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OH BONNE MERE …. C’est moi CHOU VERT fils de PU..celle

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par Chou vert

OH BONNE MÈRE …. C’EST MOI CHOU VERT FILS DE PU….CELLE

 Je passe pour le plus vert des réacteurs de la Choucounette….. Celui chez qui le cochon qui sommeille a des insomnies.
Pour soigner cette carence de sommeil je me soigne… !
J’ai ainsi décidé, de faire une thérapie de croupe avec vous, car ignorant tout de mon passé et de mes origines, vous pourriez juger sans savoir et vous dire :

« Mais, comment ce fesse que ce gascon soit dans cet état « ce con »

ça c'est mon petit diable...!

 Je dois donc devant vous tous,  exposer mes tourments, mes angoisses, et mes peurs….de n’avoir jamais connu mon père …. Alors allons ‘y…..

Je m’appelle Chou vert…
BONJOUR CHOU VERT … BONJOUR CHOU VERT …. BONJOUR CHOU VERT……  BONJOUR CHOU VERT….

 Si les problèmes viennent de la tendre enfance, alors je dois vous dire que pour moi, c’est grave…! car la première image dont je me souvienne, c’est celle d’un  sein que je suçais… !
Pas vous ???? Dommage parce que ça vous nourrit un homme….. ça construit son esprit…et bien moi, la construction a été si rapide que dès que je suçais le premier je lorgnais sur l’autre. Cette soif de découverte provoquant le léger strabisme qui fait dire à ceux qui me rencontrent aujourd’hui, que j’ai un œil qui dit merde à l’autre…chacun parait il méritant son sort.   

J’ai très vite repéré que de triturer les seins avant de les sucer, j’arrivais à obtenir une éjaculation  précoce du mamelon…. de quoi me rincer l’œil avant de passer à table.
Je vois déjà Mamie Vigie qui serre ses mains croisées sur son cœur au cri de « OH Mon DIEU » (comme s’il lui appartenait)……Faut lui dire qu’il ya plus de risque pour elle… si je devais faire une erreur je tenterai le coup en tendant le cou vers LAETITIA CASTRA.ya pa..... il y a sein et saint
Allez allez…. j’entends suffisamment de ma seule oreille valide pour écouter vos propos du style…. c’est un obsédé… Oui  madame  de tique un obsédé textuel.. ! C’est celui qui s’épanche dans le texte  et se déhanche dans le sexe….
Au début, j’étais même un dysexique….j’arrivais pas à voir les deux seins à la fois….
Personne ne savait pourquoi je pleurais si souvent la faim …pour moi j’étais déjà dans le pécher de chère  sans le savoir.

Je parle beaucoup de pécher car je dois vous dire que ma mère était dans sa jeunesse la bonne du curé.
C’est plus tard, sur ses vieux jours…. entendant la faux s’aiguiser…. que ma vieille mère m’avoua en confidence l’origine de mes déviations et pourquoi je confondais pécher de chère et pêcher de chair…. Ou de chaire… ?
Ce qui n’est pas la même chose, sauf quand on connaitra les circonstances de ma conception qui fut, heureusement pour ma mère, plus courte que ma gestation…. !
La chose se fit par une opération du Saint Esprit , réalisée par délégation, par un des serviteurs de l’église, dans un couloir du presbytère… le nom seul de ce lieu  précise à quoi on joue dans cette aire de jeu… pour les curées!

« Mais de quoi il nous parle ce fada ……et en plus il blasphème … ! »

Pas du tout, je vais élargir le secret de famille à quelques uns…. Enfin quand même …. aux 6700 visiteurs attendus par Wiki……. objectif qui nous oblige à raconter n’importe quoi chaque semaine pour que médiamétrique reconnaisse nos mérites..
Voilà le secret …comment nait on dans un chou vert aussi vert que le mien

Écoutez bien, vous êtes dans le creux de mon oreille..

« Parle plus fort maman …Y en a pas mal d’âgés qui ne veulent pas mettre d’appareil ».

