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LES SYMBOLES : Le triskel


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La nouvelle série sur les symboles cherchait une plume nous l’avons trouvée avec ALAIN FINI qui assurera cette rubrique dans les mois à venir.
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Il lui fallait une logo qu’a cela ne tienne notre dessinateur CATALA le lui a donné.
Il l’a même flanqué d’un compagnon de route…
SAINT BOL un pèlerin inclassable et capable d’aller de l’alpha à l’oméga des symboles…. Ne cherchez pas plus longtemps il ne figure pas au calendrier.. mais il porte chance…
A condition d’avoir du bol.

 

LE TRISKEL

Le triskel (ou triscèle selon les écritures) est un motif giratoire ternaire constitué de trois volutes tournant dans le même sens qui est très utilisé par les Celtes.

Le triskel laténien est caractérisé par la partie centrale en forme de triangle aux côtés concaves. On en retrouve des traces sur de nombreuses monnaies et bijoux datant parfois de 450 à
200 ans avant JC.
En réalité il est apparu bien avant cette date, les hommes du mégalithique l’utilisaient déjà pour orner leur mégalithes (la plus ancienne empreinte est
gravée dans la pierre sur la pierre de New-Grange, en Irlande)

Après avoir été oublié, le triskel réapparaît à la fin du VI siècle dans l’art mérovingien puis replonge de nouveau dans l’oubli au moyen âge en Irlande où il décore de nombreuses enluminures.

Plaque ornée d’un triskel dont le mouvement des bras s’inverse en bout de course

Vers les années1920, On le redécouvre en Bretagne. Depuis, il n’est pas rare de le trouver un peu partout sur des bijoux des vêtements; ou encore .des paquets de beurres !
Et oui malheureusement, le triskel est accommodé à toutes les sauces pour faire
vendre.

Mais quelle est la signification de ce triskel ?

Les avis des historiens restent partagés; sur le sujet :
Le triskel signifierait « à trois jambes » en ancien grec.
La forme spiralée des branches du triskel symbole de vie, de dynamisme et d’enthousiasme en opposition à tout ce qui est droit et semble figé. C’est donc le mouvement, la vie, en breton, il signifierait les «trois rayons ».
Certains l’assimilent au soleil, parce qu’il regarde avec ses trois branches dans les trois directions et paraît surveiller l’univers.
D’autres affirment qu’il représente le cycle de la vie (enfance, vie adulte, vieillesse).
On peut aussi faire le rapprochement avec le soleil qui naît et meurt tous les jours.

De même il est possible que le triskel représente les différents; états; d’un même être
à savoir:
la « veille », le « sommeil » et le « rêve ».
Peut-être représente-t-Il aussi les passages à travers les trois mondes (ciel, air. terre) de la cosmologie celtique, auquel cas il symbolise; le « passé », le « présent » et le « futur » ?

Les anciens codifiaient leurs connaissances dans des cercles.
Le cercle des Dieux et déesses; le cercle des animaux totémiques, le cercle des couleurs, le cercle des vents, le cercle des arbres, le cercle des minéraux …
Trois cercles sont nécessaires pour la prise de conscience de l’humain avec les
différentes formes du divin (Le divin terrestre et le divin aérien). Le triskel est l’un de ces cercles primaires, l’un de ces trois cercles sans lesquels on ne peut commencer une approche de la compréhension de ce monde.
D’autre part, il tourne dans deux sens :
un sens positif ou diurne et un sens négatif ou nocturne,
Quand les cercles du triskel tournent vers la gauche, sens dépressionnaire, c’est un
symbole belliqueux et maléfique, annonçant une guerre prochaine. Quand les cercles tournent vers la droite, sens anticyclonique, c’est un symbole de paix.

Fourreau orné d’un triskel à tête d’oiseau

On trouve ici la symbolique des danses de guerre celtes qui commencent
toujours par tourner vers la gauche manifestation de défi et d’hostilité mais qui se terminent toujours vers la droite, signe de victoire. De la même façon, les danses bretonnes tournent
toujours vers la droite pour symboliser la joie, l’allégresse.

Le chiffre trois, comme dans de nombreuses religions est donc très important chez les Celtes. Aussi trouve-t-on trois dieux fondamentaux, trois druides primordiaux, trois déesses de la guerre, trois reines d’Irlande ( … ).

