Archives quotidiennes :

Cet Ugolin ne se contente pas d’un peu d’eau de la source de Manon et de quelques figues sèches

– Il y a quelques jours dans la rubrique  » Allez Mamy raconte » nous avons été tous émus par cette légende où le soleil est contraint d’avaler ses filles les étoiles…

Ugolin et Gaddo de Paul Gustave Doré (1832-1883, France) |Chou blanc dans la rubrique « l’art et la palette au chou « de ce jour lui donne un prolongement parfait avec l’histoire d’Ugolino della Gherardesca ….

 


L’ART ET LA PALETTE AU CHOU :

AU PETIT PALAIS
A PARIS
Vous qui êtes des fidèles de la Chouette depuis des années vous m’avez déjà vu déambuler  dans le petit palais …
Effectivement j’y ai mes tableaux et sculptures préférées …

Je dirais aussi que si j’aime y déambuler, c’est que depuis que je suis retraité et que je me coince la bulle dans le midi … il est bon de temps en temps de déverrouiller la bulle et les articulations en « montant  » à Paris pour mieux déambuler..!

Déjà en 2011 et 2014 mes rubriques parlaient de mes pérégrinations artistiques…

– Wiki..! On a paumé les pinc.. eaux…
– On s’en fout, c’est de la peinture à l’huile
.
– il est con mais con….! C’est de la sculpture aujourd’hui.. c’est la chaleur..!

Charles Giron Femme aux gants dite La Parisienne, 1883 Huile sur toile, 200 x 91 cm Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, don Simone Giron de Pourtalès en 1960 © Petit Palais, Paris / Roger-Viollet  

Exposition
« PARIS 1900,
la Ville spectacle »

aout 2014

 LA PARISIENNE            

CHARLES ALEXANDRE GIRON
Genève, 1850 – Gentod-Bellevue (Suisse) 1914
Huile sur toile de 1883 – H. : 200 ; L. : 91 cm
Salle 3 : Roll et le Naturalisme Section : Paris 1900

Prête à sortir, La Parisienne porte une robe d’après-midi dont les broderies de jais et les applications de velours rehaussent le noir intense. Les drapés disposés sur les hanches s’inspirent de la robe à panier du 18e siècle dont l’art est alors remis au goût du jour par de grands collectionneurs parisiens.

PARIS 1900                   

LE BON SAMARITAIN   
Aimé Morot, né en 1850 à Nancy et mort en 1913 à Dinard, est un peintre et sculpteur français.

Cette année, j’étais perdu dans le PETIT PALAIS ( Faut le faire)… quand au pied d’un escalier,  j’ai rencontré Ugolin…. vous pensez sans doute que c’est un mec du midi comme moi qui se contente d’un peu d’eau de la source de Manon et de quelques figues sèches … Non le mien, il a un appétit féroce… jusqu’à manger ses enfants..!
Ambiance Ambiance

Ugolin entouré de ses quatre enfants par Carpeaux, Petit Palais, Paris

Ugolin. Le sujet est tiré de l’Enfer de Dante (chant XXXIII) : Ugolino della Gherardesca fut emprisonné avec ses deux fils et ses deux petit-fils, et condamné à mourir de faim.

Ugolin della Gherardesca (1220  – 1289 ) comte de Donoratico, était un militaire et homme politique italien du Moyen Âge, qui fut tyran de Pise au XIIIe siècle.

Il est connu et passé à la postérité pour avoir servi de modèle au héros damné de la Divine Comédie de Dante, condamné à mourir de faim après avoir mangé ses propres enfants.

Ugolin, ou Hugolin, a été placé par Dante dans le dernier cercle de son Enfer, dans une zone où sont punis des damnés, emprisonnés dans de la glace, qui ont trahi leur patrie ou leurs compagnons.

LE CHOURISTE Jean-Baptiste Carpeaux, né le à Valenciennes et mort le à Courbevoie, est un sculpteur, peintre et dessinateur français.
Jean-Baptiste Carpeaux, par son esthétique néo-baroque, est un des sculpteurs les plus marquants de cette époque.
La figure d’Ugolin constitue le dernier envoi de Jean-Baptiste Carpeaux en tant que pensionnaire à la villa Médicis à Rome. Il y représente le héros entouré de ses enfants.
Un premier modèle voit le jour en 1860, un plâtre en 1862, un bronze en 1863. Une version en marbre est éditée en 1867.

Un tyran cruel

Le comte Ugolino della Gherardesca est sans doute l’un des tyrans les plus cruels qui aient sévi dans l’Italie du XIIIe siècle. Il a d’abord trahi en abandonnant volontairement la position stratégique qu’il devait défendre, faisant perdre à la ville de Pise, sa patrie, une importante bataille navale ; cela ne l’empêche pas de prendre ensuite le pouvoir, grâce soit à la ruse, soit à la menace, et d’exterminer tous ceux qui osent s’opposer à sa puissance.

Il gouverne par la terreur, jusqu’à ce qu’une conspiration, dirigée par l’archevêque de la ville, Ruggeri Ubaldini, le fasse tomber aux mains de celui-ci.
L’archevêque fait alors enfermer Ugolin et quatre de ses descendants mâles dans une tour : il leur fait distribuer d’abord une nourriture insuffisante, avant de les laisser purement et simplement mourir de faim.

LA LEGENDE D’UGOLIN

La légende dit qu’Ugolin, ayant été le dernier à survivre, aurait mangé le corps des enfants morts près de lui. Il s’agit en fait d’une interprétation sans doute erronée de ce vers de Dante : « Poscia, piú che ‘l dolor, poté ‘l digiuno » (« Puis, la faim fut encore plus forte que la douleur » ou « Et puis ce que la douleur ne put, la faim le put ») qui semble indiquer que la faim plus que la douleur a causé la mort d’Ugolin.
L’anthropophagie d’Ugolin n’est pas attestée par les contemporains.

Dante imagine que Ruggeri et Ugolin sont figés dans la glace l’un près de l’autre.
Le châtiment de l’archévêque est d’être dévoré sans cesse par celui qu’il a fait mourir de faim

Source : wikipédia


CHOU FLEUR

 

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