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LES SAINTS GUÉRISSEURS : Saint Siméon le stylite

SAINT SIMÉON  LE STYLITE 

(† 459)   Fête le 27 juillet

Les stylites (du grec στύλος, « colonne ») sont des ermites des débuts du christianisme, des anachorètes qui plaçaient leur cellule au sommet d’une ruine, d’une colonnade, d’un portique ou d’une colonne pour y pratiquer une ascèse extrême. En Orient, Siméon le Stylite est le plus connu d’entre eux.

Les martyrs Curent les premiers saints à être honorés et invoqués par les chrétiens.
A ce culte ancien s’ajouta bientôt celui des ascètes.
On les jugeait dignes des mêmes honneurs. (! Le martyr avait triomphé en un jour, parfois en une heure, en donnant son sang; l’ascète avait lutté pendant une vie entière pour dompter la nature et remporter sa victoire.
Leurs mérites semblaient égaux. On considérait quelques-uns d’entre eux, saint Paul l’ermite, saint Antoine, comme des colonnes qui supportaient le monde.
Sans eux, disait-on, Dieu laisserait s’écrouler le ciel .

L’expansion extraordinaire du culte de saint Siméon Stylite l’Alépin fut le témoignage le plus éclatant de cette assimilation.


.SAINT SIMÉON  LE STYLITE 

Notre vénérable père Siméon le Stylite ou Siméon, appelé aussi « l’Ancien » ou « le Grand » (c. 390-459) a été un moine qui a vécu en Syrie.

L’appellation de Stylite venant du grec style, « colonne », est utilisée dans les synaxaires orthodoxes pour designer une catégorie particulière de saints, qui ont vécu sur une colonne, comme St. Siméon.


Il est commémoré par l’Église Orthodoxe le 1er septembre.

ICONOGRAPHIE

Toujours représenté sur sa colonne

 

Dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l’année, l’abbé Jaud indique :

« Son père était berger, et lui-même passa les premières années de sa vie à garder les troupeaux. Il avait treize ans, quand un jour, à l’église, il entendit lire ces paroles : « Bienheureux ceux qui pleurent !… Bienheureux ceux qui ont le cœur pur ! » Éclairé par la grâce, embrasé du désir de la perfection, il se met en prière, s’endort et fait un songe : « Il me semblait, dit-il, que je creusais les fondements d’un édifice ; quand je crus la fosse assez profonde, je m’arrêtai : « Creuse encore ! » me dit une voix. Par quatre fois je repris mon travail et je m’arrêtai, et par quatre fois j’entendis la même parole : « Creuse encore ! » Enfin la voix me dit : « C’est assez ! Maintenant tu peux élever un édifice aussi haut qu’il te plaira. »
Ce songe signifiait sans doute l’humilité, base de toutes les vertus et mesure de la perfection ; mais il faisait aussi allusion au genre de vie que devait mener le pieux jeune homme. »

chouette-profLA VIE DE SAINT SIMÉON

Siméon est né dans une famille de bergers, dans le village Sisan de Syrie. Quand il était jeune, il a été très ému après avoir entendu les Béatitudes et décida d’entrer dans un monastère.
Sa passion pour l’ascèse et le jeûne s’agrandit rapidement.

Le supérieur du monastère lui demande de quitter le monastère en raison de sa stricte ascèse, en craignant que d’autres frères auraient pu essayer d’imiter son jeûne très sévère.
Siméon s’en va pour vivre pour un certaine période dans un puits vide, près des montagnes. Les moines le recherchent et lui demandent de rentrer au monastère, mais il les abandonne bientôt pour continuer ses efforts ascétiques.

Des foules accourent à lui pour être guéris et pour entendre ses conseils sur la foi chrétienne, mais Siméon, pour les éviter, monte sur une colonne et commence à vivre là dans une petite cellule, en s’adonnant toujours à la prière et au jeûne.
Il priait, assis ou debout, continuellement pendant des semaines.
Mais il n’avait pas tout à fait coupé les liens avec le monde.
Il écrivait des lettres et recevait même des visiteurs, qui montaient à lui sur un escalier. Il recevait aussi des menaces et certains le ridiculisaient, mais il y avait beaucoup plus de personnes qui étaient inspirées par le jeûne et la prière constante de St. Siméon.
Parmi ceux qui écoutaient ses enseignements se trouvèrent également l’empereur Théodose II de Rome et sa femme, l’impératrice Aelia Eudocia, ainsi que Ste. Geneviève de Paris. Sa lettre à l’empereur Léon de Constantinople en faveur du Synode de Chalcédon a été très respectée.
Plein de monde venait le voir, l’ecouter et même pour être baptisés par lui.

Son corps a été descendu de la colonne trois jours après sa mort et ses reliques envoyées à Antioche.

HYMNE A SAINT SIMÉON

1 –  Colonne de patience, tu imitas les Pères de jadis:
dans ses souffrances Job, dans ses épreuves Joseph;
des Anges incorporels tu menas la vie en ton corps,
vénérable Père Siméon; * intercède auprès du Christ notre Dieu,
pour qu’il accorde à nos âmes le salut.
2 –
Recherchant les choses d’en-haut,
conversant avec les êtres d’en-bas
et faisant de ta colonne un char de feu,
par elle tu devins un confident des Anges, Père saint;
et sans cesse tu intercèdes avec eux
pour nous tous auprès du Christ notre Dieu

SOURCES:


Institut Francais du Proche-Orient – joseph nasrallah

https://fr.orthodoxwiki.org/Sym%C3%A9on_le_Stylite

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La ligne éditoriale de cette série est accessible
BON COURAGE...!


retour sur la rubrique du même tabacChou Blanc est effectivement magnétiseurCHOU BLANC
(Les autres saints guérisseurs
.faire catégorie SAINT THOL )
RETRO :
C’est du même tabac….


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