Le triskel peut être un hommage à tous ces personnages, enfin, certains restent plus réservés se demandent si, tout simplement, le triskel n’est pas un symbole végétal inspiré du trèfle… qui porterait donc chance … D’autres à l’opposé y voient des aspects négatifs

Le tristel vu sur les illustrations ci dessous  cache le nombre 666 dans son graphisme.

SOURCE : site cercle de vie

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Pote H ne veut pas commettre un impair

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt

EXPLIQUONS AUJOURD’HUI L’EXPRESSION :

Commettre un impair

Comme c’est souvent le cas, je plains nos potes âgés , pour qui « Un impair » doit évidemment être… « Un nombre impair ».
Eh non ! Car comme cela est parfois le cas en français il y a des significations fort différentes :
– les chiffres et nombres non divisible par deux, tels que un, trois, cinq, sept, neuf, onze, etc.
– les organes uniques dans l’organisme n’ayant pas de symétrique, tels que le coeur, l’estomac, le foie, etc.
– ce qui est en nombre impair ; ou est exprimé par un nombre, un chiffre impair, le côté d’une rue ayant des numéros impairs.

Avec une inexplicable appréhension, je me risque à une question.
Comment l’expression « commettre un impair » est-elle apparue ?
Les chiffres impairs sont-ils directement impliqués ?

Pourtant, les chiffres impairs sont souvent évoqués dans des formules magiques.
Il va sans dire que mes recherches sur la toile ne sont pas restées vaines.
En voici la teneur camarades :

SIGNIFICATION :
Faire une maladresse choquante indélicate ou préjudiciable.
On peut dire encore un erreur par manque de tact, manque de goût ou par manque d’attention..

Exemple : On se souvient notamment de la visite en Chine de Ségolène Royal en 2007, en pleine campagne présidentielle, toute de blanc vêtue… vêtements synonymes de deuil en Chine Synonymes : balourdisebêtise maladresse
– Bon Pote H on a compris …
Chez nous on dit une bourde, un gaffe

Oups la boulette c’est trop familier…!!!!

ORIGINE DE L’EXPRESSION « COMMETTRE UN IMPAIR »

Dès 1672, d’aucuns, (dans les Origines de quelques coutumes anciennes et façons de parler triviales), l’expliqueraient par opposition à pair « juste, franc, précis » que l’on peut tirer de la locution parler pair « parler juste, sans équivoque, précisément »

Gaston Esnault confirmait ainsi que, dès le XVIIIe siècle, « parler pair » voulait dire « parler franchement, sans la moindre équivoque » ! (encore vrai en argot où parler pair : c’est parler juste)

Cette expression « commettre un impair s’emploie depuis la première moitié du XXe siècle et utilise le terme « impair » dans le sens de « Maladresse choquante ou préjudiciable ».


– OUAIS comme vous le constatez les années passent  et …

« Une bourde reste toujours une bourde…. »
Sans apprendre …. La preuve on vient de réélire le même président…

Y a t il un lien avec les symboles magiques.

Il y a un sens symbolique à la parité.. Il faut se rappeler que l’ordre de la cité est pair :
L’homme se dresse d’aplomb sur ses deux jambes, travaillant de ses deux bras, regardant la réalité visible de ses deux yeux, recevant les ordres de ses deux oreilles.
C’est pour cela que la mutilation , l’amputation d’un membre est disqualifiante dans notre société… Pour les autres, mais pour nos esprits aussi…
Savez vous que les amputés ont souvent des douleurs dans le membre absent, comme si la matrice mère restait imprégnée de sa parité originelle et cherchait à la retablir en s’inquiétant du silence de l’absent. Ces douleurs prennent le nom de « douleurs fantômes »

En Égypte suivant une intention magique de défense , les animaux de nature à inspirer la crainte, lions, crocodiles , serpents ,scorpions, étaient souvent représentés sur les murs des temples par des hiéroglyphes mutilés ; les animaux étaient coupés en deux, amputés, défigurés, de manière à être réduits à l’impuissance

 

Pourtant  Numero deus impari gaudet
Ce proverbe confirme que « Dieu aime les nombres impairs. »
Les nombres ont exercé une certaine influence sur les esprits enclins à la superstition ; l’unité marquait le caractère sublime de la divinité ; les nombres impairs, et entre autres le nombre trois, étaient en grande vénération chez les anciens ; ils étaient consacrés aux choses divines: 
Numero Deus impare gaudet.
Sont heureux également les nombres impairs, car Dieu a créé le monde en 6 jours et s’est reposé le septième.
Le chiffre 4 apparaît fréquemment sur les amulettes et les talismans, en particulier en association avec la planète guerrière Jupiter.
Avez vous une astuce pour le stationnement alterné
PAIR /IMPAIR

