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LADY LADINDE: Quand le phoenix renaissait de ses cendres


dinde BLOC NOTE LADY LADINDE
Bloc note de LADY LADINDE

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire,  je vais vous en faire part….
De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique  » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

AUJOURD’HUI  LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR :

« Le phénix renaissant de ses cendres » 

  Stravinsky- Nina Ananiashvili   Maurice Béjart  Ballet Opéra de Paris

   Jorge Donn dans le rôle de l’oiseau
  Igor Stravinsky  « L’oiseau de feu » Finale

Musique d’ambiance : L’oiseau de feu Igor Stravinski

Le phénix est un oiseau légendaire

Le phénix est un oiseau légendaire, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s’être consumé sous l’effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection.
Des oiseaux fabuleux semblables au phénix se trouvent dans les mythologies persane sous l’appellation de Simurgh ou Rokh, chinoise sous le nom de Fenghuang, amérindienne (Oiseau-tonnerre) ou aborigène (Oiseau Minka).

Il s’agit d’un oiseau fabuleux, originaire d’Éthiopie (Afrique de l’est), et rattaché au culte du Soleil, en particulier dans l’ancienne Égypte et dans l’Antiquité classique. D’après la légende, sa résurrection avait lieu, en Arabie et dans les pays alentours, comme l’Égypte, où il était vénéré. Le phénix était une sorte d’aigle, mais de taille considérable ; son plumage se parait de rouge, de bleu et d’or éclatant, et son aspect était splendide.

Il n’existait jamais qu’un seul phénix à la fois ; il vivait très longtemps : aucune tradition ne mentionne une existence inférieure à cinq cents ans.

« N’ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d’’encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. »

Des cendres de ce bûcher, surgissait un nouveau phénix, qui contrôlait le feu de mieux en mieux à chaque résurrection ; c’est aussi pour cela qu’on le nomme oiseau de feu (ses ailes se teintaient d’un rouge flamme et se réchauffaient jusqu’à ce qu’un feu ardent en sorte, tandis que son bec pouvait, s’il le voulait, embraser une forêt avec un feu presque aussi puissant que les flammes du Soleil).

Le Phénix païen puis chrétien

L’oiseau mythique évoque donc également le feu créateur et destructeur. Dans certaines crémations rituelles, le feu est aussi considéré comme véhicule ou messager du monde des vivants vers celui des morts.

Phénix ornant un chapiteau, Abbaye aux Dames, Saintes, XIIe siècle.Le MoyenÂge païen a vu en lui, le symbole de la résurrection du Christ. Malgré tout cette interprétation chrétienne s’est largement inspirée du paganisme où le Phénix correspond depuis toujours à une notion cyclique immanente, à l’inverse de la transcendance chrétienne.

Le griffon était également une représentation du Christ, venant du fait que c’est un animal terrestre (corps de lion) et aérien (ailes d’oiseau). La partie terrestre représentant le corps du Christ et sa présence sur Terre parmi les Hommes et la partie aérienne représentant « Dieu », sa partie spirituelle.

L’oiseau de feu , est aussi un oiseau légendaire issu du folklore russe

Un oiseau de feu, littéralement « oiseau chaleur », est un oiseau légendaire issu du folklore russe. Paré de plumes rougeoyantes et venu d’une terre lointaine, il représente en même temps une bénédiction et une malédiction pour celui qui le capture.
L’oiseau de feu est invariablement décrit comme un grand oiseau dont le plumage majestueux irradie une lumière rouge, orange et jaune — telle la flamme turbulente d’un feu. Ses plumes ne cessent pas de rougeoyer, même détachées du corps ; une simple plume peut ainsi éclairer une grande salle, si elle n’est pas dissimulée.
Dans l’iconographie la plus récente, l’aspect de l’oiseau de feu est habituellement celui d’un paon aux couleurs de feu, complété d’une crête sur la tête, et à l’extrémité des plumes de sa queue, des « yeux » rougeoyants.

La légende a été popularisée en Occident par le ballet de Serge Diaghilev et Igor Stravinski, L’Oiseau de feu.

Phénix renaissant de ses cendres, enluminure du Bestiaire d'Aberdeen

L’Oiseau de feu est un conte dansé en deux tableaux d’après un conte national russe dont la musique a été composée par Igor Stravinsky en 1909-1910 sur la commande de Serge de Diaghilev. Il a été créé à l’Opéra de Paris le 25 juin 1910 par les Ballets russes sur une chorégraphie de Michel Fokine

Il s’agit du premier grand ballet du musicien, qui le rendit aussitôt célèbre

Le ballet

Le ballet est divisé en dix-neuf « numéros », qui, par leurs titres, rendent assez bien compte de l’argument.
Toutefois, il y a plusieurs manières d’interpréter le tout et de créer des histoires différentes à partir de ces numéros.
Voici la première source d’information pour cette histoire est le programme rédigé par les Ballets russes lors de la création du ballet:

le logo de MA2 qui devrait nous régaler tous avec sa musique à deux« Ivan Tsarevitch voit un jour un oiseau merveilleux, tout d’or et de flammes ; il le poursuit sans pouvoir s’en emparer, et ne réussit qu’à lui arracher une de ses plumes scintillantes.
Sa poursuite l’a mené jusque dans les domaines de Kachtcheï l’Immortel, le redoutable demi-dieu qui veut s’emparer de lui et le changer en pierre, ainsi qu’il le fit déjà avec maint preux chevalier.
Mais les filles de Kachtcheï et les treize princesses, ses captives, intercèdent et s’efforcent de sauver Ivan Tsarevitch. Survient l’Oiseau de feu, qui dissipe les enchantements.
Le château de Kachtcheï disparaît, et les jeunes filles, les princesses, Ivan Tsarevitch et les chevaliers délivrés s’emparent des précieuses pommes d’or de son jardin.
 »

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RETRO :
C’est du même tabac…..

 

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