« Comme tu le sais mon fils, j’étais très jeune placée comme bonne auprès du curé du village. J’y faisais tout…. enfin jusqu’à ce jour là je le croyais… !
C’était un jour de printemps, je m’en rappelle car le curé me demanda d’aller cueillir des renonculs ( Reviens
à ta place toi le e) et des marguerites pour égayer la table du soir car nous recevions un nouvel abbé ……….. Nous l’appellerons l’abbé lechou. … (NDLR : Les recherches sur l’état civil et analyses ADN sont en cours)
– « Lorsque l’abbé LECHOU arriva en soutane, je fus impressionnée par sa prestance, sa très grande taille ….et sa grande timidité voire maladresse»

– «  Comme moi M’an .. ?»
« Euh…Oui comme toi….. »
Monsieur le curé sentit très vite la novicité de l’abbé qui manquait de bonnes manières où tout simplement d’expériences éducatives.
A table il mangeait beaucoup et goulument …….
– «  Comme moi M’an .. ?»
« Euh…Oui comme toi….. »

non seulement il mangeait beaucoup et goulument  mais il en buvait autant…. !
– «  Comme moi M’an .. ?»
« Euh…Oui comme toi….. »

Vers la fin du repas, après maints conseils éclairés à la bougie de son ainé, l’abbé ne progressait guère dans les bonnes manières et le curé nous surprit lui une main sous ma jupe et moi accélérant le pas, en équilibriste le plateau à la main.
Au café, devant la cheminée les flammes rendaient son regard aviné plus lubrique. Le jeu qui se poursuivait depuis son fauteuil,  n’échappait pas au regard amusé de M le curé  d’autant qu’au fil des heures, je commençais à m’essouffler bruyamment, à courir comme ça… !..

Vint l’heure d’aller se coucher, je restais seule tranquille à ranger la cuisine.

Au terme de ma mission, encore toute échauffé par les audaces et les ardeurs de cet abbé, je montais me coucher quand….. passant devant la chambre de celui-ci, en un éclair ….de Lucifer,  je fus happée par lui et coincée, dos au mur du couloir, entre l’armoire et le fauteuil … n’osant crier pour ne pas faire scandale auprès de monsieur le curé.

Il tentait de me trousser par l’arrière, de manière fort embarrassé car en me débattant, au moment où il soulevait à deux mains sa soutane, ma jupe retombait sur l’objet de son désir ….plusieurs fois de suite il tentait de la sorte d’avoir sa soutane en l’air, en même temps que ma jupe…. ! Hélas la coordination n’est pas aisée dans ce genre d’exercice précipité et haletant…. !

le pecher de chairPlus les choses duraient et plus l’effet de surprise s’estompait pour moi, et l’excuse de pulsion subite perdait de sa crédibilité au bénéfice d’un acte prémédité qui s’apparentait à ce que les gens d’église rechignent encore à appeler…. Viol… !.
Je l’entendais marmonner « Mon Père aidez moi » (il ne devait pas s’agir du Bon DIEU, sans expérience en la matière, mais de son père à lui ) et là…
SURPRISE….Demandez et vous serez exhaussés… !
On entend la porte du fonds s’ouvrir …. entre les barreaux du fauteuil,  j’ai vu mon curé, la soutane entre les dents, donner ainsi, un conseil de spécialiste à son abbé …(sans doute le fruit de sa longue expérience).
Dans le trouble, je n’ai distingué qu’une masse  informe de ce que le curé dévoilait en tenant sa soutane à pleines machoires…. Mais voyant l’abbé l’imiter avec sa soutane entre les dents   je compris
très vite que la leçon était assimilée autorisant désormais  les mains de l’abbé, à empoigner mes jupes où un léger courant d’air me fit prendre conscience du danger de……. m’enrhumer les sinus avec le cul si nu.
La forme entrevue chez M le curé se confirma pour l’abbé ….avec peut être une différence de taille……. car chez l’abbé tout était en proportion

– «  Comme moi M’an .. ?»
« Euh…Oui comme toi….. Mais quand tu es dans de bonnes dispositions»

Peuchère mon fils …. ! .J’avais donc fait  la découverte du pécher de chair avec un adepte de la chaire aimant la bonne chère … le tout sans m’enrhumer.
Hèlas, je savais pas  que dans ce genre d’exercice,  c’était pas les sinus qui étaient touchés  les premiers. Les semaines suivantes,  j’ai pu constater que l’abbé était aussi doté d’une belle dentition et je dus ainsi, pendant plusieurs mois, tirer le diable par la queue chaque fois que l’abbé venait prendre des cours de bonnes manières chez M le curé »
Neuf mois après à force de le tirer par la queue on finit par lui voir le bout du nez….


