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L’épileptique…. ce « malade de Saint Jean » et son chien

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par Chou blanc

Ma grand mère Marthe, magnétiseuse traitait avant moi l’épilepsie… Aussi quand vint le jour de l’affronter à mon tour…
Ce ne fut pas facile….!
C’était il y a bien des lunes (2005), quand cette maman me proposa de traiter sa petite fille
épileptique.
J’ai préparé durant plusieurs nuits un volumineux dossier documentaire pour connaitre celle que j’allais affronter …. J’étais prêt quand une voix me demanda de me préoccuper de l’accord du père qui, on me l’apprit, était divorcé et s’opposa au traitement de sa petite fille …
Aujourd’hui que vient de me parvenir un témoignage émouvant sur les améliorations que notre magnétisme apporte à une autre épileptique …
Je ne peux m’empêcher de penser à toi qui a du grandir avec ce désordre dans la tête…
Si le Bon Dieu m’entend qu’il sache que je suis prêt à poser, les mains qu’il m’a prêté, sur la tête de ce qui doit être aujourd’hui un belle jeune fille…
Hélas pas tout à fait comme les autres….  Je t’attends….

L’épileptique ce « malade de Saint Jean » et son chien

Quel est le point commun entre Alexandre le Grand, Jules César, Dostoïevski, Flaubert et Mahomet?
Ils étaient épileptiques…..!!!
Tout cela pour dire que l’épilepsie, classée en 2010 par l’Organisation mondiale de la santé comme la maladie neurologique invalidante la plus répandue en Europe, n’a rien d’un handicap mental. C’est pourtant ce que pensent la plupart des gens, à cause des mouvements désordonnés et des attitudes involontairement comiques que déclenche cette pathologie, la plus stigmatisée qui soit.

Au Moyen Age, les « malades de saint Jean», comme on disait à l’époque, étaient considérés comme possédés par le diable, à cause de ces fameuses convulsions, et il en est resté quelque chose.
Les nazis les ont dépistés, fichés, et ont été jusqu’à les éliminer
Aujourd’hui, les épileptiques ont le droit de vivre, mais pas toujours les moyens.
Ils sont un demi- million en France, dont cent mille enfants. On dénombre « 33 000 décès annuels affectant en priorité les jeunes., malgré cela cette maladie ne bénéficie d’aucune prise en charge spécifique de la part des pouvoirs publics français.

Chez les trois évangélistes cet épisode de l’enfant épileptique suit la transfiguration. Entouré de Pierre, Jacques et Jean, témoins de sa transfiguration, Jésus voit un attroupement: les neuf disciples dialoguent avec les scribes au milieu d’une grande foule. Surprise de le voir, celle-ci accourut à lui. Elle cherchait une solution au grand problème qui venait de surgir. Ses disciples n’avaient pas su guérir l’enfant.

Pire encore, elle est la seule aujourd’hui à subir une ségrégation systématique sur le marché de l’emploi. Question de sécurité des citoyens,
D’une manière générale, les métiers de la fonction publique lui sont interdits, sauf dérogation liée à un certificat médical de rémission totale.
Il arrive que les malades suscitent en outre, au sein même du corps médical, une gêne car malgré toute leur science, les spécialistes ne sont pas en mesure de prévoir, d’anticiper la survenue d’une crise.

Seuls des chiens en sont capables…!

Malgré l’impression générale que laissent ses manifestations,l’épilepsie n’est pas une pathologie du désordre.

Elle est liée, au contraire, à un excès d’ordre dans le cerveau. C’est lorsque trop de cellules nerveuses se synchronisent et commencent à fonctionner sur le même mode que se déclenche une crise.

C’est par la télépathie, que le chien peut percevoir par anticipation cette mise en phase intempestive des neurones, laquelle génère une onde électrique interrompant les fonctions du cerveau dans les zones où elle se propage?

 lire l'article : la-transfiguration-du-christ-et-lenfant-epileptique

Pour ceux qui ignoraient ces facultés canines
(ou qui en doutent), il existe sur Internet des vidéos remarquables et poignantes

D’après les vétérinaires comporternentalistes, un chien sur dix ressent, de manière innée, l’imminence d’une attaque d’épilepsie chez son maître et prend aussitôt les mesures adéquates pour donner l’alerte et l’empêcher de se blesser en tombant. Son « instinct» – c’est le mot le plus consensuel – le prévient entre quinze et quarante-cinq minutes avant le déclenchement de la crise.

Le meilleur centre d’élevage de ces chiens détecteurs de crises, aux Etats-Unis, est aujourd’hui. .. une prison pour femmes.

Tout a commencé en 1987. Vicky Doroshenko, suite à une commotion cérébrale lors d’un accident de voiture, est devenue gravement épileptique. Plus de trente crises par jour, des chutes, convulsions et pertes de conscience incessantes.

Elle a dû interrompre ses études, elle ne quitte plus son fauteuil,et il lui faut une assistance médicale constante. On finit par lui conseiller de prendre un chien, pour soulager le personnel soignant.
Un chien dressé à lui ouvrir les portes, à tirer son fauteuil roulant, décrocher son téléphone et ramasser les objets qu’elle laisse tomber.