SOURCES : 

https://www.nouvelobs.com/abc-lettres/proverbe-latin/numero-deus-impare-gaudet.html
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/impair/41784


POTACHE

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SYMBOLES : L’œil de la Providence

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L’œil de la Providence

L’œil de la Providence

Comment une image apparemment simple – un œil placé dans un triangle – est-elle devenue l’objet culte des théoriciens du complot ?

Les théories de la conspiration se nourrissent de symboles cryptés et de signes visuels cachés. L’ « œil de la providence » – un œil placé dans un triangle – est un de ces symboles, associé à la franc-maçonnerie mais aussi aux Illuminati apocryphes, un groupe secret d’individus d’élite qui chercherait à contrôler l’ordre mondial.

L’œil de la Providence est l’objet culte des théoriciens du complot car il est très caché à la vue de tous : non seulement il figure sur d’innombrables églises et bâtiments maçonniques dans le monde entier, mais il figure également au verso du billet d’un dollar américain ainsi que sur le Grand Sceau des États-Unis.

En vérité, c’est un choix étrange et franchement bizarre pour un symbole d’État américain. L’œil désincarné transmet fortement le sentiment d’un Big Brother autoritaire et indiscret.

  En combinaison avec la pyramide qui se trouve en dessous, nous avons des emblèmes qui suggèrent un culte ancien et ésotérique.
Alors, quelles sont les origines de l’Œil de la Providence, pourquoi nous fascine-t-il autant, et pourquoi est-il fréquemment lié aux Francs-Maçons et aux Illuminati ?

SON ORIGINE

L’œil divin dans la Cène d’Emmaüs de Pontormo (1525)

À l’origine, l’Œil de la Providence était un symbole chrétien, et les premiers exemples de son utilisation se trouvent dans l’art religieux de la Renaissance pour représenter Dieu.

Un exemple précurseur est le souper d’Emmaüs de Pontormo en 1525, bien que le symbole lui-même ait été peint plus tard, peut-être dans les années 1600.

Une autre source importante de l’icône se trouve dans un livre d’emblèmes appelé Iconologia, publié pour la première fois en 1593.

Dans les éditions suivantes, l’Œil de la Providence a été inclus comme attribut de la personnification de la
« divine Providence », c’est-à-dire la bienveillance de Dieu.

Comme le suggère le nom du symbole et son usage initial, il a été inventé comme un signe de la vigilance compatissante de Dieu envers l’humanité.

S’appuyer sur le passé

Personne ne sait exactement qui l’a inventé à l’origine, mais celui qui l’a fait l’a élaboré à partir d’un ensemble de motifs religieux déjà existants.

Le triangle était un symbole de longue date de la Trinité chrétienne du Père, du Fils et du Saint-Esprit ; parfois même, au cours des siècles précédents, Dieu était représenté avec un halo triangulaire.

Les rayons de lumière qui sont souvent montrés émanant du symbole sont également un signe préexistant du rayonnement de Dieu dans l’iconographie chrétienne.

Mais quelles sont les origines de cet œil désincarné et inquiétant ?

Dieu avait déjà été représenté de nombreuses manières cryptée auparavant, par exemple par une seule main émergeant d’un nuage, mais pas sous la forme d’un œil.

Dans le Livre « Book of Hours », Dieu est représenté avec un halo triangulaire, faisant référence à la Trinité chrétienne du Père, du Fils et du Saint-Esprit

Les Sumériens utilisaient des yeux anormalement grands pour transmettre la sainteté des figures divines (Crédit : Metropolitan Museum of Art)

Crédit photo, Metropolitan Museum of Art Légende image, Les Sumériens utilisaient des yeux anormalement grands pour transmettre la sainteté des figures divines


Mais il y a une histoire plus profonde à l’œil en tant que symbole à considérer – une histoire qui nous ramène aux premières religions connues.


Au troisième millénaire avant Jésus-Christ, les Sumériens ont transmis la sainteté de certaines sculptures en agrandissant anormalement leurs yeux pour renforcer la sensation de vigilance.