– «  Comme le mien  M’an .. ?»
« Euh…Oui comme le tien mon diablotin »

A ta naissance, on pria l’abbé d’apprendre les bonnes manières hors de la sainte mère l’église de prendre d’autres dispositions…. sans pour autant à devoir laisser son adresse à la poovre bonne du curé. » 

Voilà les confidences de ma poovre mère…. Me voici soulagé, j’ai maintenant des excuses pour évoquer mes fantasmes de mes rêves secrets…. Je peux parler cul librement … et croquer la vie à pleines……. dents !

Vous comprendrez qu’il ne faut pas ébruiter cette affaire, même si vu mon âge….. il y a prescription et les protagonistes mangent tous les pissenlits par la racine… ! Sauf pour la sainte mère église qui ne trouvant plus de bonnes à tout faire…….. fait aujourd’hui son ménage comme elle peut … !

Quand à ceux qui trouve cette lubrique un peu trop salée, et qui jouent les pisse-vinaigres après s’être bien marrés sur mes origines … qu’ils pensent à balayer devant leur porte et à chercher la bonne raison qui les pousse à lire mes rubriques salaces  ……
Comment je le sais… ? Mais c’est chou fleur dans ses retrochoupotées qui tient les Statistiques qui me  confirment que la catégorie Chou Vert (qui donne accés aux archives de mes rubriques passées) est la plus lue, loin devant celles de mes petits camarades…. !

Alors, il faut croire que votre cochon à vous……  Eh béé Peuchère …..Il a autant d’insomnies que le mien….. !

CHOU VERT

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Mémoire de Nounours

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BLOC NOTE VERT

par Chou vert

MÉMOIRE DE NOUNOURS

 

 

Musique chaude d’ambiance

Aussi loin que je me souvienne, les étés dans le midi ont été chauds, et l’on vivait tard la nuit pour trouver la fraicheur que semblait nous voler le diable dans les journées torrides.
Vous verrez que dans la mémoire de mon NOUNOURS, les nuits étaient parfois torrides et le diable fort occupé à maintenir quand même la chaudière en pression…!

Dans ces nuits chaudes, mon NOUNOURS et moi avions de la peine à trouver le sommeil, surtout le samedi soir, où mon père allait faire son concours de pétanque….! Ces soirs là, nous avions encore plus de difficultés à trouver le sommeil, car son absence créait un vide inconsciemment inquiétant.
Pour ceux qui ne sont pas du midi les pooovres, je dois à leur ignorance la différence qu’il y a entre la partie de pétanque nocturne et le concours.
– La partie se fait entre amis et l’on en connaît la fin avec précision, car comme on est entre amis, l’on décide de la fin de la plaisanterie ensemble, soit entre onze heures et minuit au plus tard.
– Le concours lui, c’est autre chose, l’esprit de compétition s’en mêle et les parties âprement disputées peuvent conduire les finalistes jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Il faut dire que mon père et ses deux acolytes….. Je devrais plutôt dire deux alcooliques; étaient plutôt des bons…. et des habitués des finales.

Cette page documentaire faite, je dois vous dire qu’il y a des jours sans, où tout va mal… ! Où vous embrassez même le derrière de Fanny avec une seule envie, partir loin de cette infâme concours perdu pour remplacer le derrière de Fanny par celui de votre femme.
Wikipédiatre vous en dit plusPour ceux qui ne savent pas qui est Fanny et ne connaissent pas cette légende: lire svp  FANNY  la voir enfin son anatomie
Et pour le mooossiiueuuur je sais tout, je te conseille de lire…… car l’origine est d’un village de Savoie …et pas du midi ? AH et toc carreau sur place…!

