Le jardin des simples

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BLOC NOTE CHOULAGER
par Chou Blanc

Puisque nous parlons des cadeaux de la nature, nous devons rendre un autre hommage à sa générosité en évoquant les « simples» c’est-à-dire les plantes médicinales, aux vertus curatives extraordinairement puissantes.

Certains croient les discréditer en les qualifiant avec mépris de remèdes « de bonne femme ». Ils ne font là que confirmer leur ignorance, puisque cette expression qu’ils croient péjorative dérive du latin de bona lama qui signifiait, au contraire, « de bonne réputation » … La vérité est que nos ancêtres connaissaient bien les vertus des herbes et qu’ils y recouraient abondamment, pour leur plus grand bien.

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Le jardin des simples

Les Simples ou Simples Médecines (simplicis medicinae ou simplicis herbae selon ses appellations latines) était le nom donné au Moyen Âge aux plantes médicinales.

DES VERTUS ANCESTRALES
la menthe

Les plantes étaient étudiées depuis des temps immémoriaux on en trouve la trace dans la Bible dans les traités de  toute la médecine grecque, puis arabe, pour leurs vertus thérapeutiques.

Charlemagne promulgua le Capitulaire De Villis qui établissait la liste des 88 plantes, légumes et simples à cultiver dans les jardins, dans l’herbularius.

QUELLES PLANTES COMPOSENT LE JARDIN DES SIMPLES
Le plan de l’Abbaye de Saint-Gall représente un herbularius de seize plantes :
menthe et menthe-coq, cumin, rue, fenouil, sauge, rose, lis, iris, pouliot, fenugrec, romarin, sarriette, livèche, mongette, barbarée.

La médecine médiévale était basée sur les vertus des herbes médicinales : elles servaient à fabriquer les médicaments.

LES JARDINIERS DU BON DIEU

Ce sont les Moines et les Nonnes, qui  mirent en place des petites parcelles d’environ 1 à 4 m2 tout au plus, délimités soit par des plantes, soit par du plessis. Des allées sont conçues pour faciliter la cueillette et l’entretien.
Les plantes sont installées dans des parterres circulaires, symboles d’éternité, tandis que des allées, se croisant à angles droits, dessinent des croix.recolte de la sauge au moyen âge
Dans son parterre, le moine y ajoute des rosiers-tiges.
Ceux-ci, plantés de façon symétrique symbolisent : Le moine en train de bêcher son carré de légumes.
D’autres fleurs sont cultivées par ces pieux jardiniers, pour décorer les autels et en offrande.  y retrouve une bonne trentaine de variétés de plantes au milieu de parterres fleuris.
Certains jardins étaient organisés différemment et chaque carré des Simples, se distinguait par sa particularité : carré de plantes condimentaires, d’aromatiques, médicinales, tinctoriales.

JARDINIERS ET   « APOTHICAIRES»

apothicaireLes monastères médiévaux en particulier avaient tous, sinon une pharmacie et infirmerie, au moins un jardin de simples (herbularius) : l’officine de l’apothicaire et le jardin des simples était liés
Ils cultivèrent donc des Simples : Plantes médicinales, prisent sous forme de tisanes, décoctions ou inhalations ; ce qui a donné le nom de « Simples », car facile d’utilisation. Ayant certaines notions d’hygiène, de médecine ; ils essayaient de soigner, de soulager les maux de leurs paroissiens les plus pauvres.
La plus célèbre est Sainte Hildegarde de Bingen, abbesse bénédictine qui fut une grande spécialiste des  simples médecines; elle écrivit plusieurs ouvrages décrivant 300 plantes, leurs vertus et leur emploi thérapeutique (Physica).

Les simples peuvent désigner aussi bien des plantes, animaux ou minéraux ou une herbe (herba) à base d’une seule plante.
Par différence Les remèdes sont  composés (composita) de plusieurs d’entre elles :

le thym

LE CHOURISTEDe fait, la médecine par les plantes, ou phytothérapie, vient à bout de nombreuses maladies, sans coûter un seul centime, sans provoquer la moindre accoutumance et sans engendrer de conséquences indésirables. Hélas, cette science millénaire est aujourd’hui en voie de disparition. On lui préfère, au nom d’un prétendu cartésianisme, la médecine du tout-chimique, pourtant infiniment plus nocive et dont on ne compte plus les effets iatrogènes, c’est-à-dire secondaires et fâcheux.

 Le diplôme d’herboriste ayant été supprimé en 1943 et rattaché d’autorité, par le Gouvernement de l’époque, au monopole des pharmaciens, les herboristeries ferment les unes après les autres. Les rares qui subsistent sont le plus souvent tenues par des praticiens très âgés. Si vous avez la chance d’en connaître un, n’attendez pas pour profiter de ses conseils et de son expérience!

source : WIKIPEDIALA MAISON DE FANFAN -ABC DE LA CHROMOTHERAPIE ( jacques jean Quenet -Editions Grancher)

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