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ALLEZ MAMY RACONTE : La légende de la déesse Iris

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logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !
logo mamy turlututu small– Alors.. ACTION Mamy..!
Aujourd’hui on veut savoir qui est cette déesse IRIS

 

Aujourd’hui:
LA LÉGENDE DE LA DÉESSE IRIS

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler des histoires du temps jadis que les grands mères racontaient de génération en génération la légende de la déesse Iris

QUI EST LA DÉESSE IRIS..?
Dans la mythologie grecque, Iris , était la messagère des dieux, et principalement d’Héra, comme Hermès était le messager de Zeus.

Dans l’Iliade d’Homère, elle est :
« la messagère de tous les dieux éternels ».

 

Toujours assise auprès du trône d’Héra, elle est prête à exécuter ses ordres.

jonas

                                                   – C’est qui cette Héra Mamy

– Eh bien Héra c’est…
– Laisse ma grande prends ton café….  je leur explique…

QUI EST HÉRA..?
Héra est sœur et femme de Zeus.​
En général les poètes font de la déesse un portrait peu flatteur du à son caractère capricieux et colérique ses réactions de jalousie face à l’infidélité de son mari.
hera - junonElle est la déesse protectrice du mariage, du couple et de la fécondité, elle prend soin des femmes mariées et des femmes en couche.
Ses attributs sont le diadème royal et la grenade et ses animaux le paon et la vache.
Les jeux d’Héraia sont organisés en son honneur. Alors qu’elle se trouvait sur le mont Thornax en Crète, son frère Zeus déguisé en coucou mouillé la séduisit. Touchée par la bête elle le recueillit tendrement sur son sein et en retour il la viola.
Elle en ressentit tant de honte qu’elle épousa Zeus et leur nuit de noces dura trois siècles pendant laquelle elle renouvelait régulièrement sa virginité en se baignant dans la source Canathos.

Zeus la trompera de nombreuses fois et elle persécutera ses maitresses et leurs enfants même celle qui lui avaient cédé sous la contrainte.

SA HAINE ENVERS LES FILS DE ZEUS
C’ est elle qui envoya deux vipères dans le lit d’Héraclès et de son frère jumeau alors qu’ils étaient âgés de 8 mois.
Héraclès réveillé par les sifflement accomplit son premier exploit et les étrangla toutes les deux.

– BEN Mon colon tu fais fort…. les examens universitaires approchent ça se voit…!!!!
CHOUETTE alors ..! je vais pouvoir épater mes potes à la récré…
jonas

– Bon Mamy on a compris ..
C’est quand que tu nous parles de la belle IRIS ….!


– Elle t’a tapé dans l’oeil la belle Iris ou quoi..?
     – Voilà voilà ne vous disputez pas on y vient …..


LA LÉGENDE DE LA DÉESSE IRIS
 

Logo mamy raconte D

Encore un petit instant ..
Voilà j’y suis..!

 

jonas– IRIS était donc la servante et fidèle messagère d’ HERA dont on vient de voir la méchanceté…

Lorsque Héra revenait des Enfers dans l’Olympe, c’est Iris qui la purifiait avec des parfums.

Héra avait pour elle une affection sans bornes, parce qu’elle ne lui apportait jamais que de bonnes nouvelles.

On la représente sous la figure d’une gracieuse jeune fille, avec des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies.

IRIS…. C’est la déesse de l’arc- en-ciel.
Les Grecs anciens associent l’arc-en-ciel à la déesse Iris qui, de part son accès tant au monde terrestre qu’au monde souterrain, les relie de son arc lumineux. .

A titre de messagère d’Héra, Iris peut partager ses visions et ouvrir la conscience des êtres qui l’invoquent, c’est d’ailleurs pourquoi elle a donné son nom à une partie de l’œil.
L‘iris a désigné assez tôt la membrane colorée et brillante de l’oeil, et l’irisation, la faculté de disperser la lumière en rayons colorés. 
 L’arc-en-ciel comporte sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet.
Sept planètes de l’antique astronomie, les dieux qui leur sont associés et les sept jours de la semaine consacrés à ces dieux, ont tous reçu une couleur, un son…
Les poètes prétendaient que l’arc-en-ciel était la trace du pied d’Iris descendant rapidement de l’Olympe vers la terre pour porter un message ; c’est pourquoi on la représente le plus souvent avec un arc-en-ciel.
D’autres croyaient que l’arc-en-ciel était l’écharpe de la déesse Iris, messagère entre les dieux et les hommes, ils ont ainsi donné à la fleur d’iris  le nom de la divinité.
Carte arc en ciel -30Un arc-en-ciel est un phénomène optique et météorologique qui rend visible  la lumière blanche  du ciel quand le soleil brille pendant la pluie.
C’est un arc coloré avec le rouge à l’extérieur et le violet à l’intérieur.
l‘arc-en-ciel peut se découper en sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet.
Ce nombre  7 correspond aux notes de la gamme musicale…
do, ré, mi, fa, sol, la,
si,