C’est donc un samedi de défaite, qui tient lieu de cadre à l’aventure de mon NOUNOURS.
Nous savons lui et moi, qu’il y a concours ce jour là, et le fait d’entendre un bruit de porte, nous fait penser au retour du père avec ses boules (oui dans ce cas là, il en ramenait une paire de plus…. Au cas où la remplaçante de FANNY se montrerait con ciliante ).
NOUNOURS était prêt comme moi à bondir dans ses bras pour lui exprimer notre amour de cochonnets… Je l’ai retenu par la queue (on est entre hommes) pour constater que le bruit de pas n’était pas celui du père … ce qui nous fait plonger tous deux sous les couvertures …bien sûr c’est moi qui réconforte et rassure NOUNOURS, qui est tout tremblant…
Le bruit de la porte de la chambre, puis la voix de ma mère le rassure…. Fausse alerte, Dracula ne passera pas encore ce soir… !
La maison reprend très vite un silence relatif, avec comme dirait Jean FERRAT«  quelques bruits dans la baraque » … Nous entendions comme lui « craquer le châtaigner » …. Une oreille plus avertie aurait reconnu le bruit d’un sommier, qui souffre, voire plus, selon les moments…. ! Mais mon NOUNOURS manque d’expérience, car on n’avait pas encore, à cette époque, implanté d’ourse dans mes Pyrénées natales.
NOUNOURS toujours prêt pour l’aventure ( à condition que je passe le premier) m’incite à aller entendre cela de plus prés. ( j’ai dis entendre …pas voir espèces de voyous et de voyelles).
Sitôt dit… sitôt fait … Je lâche la queue de NOUNOURS pour le prendre par la main…. c’est mieux pour voir ….et au bout d’un moment, il a le sang qui lui monte à la tête….et c’est aussi mieux pour sa queue quand c’est l’inverse…. !
Nous descendons doucement…. droit sur la chambre de mes parents, d’où les soupirs remplacent les craquements du châtaigner.

Pas de doutes, ce n’est pas DRACULA, mais l’amant de Lady CHATTERLEY … ! A ce stade vous avez le droit de vous dire que je suis un homme de culture et de littérature ….? Eh ben non , tout simplement le cousin du projectionniste du cinéma CAMEO, qui profitant des entrées gratuites à ses côtés a fait son éducation en regardant par la petite lucarne de l’opérateur…. C’était un peu comme un voyeur par un trou de serrure, par lequel je volais des images interdites….. !
Çà vous détraque un peu…….. euh,…. la vue et…. les cervicales, mais vous apprenez plus vite qu’au CM2.
« Que fait l’amant de lady Chatterley dans la chambre de ta mère..? » me demande mon NOUNOURS…
– « La même chose que lui … » en disant cela je réalise qu’il n’a pas vu le film et que ça va être long à expliquer …EH ben non… !
–  » OUAIS OUAIS  je vois … la même chose que chez ta grand-mère …. »

Je réalise alors que les NOUNOURS dans notre famille se passent des uns aux autres au fil des générations, et font souvent de la figuration (enfin presque) sur un fauteuil de chambre.
Je n’insiste donc pas pour le respect que je dois à ma grand-mère, surtout qu’elle semble avoir bien fait les choses pour élever sa fille, dans la pure tradition chrétienne…. puisque au même instant, elle appelle « Oh Mon DIEU…Oh Mon Dieu » avec insistance. Les appels sont si pressants que vu l’étrangeté de cette soirée, je redoute de le voir venir prêter main forte (façon de parler c’est une image…mais pas la bonne) barbe fleurie et pyjama rayé….!
NOUNOURS pendu à mon bras, me suit dans le long couloir dans lequel nous avançons pieds nus (surtout moi).
A mi couloir, le braconnage de l’amant de la dite châtrée prend fin, avec l’entrée en scène de gros NOUNOURS non pas le sien… le mien….MON PERE….!! Vous suivez là ou non ? Parce que sinon, ce n’est pas la peine que « je m’escagasse », laissons les baisers et revenons à l’heure du petit déjeuner pour vous apprendre à utiliser les aspects digestifs de la Ricorée… Vous verrez, c’est moins marrant, et en plus il y a moins de suspense….. !
Si vous restez avec NOUNOURS et moi.., faites silence, car le drame commence…. !