Ils organisaient même des cérémonies au cours desquelles les artistes donnaient vie aux sculptures en « ouvrant » les yeux des personnages.

Mais ce sont les anciens Égyptiens qui sont à l’origine de l’œil détaché comme motif :
par exemple, une paire d’yeux peints sur un cercueil qui permettait aux morts de voir dans l’au-delà.

Et l’un des symboles égyptiens les plus célèbres est l’œil d’Horus.

Ce motif est en fait un hybride d’un œil humain et d’un œil de faucon, et il comprend les marques sombres des sourcils et des joues de l’oiseau.
Selon l’ancienne mythologie égyptienne, le dieu-roi Horus (souvent représenté comme un faucon, ou avec une tête de faucon) avait les yeux coupés lors d’une bataille avec son oncle Seth.
Avec l’aide de Thot, il a ensuite guéri ses yeux.

L’œil d’Horus était donc un symbole de protection, souvent utilisé comme amulette, une sculpture assez petite pour qu’une personne la porte dans sa poche comme forme de protection.

Ce hiéroglyphe et d’autres hiéroglyphes égyptiens représentant des yeux humains isolés ont ensuite influencé l’iconographie européenne pendant la Renaissance.

À cette époque, les érudits et les artistes étaient fascinés par l’écriture égyptienne ; le seul problème était qu’ils ne la comprenaient pas entièrement, et les tentatives de traduction étaient généralement truffées d’inexactitudes.
L’une des plus célèbres est apparue dans une romance de 1499 intitulée Le rêve de Poliphilo, dans laquelle la traduction d’un symbole égyptien représentant un seul œil était « Dieu ».

Perdu dans la traduction

Cette situation résulte d’un malentendu fondamental quant à l’utilisation originale des hiéroglyphes.
Nous savons aujourd’hui qu’ils sont un langage écrit composé principalement de signes phonétiques, mais dans les années 1400 et 1500, on leur attribuait une signification beaucoup plus mystique.
On pensait que les symboles de l’écriture hiéroglyphique – animaux, oiseaux et formes abstraites – étaient délibérément mystérieux, chacun d’eux créant un sens par l’inspiration du spectateur plutôt que de faire partie d’un système linguistique.
Ils étaient, pensait-on, des puzzles ouverts qui contenaient de multiples significations.

Cette croyance a eu un effet énorme sur l’art européen.
Lorsque les dictionnaires de symboles, tels que l’Emblemata d’Andrea Alciati de 1531 et plus tard l’Iconologia de Cesare Ripa, sont sortis, l’accent était mis sur des symboles visuels cryptiques, souvent très complexes, où le spectateur est inscrit comme participant au déchiffrage ainsi qu’à la construction de significations à partir de ceux-ci.

  En conséquence, un motif comme l’Œil de la Providence était délibérément ésotérique dans son apparence.
Il s’agit d’un symbole construit presque exprès pour être réinterprété, et peut-être même mal interprété.

Et cela s’est vraiment concrétisé à la fin du 18e siècle.

Trois exemples clés de cette période démontrent une diversité croissante dans la symbolique de l’Œil de la Providence.

Dans la France post-révolutionnaire, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de Jean-Jacques-François Le Barbier de 1789 présentait le texte de la nouvelle déclaration radicale avec l’Œil de la Providence en tête.
Il est devenu, en l’occurrence, un instrument de la raison paternaliste veillant sur la nation nouvellement égalitaire.

En Grande-Bretagne, en 1794, Jeremy Bentham a demandé à l’architecte Willey Reveley de lui concevoir un logo pour son « Panopticon », une nouvelle prison révolutionnaire visant à permettre une surveillance continue de chaque cellule.
Le dessin qui en résulta comprenait de manière proéminente l’Œil de la Providence – symbole désormais du regard fixe de la justice – entouré des mots « Miséricorde », « Justice » et « Vigilance ».

Quelques années auparavant, en 1782, le Grand Sceau des États-Unis d’Amérique avait été dévoilé.
Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et John Adams avaient proposé des idées pour la conception du sceau, mais c’est Charles Thomson, secrétaire du Congrès continental, qui, en collaboration avec un jeune avocat et artiste du nom de William Barton, a imaginé la pyramide et l’Œil de la Providence, parmi les autres éléments du sceau.
La pyramide inachevée devait symboliser « la force et la durée », avec 13 niveaux pour représenter les 13 états originaux de l’Amérique.
L’Œil de la Providence – comme les deux autres exemples de la même période en Grande-Bretagne et en France – était un symbole conventionnel de la surveillance compatissante de Dieu sur cette nation naissante.
Dans aucun de ces exemples, la franc-maçonnerie n’a été impliquée dans le choix du symbole.

