De la baignoire de MARTINE : La puce à l’oreille


BLOC DE SORTIE
DE MARTINE AVU

La grille de nos programmes comprend une  rubrique théâtrale qui n’avait pas de rédacteur …..
Comme la province est  pleine de ressources ornithologiques, nous avons trouvé une Chouette nommée MARTINE qui est prête à se lancer.
Pour la mettre dans le bain, La Chouette lui réserve une baignoire pour qu’elle se mouille un peu, en mettant à nu ses impressions et parfois en nous donnant la température de l’eau
En complément aux clapotis de sa baignoire.. Le synopsis officiel de la pièce vous sera reproduit….. A vous donc de le lire à la fuite…!

Martine AVU :
La puce  à l’oreille de
Georges Feydeau –
Mise en scène : LILO BAUR
Avec les comédiens de la troupe de la Comédie-Française
et les comédiens de l’Académie de la Comédie-Française  

L’HUILE….. LA SAVONNETTE….
LA POMMADE….
ET LA MOUSSE D’UN SOIR :

« La puce à l’oreille…. C’est tout simplement une pièce à voir : Serge Bagdassarian, en Chandebise, s’imprègne magistralement  de deux personnages…
Le jeune Jean Chevalier ne saurait faire oublier Michel Duchaussoy ne prononçant que les consonnes.
Mais ces faiblesses permettent aux seconds rôles de briller, notamment Alexandre Pavloff (parfait en docteur Finache), Sébastien Pouderoux (impeccable en Romain Tournel, amoureux insistant),
j’ai beaucoup aimé le couple hispanique ou  Jérôme Lopez, était hilarant en pistolero ibérique hystérique, Carlos Homénidès de Histangua.
Belle soirée distrayante surtout si je vous avoue que j’ai bénéficié dans mon cinéma  (Grâce à Pathé live d’un direct avec la comédie française….)
Même en salle prestige, de mon cinéma de province, je dois vous dire que ma baignoire m’a manquée…!   (Martine AVU)

MAITRE PANTALON : C’est vers 1550 que ce personnage apparaît. Le nom de ce vieillard vient de Pianta-leone, ce qui faisait référence aux marchands de Venise qui, avec fierté pour leur république, brandissait haut et fort leur drapeau tout autour du monde. Il est rapidement passé de marchand vénitien à simple vieillard aigri.

MAITRE PANTALON vous ici…!
– « Je vois que la petite MARTINE ne veut déplaire à personne….. belle prudence..!
Un regret, elle ne se mouille pas … Mais peut être espère-t-elle monter à PARIS avant le 23 février 2020 pour revoir la pièce en espérant voir un ou deux acteurs de la comédie française  dans sa baignoire…
ça va pas …! Pas la peine de monter à Paris….
Pathé Live doit encore surprendre
3 fois les vieilles chouettes de provin
ce (voir ci dessous
)

LA PUCE À L’OREILLE REVIENT DANS VOS CINÉMAS

Heure : 17:00 DURÉE : 2H 25
EN SALLE CINÉMA : 3H
(Interview des acteurs en première partie)
PRIX : 16€
Dans mon cinéma de province le 17 octobre jour du direct
MARDI 12 NOVEMBRE 2019 Heure : 20:00
DIMANCHE 1 DÉCEMBRE 2019 Heure : 17:00


REDIFFUSIONS
PATHÉ LIVE

Dans quels cinémas en province :

   LA CARTE      

Portrait de Georges Feydeau, par Carolus-Duran. Musée des Beaux-Arts de Lille

D’une construction redoutable assortie d’une incroyable fantaisie, La Puce à l’oreille signe en 1907 le retour triomphal de Feydeau au vaudeville.

Maris volages et femmes jalouses se côtoient.
Les portes claquent……
Un classique de la comédie de mœurs

LA PUCE À L’OREILLE BANDE ANNONCE

Raymonde Chandebise soupçonne son mari d’adultère.
Elle lui tend un piège en lui donnant rendez-vous anonymement à l’hôtel du Minet-Galant.