GERMMMMMAIIIIIIINNNNNNE ….. SILENCE… suivi d’une cavalcade que nous apercevons par l’entrebâillement de la porte que ma mère a laissé entrouverte dans sa précipitation à rejoindre mon père. Un homme de dos, nu en pleine lune..! ramasse à la hâte ses vêtements et se précipite dans le placard de la chambre…. Nouveau silence rompu par la voix langoureuse de ma mère qui console comme elle le peut mon poovre père …!
Comment fait elle pour le consoler demande NOUNOURS ?
– Elle le met FANNY…!
– Il est pointeur ou tireur ton père..?
– Tireur
– A Ouais… je vois comme ton grand père…!

Il y a des moments où la mémoire de NOUNOURS m’énerve… on a l’impression qu’il a toujours un coup d’avance.

Au moment où ma mère semblait se satisfaire de la dévotion de mon père au cul te de Fanny….! NOUNOURS me tire par la manche pour me susurrer…
– « Il faut baiser le gagnant pour que ton père n’ait pas tout perdu…. ! » Voilà ce que tu vas faire… Je l’ai déjà vu faire ….
Écoute moi à l’oreille « bzzz bzzz bzzzzz bzzzz »
– « Eh béé c’est fort en carambars ton truc »
Sans réfléchir à la portée de mon acte, sur les conseils de ce satané NOUNOURS, je passe à l’action….. plutôt nous passons à l’action.
Tous deux assis contre la porte du placard, nous  parlons à voix haute, pour couvrir les bruits de la table de la cuisine qui trouve le réveillon bien tardif et agité.
Allo allo mooosieuuu, tu m’entends…. Tu sais….. il en a vu des choses ce soir mon NOUNOURS
Contre trois carambars, Il pourrait donner le secret à mon père mon NOUNOURS
….. C’est qu’il les aime les carambars mon NOUNOURS
Une voix non identifiée étouffée de rage nous parvient
– J’ai pas de carambars sous la main
– Mon NOUNOURS il dit qu’avec 5 Francs, il s’en paye 10 à l’épicerie de la mère Julie…. Passe-les sous la porte.

A ma grande surprise, voilà un beau Victor Hugo qui glisse sous la porte.
Écoute renchérit NOUNOURS «  bzzzz bzzzz bzzzz »
« C’est qu’il aime aussi les nounours à la guimauve mon NOUNOURS, et avec 5 FRANCS la mère Julie elle en donne pas gras. « 
Je vois un deuxième billet de 5 FRANCS glisser sous la porte et mon NOUNOURS Hilare se frotter les pattes dessus
« Bzzz Bzzz BZZZ »
– « Oh là là…. voilà mon père qui monte… mon NOUNOURS, il va tout lui dire c’est sûr …. ! Surtout qu’il veut se payer des gâteaux au miel de la brioche dorée. »

« Eh béé c’est si cher à la brioche dorée qu’il faut au moins 10 francs »

Rien ne sort de sous la porte….??
« Reviens NOUNOURS, le mossieu il n’a pas de monnaie … Pas grave avec 50 francs, Je lui arrache les deux yeux et la langue à mon NOUNOURS
– EH OHHHH
– Chutttt… ! Laisse c’est comme au poker, je bluffe…. !

Bingo un billet de 50 francs passe sous la porte..!
Ouahouou … ! La belle gueule de Racine nous éblouit…. ! NOUNOURS se frotte les mains, se penche sur mon oreille et « BZZ BZZ…. »
« Aie aie  ça bouge en bas, ils sortent….! ma mère a convaincu mon père de gouter aux vertus des promenades au clair de lune . Taillons nous, sinon le gus va sortir, et  la chasse à l’ours va s’ouvrir avant l’heure dans les Pyrénées.»