SOURCE:  http://mythologica.fr/grec/iris.htm
WIKIPEDIA

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retour sur la rubrique du même tabac RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

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Histoire du taureau Farnèse – Le châtiment de Dircé

LE BLOG DE
LAMITE HOLOGIS

Si vous êtes un ami de notre vieille Chouette… Alors vous adorez les femmes comme moi ….
Alors vous aimerez être assis
autour de moi pour découvrir
LE CHÂTIMENT DE DIRCÉ….

Pour que vous sachiez ce qui vous attend sous le ciel étoilé, avec la lune pour
témoin, commençons par vous éclairer…

AUJOURD’HUI :
Histoire du taureau Farnèse – Le châtiment de Dircé

Le groupe sculptural représente une scène mythique où Dircé attachée par ses cheveux à une des cornes du taureau furieux

Dans la mythologie grecque la nymphe Antiope, l’épouse thébaine du roi Lycos, a été séduite par Zeus et donne naissance à deux fils Zéthos et Amphion.

Pour cette infidélité, Antiope est rejetée par le roi Lycos et placée en garde à vue.
Zéthos et Amphion sont jetés au hasard, mais des bergers les trouvent puis les élèvent.
Le roi Lycos épouse alors Dircé, qui commencé pour sa part à traiter brutalement Antiope.
Lors d’une fête, pour offrir un sacrifice à Dionysos, Dircé veut attacher Antiope aux cornes d’un taureau féroce et laisser l’animal s’enfuir en la traînant.

Les fils Zéthos et Amphion apprennent ce qu’il advient à leur mère et réussissent à la libérer.
Ils attachent alors Dircé au taureau  qui l’emporta sur des rochers où elle fut mise en pièces.
Les dieux, touchés de son malheur, la changèrent en une source qui porta son nom et qui coulait près de Thèbes.

 

Des fresques
illustrant le
supplice de Dircé

Elles ont été retrouvées à Herculanum dans la maison à l’atrium de mosaïque, et à Pompéi dans la maison des Vetii.

Le Taureau Farnèse, groupe statuaire en marbre 

Le Taureau Farnèse est le nom d’un groupe statuaire qui illustre également le supplice de Dircé.
il a été retrouvé lors de fouilles archéologiques, entreprises par le pape Paul III (Alexandre Farnèse) dans les thermes de Caracalla, à Rome, en 1546.

Il est aujourd’hui conservé au musée national de Naples,

 

Le groupe sculptural représente une scène mythique où Dircé attachée par ses cheveux à une des cornes du taureau furieux par les fils d’Antiope, va être précipitée dans la mer du haut d’un rocher ; une autre femme et un petit garçon, accompagnés d’un chien, assistent à ce spectacle.

Allez raconte nous en plus…

À la fin du XIXe siècle le peintre polonais, sujet de l’empire russe, Henryk Siemiradzki reprend le thème de Dircé pour un tableau illustrant le martyre des premiers chrétiens : Dircé chrétienne dans le cirque de Néron.Dircé chrétienne dans le cirque de Néron ou Dircé chrétienne est un tableau de grand format réalisé en 1897 par le peintre et académicien polonais Henryk Siemiradzki (1843-1902).
Le tableau fait partie des collections privées du Musée national de Varsovie à Varsovie en Pologne.Les dimensions du tableau sont de 263 × 530 cm

Historiquement l’époque du sujet correspond aux années 60 du premier siècle de notre ère, durant la seconde moitié du règne de l’empereur Néron, quand ont commencé les persécutions contre les disciples du christianisme.
Ceux qui professaient cette religion ont été condamnés à mort pour trouble de l’ordre public.
L’un des modes de théâtralisation de l’exécution des condamnés consistait à les attacher à un taureau féroce, que des gladiateurs faisaient ensuite courir dans l’arène du cirque jusqu’à ce que mort s’en suive pour la victime et pour le taureau.

Cette méthode brutale d’exécution était inspirée du mythe ancien de DIRCÉ

Ils naquirent à Eleuthères en Béotie mais ils furent abandonnés à leur naissance et confiés aux bergers du mont Cithéron.

C’est là que les jumeaux grandirent. Amphion, doué pour la musique, fut remarqué par Apollon, qui lui offrit une lyre ; Zéthos préférait les exercices violents, la lutte et les travaux de champs.

