ASSASSINAT DE JEAN JAURES…. IL Y A 100 ANS CAMARADES..!

Posée sur le coq en haut du clocher, LA CHOUETTE a gardé les yeux grands ouverts de 1939 à 1945 elle ne peut oublier ce qu'elle a vu..... et entendu...! BLOC DE MARBRE

par chou fleur

« A tous les combattants »

31 juillet 1914.

Jean Jaurès est abattu à bout portant par Raoul Villain
portadaimg_noir.JPG

 

 L’ASSASSINAT DE JEAN JAURES le 31 juillet 1914

 

– C’est qui Papy
Jean Jorés

LE CHOURISTENON…!
On dit :
Jean Jaurès

 

Jean Jaurès est un homme politique français, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire socialiste, il s’est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Issu de la bourgeoisie et agrégé de philosophie, il débute sa carrière politique comme député républicain mais adhère définitivement au socialisme après la grande grève des mineurs de Carmaux et s’oppose aux lois scélérates. (Les « lois scélérates » sont une série de lois votées en France sous la Troisième République. Elles visaient à réprimer le mouvement anarchiste, responsable de nombreux attentats durant les années précédente)

Durant l’affaire Dreyfus, il prend la défense du capitaine et pointe l’antisémitisme dont celui-ci est victime.

En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l’État.

La même année, il participe à la création de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l’acteur principal, unifiant ainsi le mouvement socialiste français.

Ses positions réformistes lui valent toutefois l’opposition d’une partie de la gauche révolutionnaire.

Il consacre les dernières années de sa vie à empêcher, en vain, le déclenchement de la Première Guerre mondiale, et se lie aux autres partis de l’Internationale ouvrière, faisant planer la menace de grève générale au niveau européen.

Ces positions pacifistes lui valent d’être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du début du conflit.

Cet événement entraîne paradoxalement le ralliement de la gauche à l’« Union sacrée ».

Se croyant investi par Dieu, un intégriste rémois monte à Paris pour débarrasser la France de celui qui milite pour la paix, le fondateur de « L’Humanité

Venu de Reims quelques jours auparavant avec la ferme intention d’abattre Jean Jaurès, le dénommé Raoul Villain, 28 ans, se poste devant L’Humanité pour guetter sa proie.

Le 31 juillet 1914, vers 21 h 15, entouré de plusieurs journalistes, Jean Jaurès apparaît enfin. La petite troupe va casser la croûte, à La Chope du Croissant qui fait le coin de la rue du Croissant et de la rue Montmartre.

RAOUL VILLAIN

Le directeur de L’Humanité s’assoit dos à une fenêtre qui donne sur la rue. Elle est ouverte, car il fait une chaleur à crever. La conversation porte sur la guerre que rien ne semble pouvoir empêcher.
Il  est 21 h 40 – quand Villain s’arrête devant la fenêtre ouverte, écarte le fin rideau et fait feu à deux reprises sur le patron de L’Humanité.
Une des deux balles se loge dans le crâne, tuant Jaurès sur le coup.
Sous l’impact de la décharge, son corps bascule vers l’avant. Le cri d’une femme fend le brouhaha : « Ils ont tué Jaurès ! C’est fini, il n’y a plus d’obstacle à la guerre. » Stupéfaction dans la salle.
Son crime commis, Villain s’éloigne à grands pas vers la rue de Réaumur. Mais on  le poursuit, on l’assomme avec un coup de canne et on l’immobilise au sol avec l’aide d’un policier.

LE CHOURISTE

– Si Jean Jaurès fut la cible de Raoul Villain, c’est avant tout parce que l’orateur socialiste était devenu une figure de premier plan dans le débat national. Refusant que des ouvriers et des paysans français aillent massacrer des paysans et des ouvriers allemands, l’internationalisme qu’il promeut suscite de nombreuses agitations.
En 1913, il se fait le porte-parole de l’opposition à la loi des Trois Ans, qui entend rallonger la durée du service militaire en vue d’un éventuel conflit armé avec l’Allemagne.

A La Chope du Croissant ce 31 JUILLET 1914, penché sur le corps de Jaures un pharmacien présent sur place l’ausculte rapidement et fait la grimace. Le pouls est à peine perceptible.
On ne trouve pas de médecin. Enfin, en voilà un ! Il se penche sur Jaurès, l’examine, puis, la mine fermée, constate : « Je n’ai plus qu’à saluer ! »

Les amis du journaliste sont dévastés. Le corps est emporté sur un brancard devant une foule qui a déjà commencé à se rassembler, silencieuse, abattue, figée.

Désormais, l’ultime rempart contre la guerre a disparu.
Cet événement entraîne paradoxalement le ralliement de la gauche à l’« Union sacrée ».


RAOUL  VILLAIN UN PATRIOTE EGARÉ…!!!!

Trois jours après l’assassinat de Jean Jaurès, la France se mobilise dans la joie. Le procès de Villain est programmé pour 1915, mais il demande à ce qu’il soit repoussé. Accordé. L’assassin de Jaurès passe toute la guerre à l’abri dans sa cellule.
En apprenant les massacres de la guerre des tranchées, il comprend que, finalement, il n’est pas si mal logé que cela en prison.
Ce n’est que le 24 mars 1919 que Villain est enfin tiré de sa cellule pour affronter le tribunal.
C’est une mascarade. Le 29, il est déjà acquitté.

Les douze jurés encore ivres de la victoire jugent que la mort de Jaurès n’est pas un crime capital.

Logique : si Villain ne l’avait pas abattu, il n’y aurait peut-être pas eu de guerre, donc pas de victoire à célébrer. Finalement, l’illuminé rémois n’est qu’un patriote victime d’un moment d’égarement.

Non seulement il ressort libre du tribunal, mais c’est la veuve de Jaurès qui est condamnée à payer les frais du procès !

Il y a une justice camarades

Raoul Villain quitte bientôt la France pour se réfugier sur l’île d’Ibiza, vivant d’un petit héritage. Son comportement singulier l’y fait passer pour fou. En 1936, quand la guerre d’Espagne éclate, l’île est bombardée par les républicains, puis prise d’assaut par les anarchistes.
Ceux-ci arrêtent Villain, qui leur semble suspect, l’interrogent, découvrent son passé et le fusillent sans autre forme de procès.

Les poilus morts en 1914-18 l’attendaient impatiemment …
Ils n’ aiment pas les Vilains

Jaurès est vengé. Pas sûr que cela le satisfasse au Panthéon, où il réside depuis 1924 en… paix.

SOURCES: wikipedia et le Point.fr 

chou fleur le roi du mercredi

CHOU FLEUR

Share Button

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *