. Parmi les potes âgés du potager municipal Aubin CHOULESTROPIC a la passion des voyages … Cette fois encore, nous lui arroserons ses salades et ses tomates pour qu’il parte assouvir sa passion….
Mais cette année, nous avons, en contrepartie, exigé qu’il alimente la rubrique voyages de l’été dans la Chouette….
Nous le suivrons donc semaine après semaine… Ambiance…… Ambiance…..
La tour-clocher et l’entrée La tour primitive a été exhaussée et convertie en donjon avec hourdage.
Elle fait 33 mètres de hauteur.
L’entrée de la tour-clocher est surmontée d’un tympan roman figurant l’Adoration des mages ; sur le linteau sont sculptés les douze apôtres.
La cathédrale
La construction de la cathédrale remonte aux environs de l’an 1100.
Elle n’a subi de dommages irréparables qu’à l’époque des guerres de religion.
Parmi les personnes qui ont construit, développé et préservé la cathédrale, on compte saint Bertrand de Comminges, le pape Clément V et un mécène,
Jean de Mauléon.
En 1840, la cathédrale fait partie des tout premiers monuments français classés monuments historiques. Le cloître est à son tour classé en 1889
L’architecture abrite sous un toit unique trois églises d’époques, de constructions et de styles différents :
– une église romane du XIIe siècle,fondée par saint Bertrand, dont certaines parties ont été conservées.
– une église gothique du XIVe siècle, conçue, voulue et financée par le pape Clément V.
– une « église de bois » constituée par les boiseries Renaissance du chœur, insérée dans l’église de pierre sous l’impulsion de l’évêque Jean de Mauléon.
Le cloître
Logé contre le flanc sud de la cathédrale, il occupe tout le bord du plateau rocheux, jusqu’à la limite de l’espace constructible.
Que reste-t-il du cloître édifié par saint Bertrand pour offrir à ses prêtres la régularité d’une vie communautaire ? Pratiquement rien.
Il a été progressivement reconstruit en commençant par la galerie occidentale
Le cloître est construit pour les chanoines : c’est un lieu de prière, de réunion et de détente. Sa construction débute au XIIe siècle et il est remanié à plusieurs reprises.
– Trois de ses galeries sont romanes, recouvertes d’une charpente à claire-voie.
Elles ont des arcs cintrés qui reposent sur une double rangée de colonnes surmontées de chapiteaux décorés, dont le plus travaillé est le pilier des Évangélistes.
La galerie du midi ouvre sur la colline avoisinante.
– La galerie gothique du nord, de style austère, a été refaite aux XVe
et XVIe siècles.
Elle contient les tombes de sept chanoines, d’où son nom de galerie des tombeaux.
Saint Bertrand de Comminges est un délicieux mariage de la pierre, du verre, et du bois … J’ai aimé ce jour là participer à la noce …!
Ventre bleu et Ventre à terre continuent de sillonner la France. Au delà de leurs itinéraires gourmands, nos deux lascars savent aussi découvrir les villes où le patrimoine témoigne d’une empreinte du passé qui marque la cité …. Ils ont choisi de nous faire découvrir la ville de Saintes en Charente maritime. – « Publié en trois volets, nous espérons que leur reportage vous donnera envie de découvrir par vous même. »
SAINTES « Mediolanum Santonum » ET SON HISTOIRE
Sur les bords tranquilles de la Charente, au cœur de la Saintonge Romane, Saintes est une cité historique exceptionnelle. Vous avez raté les volets précédents …
pas de panique Cliquez sur ventre à terre il vous y amène … ventre à terre..!
VOLET 1 :
SAINTES … VILLE GALLO ROMAINE. l’Arc de Germanicus et l’amphithéâtre
LES LASCARS A SAINTES
– SAINTES ….VILLE GALLO ROMAINE.
l’Arc de Germanicus et l’amphithéâtre
– SAINTES ET SON PATRIMOINE RELIGIEUX –
la cathédrale saint pierre et l’église et la crypte de Saint-Eutrope
– SAINTES ET SON ABBATIALE -L’Abbaye-aux-Dames
SAINTES ET SON PATRIMOINE RELIGIEUX.
La cathédrale Saint-Pierre
Selon la tradition, la cathédrale Saint-Pierre a été élevée sur l’emplacement d’un ancien édifice chrétien du VIe siècle, œuvre de l’évêque saint Pallais.
L’édifice actuel est le résultat de nombreuses campagnes de construction et de restauration qui se s’échelonnent du XIIe au XVIIIe siècle. Il est en grande partie reconstruit à partir du milieu du XVe siècle et très peu d’éléments anciens sont conservés.
Ses contreforts à pinacles, ses arcs boutants et son imposant clocher-porche haut de 72m lui donnent, de l’extérieur, une allure tout à fait gothique.
Le clocher qui abrite l’entrée dans la cathédrale est doté d’un grand portail sculpté.
La nef est couverte d’une charpente sur le vaisseau central tandis que les bas-côtés sont voûtés d’ogives.
La nef se trouve élargie par la présence de huit chapelles latérales. Le transept peu saillant, conserve dans le bras sud une coupole sur pendentifs du XIIe siècle et ouvre sur un long chevet à déambulatoire et neuf chapelles rayonnantes.
Seulement trois d’entre elles ont échappé à la destruction, parmi lesquelles la chapelle d’axe, décorée dans le style Renaissance.
Enfin, le cloître qui possède encore deux galeries du XIIIe siècle et les bâtiments conventuels accolés dans la partie méridionale parachèvent cet ensemble épiscopal hétéroclite.
L’ ÉGLISE DE SAINT EUTROPE ET SA CRYPTE
Le vallon menant à l’amphithéâtre gallo-romain et à saint Eutrope dévoile tous ses charmes
Entre les murets fleuris des jardins familiaux, vous apercevrez de loin le clocher de saint Eutrope.
Sur les pas des pèlerins se rendant à saint Jacques de Compostelle, la balade ombragée est à elle seule un émerveillement des sens troublés par les senteurs des roses trémières.
Une dernière ascension et voilà l’église dédiée au premier évêque de Saintes.
L’histoire d’Eutrope
Eutrope convertira Eustelle, la fille du gouverneur romain qui la reniera et fera tuer le prélat.
Eutrope meurt dans une émeute, lapidé et frappé à la tête à coups de hache. Il sera enterré dans le jardin d’Eustelle et son tombeau deviendra lieu de dévotions.
Au Moyen Âge, les pèlerins cheminaient de toute la grande Aquitaine pour rendre grâce au saint évêque. Saintes constituait alors leur destination et non pas une simple étape vers Compostelle.
Louis XI vieillard, gravure issue de l’ouvrage Histoire de France, par François GUIZOT, France, 1875.
– « Pensant avoir guéri d’hydropisie grâce à Saint-Eutrope, Louis XI fera édifier au 15 ème le clocher gothique flamboyant qui domine le sanctuaire avec une flèche haute de 65 m.
Il avait une dévotion particulière pour « Monseigneur Eutrope »
L’ÉGLISE HAUTE
A moitié démolie en 1803, l’église conserve une crypte de la fin du XIe siècle
L’église a été construite à partir de 1081 sous l’impulsion de l’abbaye bourguignonne de Cluny pour abriter les reliques de l’évangélisateur de la Saintonge, saint Eutrope. Consacrée par le pape Urbain II en 1096, elle devient une étape incontournable du chemin de Compostelle.
La chapelle d’axe du chevet ainsi que le clocher construit sur le bras nord du transept sont l’œuvre d’une campagne de construction du XVe siècle. Les parties romanes de l’église ont servi de modèles lors de l’édification de bon nombre d’édifices religieux saintongeais au XIIe siècle.
Dans la partie haute, la sculpture des chapiteaux du transept sur lesquels on voit apparaître des figures dans des compositions complexes montre de nouvelles orientations artistiques. Réalisée vers 1110, elle prend son inspiration dans l’art de l’enluminure.
Vous y verrez deux chapiteaux historiés:
– Daniel dans la fosse aux lions
– Saint Michel pesant les âmes
LA CRYPTE
La crypte ou église souterraine qui abrite le tombeau du célèbre évangélisateur des Gaules, est le monument religieux le plus ancien de la Saintonge.
Son origine remonte peut-être au VIe siècle.
Il n’est pas impossible qu’à cette époque Saint Palais, qui venait de découvrir les restes du martyr, ait fait construire un mausolée souterrain dans la » magnifique basilique » qu’il élevait alors.
Nous savons seulement, par des textes historiques, que le Pape Urbain II, de passage à Saintes, consacra l’autel ou il officia en 1096
La crypte de saint-Eutrope est, aujourd’hui, une des plus vastes et des plus magnifiques qui existent en France. Elle n’a de comparable que celle de Chartres et Violet Le Duc a dit de son sujet :
« C’est un des exemples les plus purs de l’architecture du XIIe siècle en France. «
Le moine clunisien Benoît, qui en a tracé les plans vers l’an 1080, avait un difficile à résoudre.
Il lui fallait tout d’abord, construire un sépulcre, une nécropole, mais en même temps il était nécessaire de ménager autour du tombeau un espace suffisant pour que des foules nombreuses puissent s’y réunir.
La crypte comporte un déambulatoire et des chapelles rayonnantes, elle présente un type de voûtement original et innovant et une sculpture monumentale essentiellement décorative s’inspirant de modèles antiques romains présents en grand nombre à Saintes.
Sources: SITE MAIRIE DE SAINTES
Presque toutes les photos: Ventre bleu pour la CHOUETTE