Nous grimpons dans ma chambre 4 à 4, on boucle la porte juste après avoir entendu un bruit de course folle dans l’escalier.

L’amant de lady Chatterley ne devait pas avoir son fusil chargé ce jour là.. ou c’était un fusil à un seul coup!

Le calme revenu, je me suis retrouvé avec mon NOUNOURS inerte d’une main et dans l’autre 60 FRANCS composés de deux billets de 5 francs et d’un billet de 50 francs.

Là, mon NOUNOURS il ferme sa gueule …. EH OUI c’est mal, au cathé il l’a dit l’abbé: « Bien mal acquis ne profite jamais »
Ouais…! mais c’était une excellent occasion et un très bon plan d’ailleurs; NOUNOURS il l’a déjà vu faire….. et peut être même par mon père …?
Au fait c’était qui NOUNOURS…. ?
Pas de réponse…. ? Je comprends maintenant que je vais être seul à porter le chapeau dans ce coup là
Avec une situation aussi foireuse et des secrets de famille plein la tête, je ne peux espérer le pardon de personne.
Je suis resté trois jours avec les billets planqués dans le ventre de NOUNOURS. Au terme du troisième jour … la lumière fut ….. et futée qu’elle est…. !!
Celui qui peut comprendre…. m’aider….me pardonner… : – « C’est le bon DIEU … ! »
« Je vais aller confesser ma faute …. ! ».
Sur la route de l’église, je tiens toujours NOUNOURS par la main, voilà trois jours qu’il reste silencieux …? J’en attends un témoignage complémentaire au mien, pour expliquer comment nous en sommes arrivés à truander sans scrupules cet homme.
L’église est sombre comme mon âme de pêcheur… je glisse NOUNOURS dans mon sac, il a toujours eu peur du noir… je vois le jeune abbé qui vient vers moi, il me salue et me demande ce que je cherche en ce lieu ..
J’écoute si la voix de NOUNOURS va l’élever vers lui… Rien… ! Je suis seul pour assumer…. ! Il n’est que la mémoire immatérielle des choses…
Objets inanimés avez vous donc une âme… ? Oui… ! mais que les soirs torrides de concours de pétanque et là, nous sommes mercredi…  et le seul qui a amené ses boules c’est moi …..et vraiment…. vraiment  ce n’est pas un lieu pour les montrer.
-«  Je… je… je voudrais parler à quelqu’un.
– Tu m’as trouvé …je suis là pour t’écouter mon petit…. rentre au confessionnal
 » (on se calme à l’époque, ils n’avaient pas encore inventé la pédophilie…!)

Il fait encore plus noir dedans que dehors….. pas de quoi rassurer NOUNOURS.
Après quelques instants, où je recompte les trois billets que j’ai dans les mains, la grille s’ouvre et apporte, sous le regard de Victor Hugo et Racine, un faible éclairage à mon pâle visage…. !
D’un air décidé comme pour me jeter à l’eau
J’annonce la couleur :
Voilà mon père….. Mon NOUNOURS et moi nous voudrions….
Ma phrase est stoppé par un tonitruant

Vous n’allez pas continuer à m’emmerder ton NOUNOURS et TOI…. !!!!
En un éclair, vous progressez plus qu’en une année de CM2 et vous battez le record de course à pied entre l’église et votre cabane en pleine forêt.

L’ autre jour, mon Nounours a retrouvé la mémoire, quand mon petit fils, plus turbulent que son père, a éventré le  NOUNOURS de ses ancêtres…… Laissant apparaître 3 billets d’une valeur totale de 60 francs et ceci, juste après que la banque de France ait annoncé la fin des échanges des francs en euros.
Oui :  » Bien mal acquis ne profite jamais surtout à ceux  qui se taisent encore….. je parle de mon NOUNOURS bien sûr…! Il aurait gagné à libérer sa conscience. »

Pour ceux qui veulent savoir quand NOUNOURS a accouché, sachez que cela s’est produit le jour de la sainte FANNY bien sûr..!

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CHOU VERT (suivre mon bloc note : catégorie chou vert)

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