Monsieur Chandebise répond à l’appel en y envoyant son fidèle ami Tournel, mais il ne sait pas que le garçon d’étage,
Poche, est son sosie.

L’hôtel devient alors le théâtre d’une farce gigantesque où la mécanique des quiproquos, des mensonges et des tromperies s’emballe sans que personne ne parvienne à l’arrêter…

 

ILS L’ONT DIT SUR LE NET

C’est un Feydeau en pleine maturité qui signe, en 1907, La Puce à l’oreille. Il résiste pour cette fois à la tentation de la pièce foisonnante, où la distribution multiplie figurants et petits rôles.

La dame de chez Maxim et Occupe-toi d’Amélie, vaudevilles populeux, épatent mais perdent parfois, en leur débauche spectaculaire, le rythme endiablé qui est la signature du maître.
La foule n’est pas propice au rire bien réglé, comme une horlogerie diabolique.

Dans La puce à l’oreille, il n’est aucun personnage superflu, aucune apparition gratuite. Comme dans Monsieur Chasse ou Le Dindon, l’action s’enroule autour d’un couple central, ici les Chandebise, dont la femme est poursuivie par un prétendant assidu et rongée par de vains soupçons sur la fidélité de son mari. Cela suffit à créer les quiproquos et les situations graveleuses nécessaires au rire.

L’auteur s’amuse alors à faire tournoyer autour du trio de base des seconds rôles puissants, moteurs: le neveu qui ne prononce que les voyelles, le docteur qui s’encanaille, le sud-Américain qui aime la gaudriole autant que la pistolétade, l’ancien militaire reconverti en tenancier d’hôtel borgne…

Georges Feydeau, au fil des pièces:
Il explore toujours les possibilités technologiques du rire. Après l’escalier du Fil à la patte, ou de L’hôtel du libre-échange, après les sonnettes électriques du Dindon, ou l’enregistreur gramophone de La main passe, voici le lit qui tourne : quand un couple adultère est surpris par un mari jaloux ou par le commissaire, il lui suffit d’appuyer sur un bouton et le lit s’escamote, laissant la place à une paillasse où gît un vieux rhumatisant innocent !
Mais il y a aussi le palais en argent qui rend son élocution au neveu, les bretelles thérapeutiques ou l’ammoniac pour chasser la gueule de bois. Enfin, Feydeau a la passion du langage, des calembours (« C’est raide, dit le docteur à un impuissant. « Justement, non! »), aux accents (souvent un rastaquouère sud-américain), en passant par toutes les couleurs de l’incompréhension, des double-sens, des malentendus.

Dans La Puce à l’oreille, Feydeau ajoute un ultime élément de confusion : LE SOSIE.
Que le bourgeois Chandebise soit le jumeau du garçon d’étage ivrogne de l’Hôtel du Minet-Galant, c’est la cause majeure et inédite de la cascade des situations loufoques.

Avec la mise en scène de Lilo Baur, la transposition offre un nouveau spectre au rire.
Elle place l’action dans un chalet design des années soixante, avec cheminée en pleine flambée et baie vitrée donnant sur la forêt enneigée. Passent parfois sous les sapins des skieurs de fond avec des pulls jacquard… Cette mise en proximité fonctionne à merveille, car elle reste en deçà de la révolution sexuelle de mai 68 et des années suivantes. Il y a encore une bourgeoisie, des codes, de la tenue – cela se voit dans les coiffures de ces dames et dans la coupe des costumes de ces messieurs – jusqu’aux patins que le majordome distribue en vain pour protéger les parquets. Avoir une aventure, tenter l’adultère, vivre un célibat égrillard, cela demeure des transgressions.

SOURCES:
Site L’express.fr  – Site libre théatre
Site Pathé live

RAPPELONS QUE LA PIÈCE SE JOUE A LA COMÉDIE FRANÇAISE JUSQU’AU 23 02 2020

            MARTINE AVU 

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