Lady Ladinde : grimpe à l’echelle de Richter … entre deux tours….!

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dinde BLOC NOTE LADY LADINDE
Bloc note de LADY LADINDE

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part….
De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique  » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

AUJOURD’HUI LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR :

« Les séismes et l’échelle de RICHTER »

Charles Francis Richter est un sismologue américain 1900 – 1985.
Il fréquenta le laboratoire de sismologie de Pasadena en 1927 et étudia à l’université Stanford, et au California Institute of Technology (Caltech), où il obtint son PhD de Physique en 1928.
En 1935, non satisfait des échelles de Rossi (années 1880) ou de Mercalli (1902) décrivant les séismes en termes de destruction ou sensation, il présenta une échelle (dite « de Richter ») permettant de décrire la puissance d’un tremblement de terre à son épicentre par l’énergie mise en jeu.

La magnitude dite de Richter se base sur la mesure de l’amplitude maximale des ondes sismiques sur un sismogramme.

L’Échelle de Richter

L’échelle étant le logarithme d’une amplitude, elle est ouverte et sans limite supérieure. Dans la pratique, les séismes de magnitude 9,0 sont exceptionnels et les effets des magnitudes supérieures ne sont plus décrits séparément. Le séisme le plus puissant jamais mesuré atteignant la valeur de 9,5, fut le tremblement de terre de 1960 au Chili.

Description Magnitude Effets Fréquence
Micro Moins de 1,9 Micro tremblement de terre, non ressenti. 8 000 par jour
Mineur 3,0 à 3,9 Souvent ressenti mais causant rarement des dommages. 49 000 par an
Modéré 5,0 à 5,9 Peut causer des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones restreintes. Cause de légers dommages aux édifices bien construits. 800 par an
Majeur 7,0 à 7,9 Peut provoquer des dommages modérés à sévères dans des zones plus vastes. 18 par an
Dévastateur 9,0 et plus Dévaste des zones de plusieurs milliers de kilomètres à la ronde. 1 tous les 6 ans environ

Un peu d’histoire des caprices de la terre

« Les tremblements de terre ont longtemps été considérés comme des messages divins. »

Pour les Chinois, c’était un signe que le Ciel (les dieux) désavouait la légitimité de l’empereur.
En raison de la signification politique qu’accordaient les Chinois aux séismes et à leur fréquence importante dans la région, très tôt, ils notèrent consciencieusement les différents tremblements de terre. L’un des premiers à être noté est celui de -780 et le pire en perte de vies humaines est celui de 1556 dans la province de Shaanxi qui fit plus de 830 000 victimes

D’après la religion grecque antique, c’était Poséidon le responsable de tels évènements. ARISTOTE Philosophe grec du IVe siècle av. J.-C., j'ai été l'élève de Platon et le maître d'Alexandre le Grand.
Pourtant, cela n’empêchera pas des Grecs comme Thalès (VIe siècle av. J.‑C.) et surtout Aristote (IVe siècle av. J.‑C.), de penser que les séismes ont une origine naturelle. Selon Thalès, ce sont des éruptions d’eau chaude qui sont la cause des tremblements de terre. Selon lui, les surfaces émergées flottent sur l’eau, et des éruptions d’eau chaude assez violentes peuvent faire bouger la terre.

Pour sa part, Aristote établit sa théorie pneumatique dans laquelle le pneuma (souffle) serait la cause des séismes. Le pneuma est produit par la chaleur de la terre (dont l’origine est le feu intérieur) ou par les rayons du Soleil. Lorsque le pneuma est dirigé vers l’extérieur, il forme les vents. Mais lorsqu’il s’enfonce dans la terre et s’accumule, il produit des tremblements de terre. Par le rôle fondamental des œoeuvres d’Aristote dans les sciences du Moyen Âge, cette théorie restera une des principales pendant plusieurs siècles.

En Europe, à la Renaissance, l’origine naturelle est de plus en plus envisagée, plusieurs théories apparaissent.

Vers 1600, on pensait que c’était des poches de gaz qui explosaient.

En 1779, on y voyait un effet de l’électricité, lorsqu’elle s’accumulait dans le sol, provoquant un tonnerre souterrain.
L’ampleur du tremblement de terre de Lisbonne de 1755 (magnitude estimée entre 8,6 et 9) provoque l’une des premières études scientifiques sur le sujet.
Il faudra attendre 1854 pour avoir les bases de la théorie actuelle, avec la publication de la première carte sismique du monde.

Ce n’est qu’au début du XXe siècle que l’étude approfondie des séismes commence véritablement, avec le recensement à l’échelle de la planète des tremblements de terre

L‘échelle de Mercalli ou l’échelle de Richter

La sismologie est une science ancienne du point de vue de l’observation, mais les bases scientifiques de l’étude des séismes ne furent posées que de façon très récente.



Les séismes ou tremblements de terre constituent un phénomène géologique.

Lorsqu’un matériau rigide est soumis à des contraintes de cisaillement, il va d’abord se déformer de manière élastique, puis, lorsqu’il aura atteint sa limite d’élasticité, il va se rompre brutalement, en dégageant de façon instantanée toute l’énergie accumulé durant la déformation élastique.

Le phénomène est identique pour la couche superficielle de la croûte terrestre appelée lithosphère : sous l’effet des contraintes causées le plus souvent par le mouvement des plaques tectoniques, la lithosphère accumule l’énergie.
Lorsqu’en à un endroit, la limite d’élasticité est atteinte, il se produit une ou des ruptures qui se traduisent par des failles. L’énergie brusquement dégagée le long de ces failles cause des tremblements de terre

Lorsqu’un séisme se produit, un front d’ondes sismiques se propage dans la croûte terrestre. On nomme foyer le lieu dans le plan de faille où se produit réellement le séisme, alors que l’épicentre désigne le point à la surface terrestre à la verticale du foyer. Deux échelles ont existé pour l’évaluation des tremblements de terre :
l’échelle de Mercalli et l’échelle de Richter.

L’échelle de Mercalli développée en 1902 et modifiée en 1931 n’est plus utilisée actuellement en raison de sa trop forte subjectivité basée sur l’analyse de l’ampleur des dégâts causés par un séisme et la perception qu’en a eu la population.

L’échelle de Richter a été instaurée en 1935 (et modifiée depuis) pour définir la magnitude d’un séisme (mesure de la force d’un séisme ou de son énergie libérée au foyer, déterminée à partir des enregistrements sur les sismographes).
Elle se mesure sur une échelle logarithmique ouverte.
Chaque unité de l’échelle correspond donc à une magnitude multipliée par 10.

À ce jour, le plus fort séisme qui s’est produit en 1960 au Chili a atteint 9,5 sur l’échelle de Richter.

Le premier sismographe est chinois

Bien qu’ils n’établirent aucune théorie sur l’origine naturelle des séismes, c’est un Chinois, l’inventeur Zhang Heng, qui créa le premier pseudo-sismographe en 132.
Utilisant le principe du pendule, ce sismographe se présentait sous la forme d’un récipient en bronze (d’environ deux mètres de diamètre), contenant un poids suspendu.
Huit dragons étaient disposés tout autour du récipient, avec dans la bouche de chacun une boule.
Lorsqu’une onde sismique assez importante arrivait, le pendule oscillait dans un sens, ouvrait la bouche d’un dragon et se bloquait pour ne pas déclencher le mécanisme pour un autre dragon.
La boule était réceptionnée dans la bouche d’une grenouille, ainsi, il était possible de déterminer la direction dans laquelle avait eu lieu le tremblement de terre, mais non sa distance ou son intensité.

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