Et les Illuminati ?

Les détails des premières années du groupe original, fondé en Bavière en 1776 et dissous en 1787, sont relativement obscurs.
De plus, nous ignorons l’importance des symboles visuels par rapport à l’ordre initial.
Il est vrai que les Illuminati ont été inspirés par les idées de la franc-maçonnerie, qui avait sporadiquement utilisé l’œil de la Providence comme symbole de l’architecte suprême (Dieu), suivant en cela l’exemple de nombreuses autres églises de l’époque.

L’œil de la Providence apparaît en haut de la représentation de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen

L'œil de la Providence apparaît en haut de la représentation de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de Jean-Jacques-François Le Barbier en 1789 (Crédit : Alamy)
  Toutefois, les maçons n’ont pas utilisé le symbole de l’Œil de la Providence à grande échelle avant la fin du 18e siècle au moins, et pas avant que Bentham, Le Barbier, Thomson et Barton ne l’aient adopté pour leurs propres besoins.

Malheureusement pour les théoriciens de la conspiration, l’Œil de la Providence sur le billet d’un dollar nous en dit beaucoup plus sur l’esthétique de la fin du XVIIIe siècle que sur l’autorité des élites secrètes.
  Et dans notre ère moderne, Madonna, Jay-Z et Kanye West ont tous été accusés d’utiliser l’iconographie des Illuminati, y compris l’Œil de la Providence.

Mais plutôt qu’un lien quelconque avec les Illuminati, ce que chaque artiste musical a en commun, c’est un œil averti pour l’iconique (et peut-être pour la provocation) – tant dans le visuel que dans la mélodie. L’utilisation répétée de l’Œil de la Providence – et nous pouvons l’appliquer aussi bien à Madonna et Jay-Z qu’à Bentham, Le Barbier, Thomson, Barton, les Francs-maçons, les artistes de la Renaissance ou à peu près n’importe quel autre individu ou groupe – est la preuve non pas d’une conspiration concertée, mais de son éclat durable en tant que pièce de conception de logo.

SOURCE :
le dictionnaire des symboles

https://www.bbc.com/afrique/monde-55143916

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LES SYMBOLES : Le coq … ce symbole solaire..!

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LE COQ

Le nom du coq provient de la racine celtique kog, qui signifie rouge.
Le rouge est la couleur de l’aurore et de la planète Vénus.
Il symbolise le passage entre les ténèbres et la lumière . Coq et soleil sont étroitement liés dans l’esprit des hommes.
C’est à l’appel du coq que le soleil se (re)lève. Il annonce la résurrection quotidienne de l’astre du jour et préside à la défaite des ténèbres.

                                    DES COQS ET DES DIEUX

Le coq est un oiseau sacré chez de nombreux peuples pour les raisons évoquée plus haut. Il est l’attribut de Mercure chez les Romains, Pour eux, le jour commence vers le milieu de la nuit, ad gallicinium, c’est-à-dire au chant du coq.

Le coq est aussi l’assistant d’Asclépios (Esculape), le dieu de la médecine, et devient l’un de ses attributs, avec le caducée. Dans les représentations antiques, on opposait souvent le coq guérisseur au serpent dispensateur du mal

Au deuxième siècle de notre ère, Lucien  rapporte ce mythe (narration de Micylle) :

Pourquoi le Dieu Mars se met en colère contre Alectryon, et pour le punir, le change en oiseau qui porte encore sur la tête l’aigrette de son casque….

«(…) Un jeune homme nommé Alectryon était l’ami de Mars, son compagnon de table et d’ivresse, le confident de ses amours. Toutes les fois que Mars allait voir Vénus, sa maîtresse, il emmenait avec lui Alectryon, et comme il craignait surtout d’être aperçu par le Soleil, qui n’aurait pas manqué d’avertir Vulcain, il laissait le jeune homme en sentinelle à sa porte pour lui annoncer quand paraîtrait le Soleil. Un jour Alectryon s’endort et trahit son mandat sans le vouloir. Le Soleil, en tapinois, surprend Vénus et Mars qui reposent sans inquiétude, se fiant à la vigilance d’Alectryon s’il survenait quelqu’un. Puis, il va prévenir Vulcain qui enveloppe les deux amants dans les filets qu’il avait depuis longtemps préparés. Aussitôt après sa délivrance, Mars se met en colère contre Alectryon, et pour le punir, le change en oiseau qui porte encore sur la tête l’aigrette de son casque. Depuis ce temps, pour vous justifier auprès de Mars, quoique cela soit inutile, vous chantez longtemps avant le lever du soleil et vous annoncez qu’il va paraître.»

