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CONTE ZEN: Changez votre regard…..

Choucaline plus proche de toi tumeur

bloc note choucaline– BLOC NOTE de Choucaline
– « Les capacités de notre cerveau:

Les hommes gémissent dans des chaînes imaginaires alors qu’ils sont libres et heureux. (Henri Brunel)

« Jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’occupation allemande » Jean-Paul Sartre, « La République du silence »

« Il suffit de changer le regard » dit le conte zen

Il était une fois un empereur qui voulait choisir en qualité de Premier Ministre le plus sage, le plus avisé de ses sujets. Après une série d’épreuves difficiles, il ne resta en lice que trois concurrents:

« Voici le dernier obstacle, l’ultime défi, leur dit-il. Vous serez enfermés dans une pièce. La porte sera munie d’une serrure compliquée et solide. Le premier qui réussira à sortir sera l’élu! »

Deux des postulants, qui étaient fort savants, se plongèrent aussitôt dans des calculs ardus. Ils alignaient des colonnes de chiffres, traçaient des schémas embrouillés, des diagrames hermétiques. De temps en temps, ils se levaient, examinaient la serrure d’un air pensif, et retournaient à leurs travaux en soupirant.

Le troisième, assis sur une chaise, ne faisait rien. Il méditait. Tout à coup, il se leva, alla à la porte, tourna la poignée: la porte s’ouvrit, et il s’en alla.


La solution est là, évidente et simple.
Il suffit pour la découvrir de « changer le regard ».
Les hommes gémissent dans des chaînes imaginaires alors qu’ils sont libres et heureux.

SOURCE: Extrait tiré des « Nouveaux contes zen » d’Henri Brunel

« Jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’occupation allemande »

Jean-Paul Sartre, « La République du silence »

Loin d’idéaliser cette sombre période, l’intellectuel français loue, dans cet article paru dans les Lettres françaises en septembre 1944, sa définition de la liberté.

En fait, sa formule ne prend sens qu’au prix d’une nouvelle définition de la liberté. L’objectif théorique de L’Être et le Néant, publié en 1943, est de démontrer que l’homme est ontologiquement, par essence, liberté.

Par le simple fait d’exister et d’être conscient, tout homme est projet, visée.
Selon une citation de L’Être et le Néant, il est même « condamné à être libre ». « Être libre n’est pas choisir le monde historique où l’on surgit – ce qui n’aurait point de sens – mais se choisir dans le monde, quel qu’il soit. »

On peut ainsi être libre au milieu d’une guerre, dans un camp de travail, en prison ou même en montant sur l’échafaud. La liberté est toujours en situation, mais elle ne dépend pas de cette dernière. Elle a, dans la nature humaine, une assise plus profonde.

. Les actes, les paroles, les pensées prennent dès lors un poids qu’ils n’ont pas d’ordinaire. En temps de paix, nous accordons moins de prix à la liberté : tel est ici le paradoxe pointé par le philosophe.

Choucaline plus proche de toi tumeur
CHOUCALINE     

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