C’est ainsi qu’un après-midi de 1987, elle se rend au centre pénitentiaire de Perdy, dans l’Etat de Washington, où les prisonnières, encadrées par un dresseur professionnel, forment à ces travaux d’assistance des chiens rescapés de la fourrière.

Vicky vient donc chercher son chien d’assistance, mais ce qui va se passer n’est pas du tout ce qui était prévu.

Une crise très violente la projette par terre en présence de Sue Miller, la détenue formatrice.
Le chien qu’on lui avait réservé contemple la scène, indifférent, et s’éloigne. Harley, un labrador destiné à une malvoyante, se précipite alors spontanément au chevet de Vicky, désobéissant aux ordres de sa dresseuse.
Il s’étend contre la jeune femme secouée de convulsions sur le sol, la lèche paisiblement, la calme par son souffle et sa présence confiante.
Et la crise s’arrête. « Ce chien faisait exactement ce qu’on espérait pouvoir lui apprendre un jour, commente la dresseuse incarcérée. Il le savait d’instinct. »

Vicky pense avoir trouvé le compagnon qui mettra un peu d’humanité dans sa vie de souffrance solitaire. Et, de fait, grâce à Harley, son quotidien s’illumine. Constamment aux aguets, il prévient ses moindres besoins, ses moindres désirs.
Il l’emmène se promener, elle qui ne sortait plus. Elle retrouve le moral, peu à peu. L’envie d’exister quand même.
Les médecins constatent que, dans ce nouveau contexte, la fréquence de ses crises diminue de façon spectaculaire. Eux qui, à un tel degré d’épuisement physique et moral, ne lui donnaient que cinq ou six mois d’espérance de vie, l’autorisent à reprendre ses cours à l’université.
Mise en confiance par la présence vigilante du chien, elle troque son fauteuil roulant contre un déambulateur.

A compter de ce jour, le labrador détectera à l’avance chacune de ses crises

Et puis un jour, en quittant le campus, Harley s’arrête net. Il refuse d’avancer. Il fait face à Vicky, lui barre la route, aboie en la fixant, veut la forcer à retourner dans une salle de cours. Elle se sent très bien, pourtant. Elle ne comprend pas le comportement hystérique du labrador. Néanmoins, elle finit par lui obéir, pour qu’il arrête de troubler le silence de la rue déserte.

Dès leur entrée dans la salle de cours, le chien se calme et va saluer l’agent de nettoyage. C’est là que, deux minutes plus tard, de très violentes convulsions projettent Vicky en avant. Mais Harley, qui ne la quittait pas des yeux, amortit sa chute et l’agent lui porte secours.

A compter de ce jour, le labrador détectera à l’avance chacune de ses crises.
Même signal d’alarme, même mode opératoire.

« Quand j’ai compris qu’il pouvait les sentir arriver, j’ai été sauvée, déclare Vicky.
Ça a complètement changé ma vie. Notre complicité, notre confiance, notre amour et notre interdépendance n’ont fait que grandir. C’est comme si on ne faisait plus qu’un. »

Depuis, Vicky a repris une vie sociale normale. Elle confie la gestion de sa pathologie. à son labrador et, délivrée de l’angoisse permanente de subir une crise, elle en a de moins en moins.

LE CHOURISTESachant que les cinq cent mille personnes souffrant d’épilepsie (dont 30 % de formes pharmaco-résistantes) coûtent trois milliards et demi chaque année à la Sécurité sociale, et que l’amélioration de l’état général des .épileptiques bénéficiant de chiens détecteurs de crise, largement prouvée, fait économiser des millions aux pays anglo-saxons qui les recrutent et les forment, la Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie met tout en œuvre, désormais, pour que cette « anomalie» devienne enfin une vraie direction de recherche et d’espoir.

Objectif: le recensement, l’éducation, l’apprentissage de ces assistants canins.
Et, sur le modèle des chiens-guides d’aveugles, la création d’un diplôme national qui officialise leurs capacités.

Pour les millions d’épileptiques de tous pays qui ont découvert sur Internet l’histoire de Vicky, l’espoir est né dans une prison où pour lutter contre l’enfer carcéral, mieux vaut donner aux détenus des compétences d’ange gardien plutôt que les diaboliser.

Ces prisonnières qui se sentent « presque libres, aimées et utiles», grâce aux animaux qu’elles dressent?

Comment expliquer, en un même lieu, un tel taux de sensibilité, de facultés cognitives et d’action spontanée, chez ces chiens sortis tout droit de la fourrière?
Est-ce l’ambiance particulière du centre carcéral où s’effectue leur formation qui décuple un pouvoir inné?
Leur empathie est-elle renforcée par la nature des émotions échangées avec ces prisonnières qui se sentent « presque libres, aimées et utiles», grâce aux animaux qu’elles dressent?
Dès lors que leurs élèves se révèlent aptes à pressentir une crise d’épilepsie, elles les entraînent à effectuer des tâches d’assistance médicale, en cas d’urgence.
Pour ce faire, elles ont bénéficié d’une formation professionnelle accrue, qui les aidera plus tard à se réinsérer.

SOURCE :
Didier van Cauwelaert  » le nouveau dictionnaire de l’impossible  » chez plon

 

 Chou Blanc est effectivement magnétiseur -voir son siteCHOU BLANC

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