longtemps, souvent fabriqués à base de levain naturel, de poolish ou de pâte fermentée.
Pour la première fois depuis plus d’un siècle, la consommation de pain progresse.
Elle est fortement conseillée pour notre équilibre alimentaire grâce à son apport en glucides complexes, en protéines végétales, voire en fibres alimentaires.


La baguette

inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco

Cocorico C’est l’emblème dans le monde de la vie quotidienne des Français

La baguette, avec sa croûte croustillante et sa mie moelleuse, emblème dans le monde de la vie quotidienne des Français, a été inscrite, le 30 novembre 2022 , au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.
L’organisation, qui honore avant tout des traditions à sauvegarder plus que les produits eux-mêmes, a ainsi distingué les savoir-faire artisanaux et la culture entourant cet élément incontournable des tables françaises.

La grande histoire du pain - UFE Pérou C’est une reconnaissance pour la communauté des artisans boulangers-pâtissiers qui s’est félicitée de cette inscription en précisant, que ce sont les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette qui ont été distingués par l’organisation.

400 boulangeries disparaissent chaque année

Cette reconnaissance est particulièrement importante, compte tenu des menaces qui pèsent sur ce savoir-faire, comme l’industrialisation et la baisse du nombre de leurs commerces, surtout dans les communes rurales.
En 1970, on comptait quelque 55.000 boulangeries artisanales (une boulangerie pour 790 habitants) contre 35.000 aujourd’hui (une pour 2.000 habitants), soit une disparition de 400 boulangeries par an en moyenne, depuis une cinquantaine d’années.

  PAS TOUS D’ACCORD  AVEC CETTE INSCRIPTION
    Pour un spécialiste, du journal « Le Monde » :
« Cette inscription ajoute à la confusion, en unifiant sous un terme générique des produits de qualités très inégales.
Et réhabilite la baguette blanche industrielle, qui n’a, la plupart du temps, aucun intérêt gustatif ».

Reste que tous les jours, 12 millions de consommateurs français poussent la porte d’une boulangerie et plus de six milliards de baguettes sortent des fournils chaque année.
Aller acheter du pain est ainsi une véritable habitude sociale et conviviale qui rythme la vie des Français.

SOURCE :
Le monde       20 MINUTES

https://ufe-perou.com/gastronomie/la-grande-histoire-du-pai

– Depuis le 16 mai 1996, le pain a même sa fête annuelle,
le jour de la Saint Honoré le saint patron des boulangers !

Petit rappel des codes de savoir-vivre du pain à table :

  • Traditionnellement on n’entame pas son pain avant que le premier plat ne soit servi ni même entre les plats, cela voudrait dire que vous êtes trop affamés pour attendre votre plat. Même si dans la pratique, nombre d’entre nous ne résistent…
  • De même, traditionnellement on ne prend plus de pain au dessert ou après, cela indiquerait que vous n’avez pas été assez nourrit.
  • On ne sauce jamais en public ses plats avec un morceau de pain : à réserver en comité familial seulement.
  • Avoir la fourchette dans la main gauche et un morceau de pain dans la droite pour pousser la nourriture est une méthode très française, mais vue comme « campagnarde », à éviter dans les dîners d’affaires, et plus généralement hors de la sphère familiale.

– OH purée je retiendrai jamais tout ça

La cène, Joos van Cleve

  • Bien sûr, on ne coupe pas le pain avec son propre couteau, mais on le sépare avec les doigts, sans pour autant faire plusieurs petits morceaux : un à la fois seulement.
  • Je ne mentionne évidemment pas l’interdiction de tirer sur son quignon avec les dents pour en arracher un morceau !
  • Pareillement, on ne fait pas de sandwich à table avec son pain : pas question de le fourrer de beurre (ou d’autre chose), mais on y dépose une noisette de beurre dessus, à étaler si vous souhaitez.

Monsieur pain

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