BANDE DESSINÉE : Le sapeur Camember

CHOUONS ENSEMBLE
par Chou fleur

C’est mercredi les choupinets et les choupinettes voilà de quoi jouer
avec Papy et Mamy…
et s’instruire parfois….

 

– Arrête de chialer……….. Que faire ..?
– je t’explique les BD de PÉPÉ…. Purée dur, dur, d’être PAPY


Aujourd’hui le sapeur Camember….!!!

Georges Colomb, dit Christophe

Georges Colomb, dit Christophe est né le 25 mai 1856 à Lure en Haute-Saône, il meurt des suites d’une occlusion intestinale le 3 janvier 1945 à Nyons. Il est un des précurseurs de la bande dessinée en France.
 
Lorsqu’il publie ses premiers dessins dans Mon Journal, en 1887, Georges Colomb est professeur de sciences naturelles et sous-directeur de l’Institut de Botanique de la Sorbonne. Pour ses activités de dessinateur, il recourt au pseudonyme de Christophe, en référence à un autre Colomb célèbre.

 Christophe est surtout connu pour être l’auteur d’histoires illustrées parues en feuilleton à la fin du XIXe siècle.
Très fin observateur de la société, inspiré par les images d’Épinal,il est le créateur de personnages comme la Famille Fenouillard, les lutins Plick et Plock, le savant Cosinus, et le sapeur Camember,

 

 

Si vous passez par la ville de Lure en Haute-Saône. vous êtes sûr de vous trouver devant cette statue du « Sapeur Camember ».

Mine de rien ce personnage est le héros d’une des premières BD françaises créée par Christophe (Georges Colomb) en 1890.

Le texte de ses œuvres se caractérise par un vocabulaire extrêmement recherché,et, par ailleurs, riche en allusions culturelles, littéraires, historiques et géographiques autant que scientifiques.Le calembour subtil y a aussi ses droits au service d’un humour parfois loufoque comme dans Les Malices de Plick et Plock,parfois satirique et ironique (La Famille Fenouillard) mais toujours tendre.

La notoriété de ses planches ne doit pas faire oublier qu’il a participé pleinement à la vie de son époque.

Ami de Jean Jaurès, de Baudrillard et de Tristan Bernard,

il fut également botaniste de renom et pédagogue moraliste.

Il a donné également des cours particuliers aux enfants Dreyfus à l’époque de l’affaire.

 

– il est con ton Camember mais con….

Camember est un personnage de soldat illettré

(il ne reconnaît bien que la très utile lettre H)

et un peu simplet dont les agissements sont souvent absurdes.

Né le 29 février 1844 dans le village imaginaire de Gleux-lès-Lure (Saône-Supérieure),

il ne peut fêter son anniversaire que tous les quatre ans,

et se trouve donc (après une enfance tapageuse) mobilisé dès sa cinquième bougie.

Il est affecté comme sapeur, c’est-à-dire soldat du génie militaire,

ce qui est déjà une pointe d’ironie eu égard à sa faiblesse d’esprit.

 

– j’ai bien dit con mais con….

Sa simplicité s’illustre, par exemple, lorsqu’il creuse un trou pour y mettre la terre d’un autre.

Il est vrai qu’il est alors dépassé en sottise par son supérieur, le sergent Bitur,

qui le traite de « double mulet cornu » et lui reproche de ne pas avoir fait le deuxième trou assez grand pour qu’on puisse y mettre sa terre avec celle du premier.

Ce qui frappe tout au long de l’album, c’est l’incapacité du pauvre sapeur à comprendre la langue que lui parlent ses supérieurs, qui d’ailleurs ne se soucient jamais de se mettre à sa portée.

Une autre fois le major constate que Camember souffre d’ophtalmie et que cela pourrait devenir purulent.
Il lui conseille donc de se procurer des conserves fumées (c’est-à-dire des verres teintés) qu’il devra porter tout le temps.

Le sapeur a compris qu’il a de « l’eau de salmis » dans les yeux et qu’il risque de devenir un « pur Uhlan »,

il se rend alors chez le charcutier pour se procurer les « conserves fumées », si bien que l’adjudant le rencontre avec un jambon sous chaque bras et des saucisses enroulées autour de son bonnet. Ne comprenant rien aux explications du pauvre Camember,
il l’expédie à l’ombre, remède excellent contre les maux d’yeux et le sapeur se retrouve guéri.

– Non ton PAPY n’est pas un sapeur parce qu’il mange du camembert…..
Et je te jure encore une fois que le sapeur camember , c’est pas le Papy qui fait des fromages

– …. Purée dur, dur, d’être PAPY

chou fleur le roi du mercredi CHOU FLEUR
C’est du même tabac…..retour sur la rubrique du même tabac
RETRO :

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