 

                        Des coqs et des saints

De nombreux Saints ont  pour attribut un coq ou ont vécu un épisode de leur vie avec lui ….

Saint Guy ou Vit,  évoquait au Moyen Âge, l’ardeur, la virilité du coq. Saint guérisseur, on l’invoquait surtout pour l’épilepsie et la chorée, aussi appelée danse de Saint-Guy.

Sainte Odile, qui avait été miraculeusement guérie d’une cécité. On l’invoque pour la même raison, c’est-à-dire pour recouvrer la lumière du jour, tel le coq.

Saint Pierre, à cause du reniement trois fois exprimé avant le chant du coq.

Saint Jacques le majeur, protecteur des chemins de Compostelle. Le coq rappelle le miracle du pendu dépendu :

Saint Dominique de la Calzada, accompagné d’un coq blanc. Miracle du pendu dépendu.

Une famille de pèlerins, père, mère et fils, sur le chemin de Compostelle, s’arrête pour une nuit à Santo-Domingo où l’on vénère saint Dominique de la Calzada. A l’auberge, le fils refuse les avances d’une employée de la maison qui, vexée, décide de se venger. Elle glisse dans la besace du jeune homme une coupe et un couvert d’argent et l’accuse de vol après le départ des trois pèlerins. Le fils est rattrapé, jugé, condamné à mort. Pendant ce temps, les parents ont poursuivi leur pèlerinage. A leur retour, voulant retrouver le corps de leur fils, ils le découvrent vivant, sous la potence, soutenu par saint Jacques en personne. Ils courent chez le juge, lui raconte cette histoire qui est une preuve de l’innocence de leur fils. Mais le juge ne les croit pas. Le magistrat était attablé et dégustait un coq rôti. Il dit : « Je vous croirais quand ce coq chantera ». Le coq se dresse alors sur ses ergots et se met à chanter. Le jeune homme est immédiatement innocenté

                   Le coq emblème de la France

L’idée d’un coq emblème des gaulois est relativement récente.

Ce sont les Romains qui ont nommé l’habitant de la Gaule gallus (gaulois), mot qui signifie aussi coq. Jules César dans sa Guerre des Gaules compare la vaillance du coq protégeant farouchement sa basse-cour à la fougue des guerriers gaulois .

Mais il faut attendre la fin du Moyen Âge pour voir les souverains français accepter le coq comme emblème de leur courage et de leur vigilance, et c’est seulement à partir de la Renaissance que le coq personnifie la Nation française remplaçant les animaux royal et impérial que sont le lion et l’aigle.

Coq de clocher

Le coq au sommet du clocher des églises est appelé « cochet ». Il fait souvent office de girouette et indique la direction du vent.
Mais sa véritable fonction va bien au-delà d’une simple indication météorologique. Attesté depuis le début du VIe siècle par saint Eucher , son rôle est de désigner les églises orientées — orientées : tournées vers l’orient, le soleil levant, l’Est —. Si l’édifice n’est pas tourné vers l’Est pour un motif particulier, le coq est absent du clocher.


Il est remplacé, par exemple, par une étoile ou un croissant de lune, ou encore par un globe ou un soleil flamboyant.
Ainsi l’étoile indique que l’église a été bâtie dans l’axe d’une étoile fixe ou d’une planète. Mais ces exceptions sont relativement rares car, selon la règle, tout édifice religieux chrétien doit avoir son maître-autel dirigé vers le point de l’horizon où le soleil apparaît le jour de la fête du saint patron auquel il est dédié.
Si l’église est orientée, elle aussi, vers l’Est, le maître-autel est placé dans l’axe de la nef.
Si le sanctuaire n’est pas orienté vers l’Est, le maître-autel est décalé afin qu’il soit dirigé dans la bonne direction.

 

SOURCE :
le dictionnaire des symboles

 

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