EN SAVOIR PLUS SUR :

Amphion et Zéthos qui étaient les fils jumeaux de Zeus et d’Antiope.

Amphion

Amphion  par VIGEE-LE BRUN (CP)

SOURCE :
http://www.1oeuvre-1histoire.com/taureau-farnese.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dirc%C3%A9

https://mythologica.fr/grec/amphion.htm


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Les dioscures : Castor et Pollux

les potes doivent être éclairés

CHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …..  je viendrai de temps à autre, revisiter comme aujourd’hui la mythologie
grecque
Musique d’ambiance


Castor et Pollux, les célèbres jumeaux
Castor et Pollux, les célébres jumeaux

Castor et Pollux, dans la mythologie grecque puis romaine, frères jumeaux célèbres pour leurs nombreux exploits, divinisés comme protecteurs des marins. Castor et Pollux sont les fils de Léda, épouse du roi de Sparte Tyndare.

Selon la version la plus répandue de la légende de leur naissance, ils seraient venus au monde, en même temps, de deux œufs différents pondus par leur mère après s’être unie à Zeus (Jupiter pour les Romains) changé en cygne et, la même nuit, à son époux légitime, Tyndare.
L’un des deux œufs a pour géniteur le dieu, et l’autre provient de Tyndare. Ainsi, Pollux (de son nom grec Polydeukès, « celui qui pense beaucoup ») est fils de Zeus ; Hélène est également issue du même œuf.
Castor, quant à lui, est le fils de Tyndare ; sa sœur Clytemnestre éclot du même œuf.
Malgré cette ascendance différente, les deux frères sont souvent appelés Dioscures, les
« fils de Zeus ».

Les frères inséparables

Les Dioscures ramènent Hélène par Gourdet

Alors que leur sœur Hélène n’est encore qu’une enfant, elle est enlevée par Thésée, roi d’Athènes, qui compte l’épouser.

Profitant de l’absence de celui-ci, parti accompagner son ami Pirithoos dans le monde des Enfers, Castor et Pollux organisent une expédition contre Athènes et libèrent leur sœur.

En guise de représailles, ils enlèvent la mère de Thésée, Aethra. Par la suite, les Dioscures comptent au nombre des héros qui prennent part à l’expédition des Argonautes, partis conquérir la Toison d’or, aventure où ils se révèlent être de remarquables combattants.
Ils sont également aux côtés des grands chasseurs grecs appelés à la rescousse par Méléagre pour la chasse au sanglier de Calydon, une bête monstrueuse envoyée par la déesse Artémis pour ravager le pays.

Castor et Pollux demeurent côte à côte tout au long de leur vie et de leurs aventures.

Ayant décidé un jour de prendre femme, ils enlèvent les filles de Leucippe (les Leucippides, Phoibê et Hilaera), auxquelles sont déjà fiancés Idas et Lyncée.

L’Enlèvement des filles de Leucippe est un tableau peint par Pierre Paul Rubens vers 1617. Le tableau représente une scène tirée de la mythologie grecque, où les jumeaux Castor et Pollux enlèvent Hilaire et Phébé, les filles de Leucippe. Il est exposé à la Alte Pinakothek de Munich.

Les différentes versions de leur légende à la suite de cet enlèvement sont confuses, mais il est le point de départ de l’affrontement entre Castor et Pollux d’une part, et Idas et Lyncée d’autre part.
Selon la tradition la plus répandue, les Dioscures épousent les jeunes femmes qu’ils ont enlevées. Quelque temps plus tard, éclate entre eux et Idas et Lyncée une dispute à propos d’un troupeau de bœufs.

Il s’ensuit une bataille au cours de laquelle Pollux tue Lycée, alors que Castor trouve la mort de la main d’Idas. Pollux, inconsolable, invoque Zeus, son père, lui demandant de lui accorder la mort, ou encore d’offrir l’immortalité à son frère.

Zeus exauce ce désir de ne pas être séparés et permet aux deux frères d’être pour toujours ensemble, un jour dans les Enfers, morts, le jour suivant parmi les dieux, sur le mont Olympe : « Ils vivent l’un après l’autre et meurent de même, et sont également honorés par les Dieux » (Homère, l’Odyssée).
Selon une légende plus tardive, Castor et Pollux sont par la suite transformés par Zeus en une constellation, celle des Gémeaux.

Culte

Castor et Pollux font l’objet d’un véritable culte divin, né à Sparte et se répandant ensuite dans tout le monde grec.
Ils sont vus, en particulier, comme les protecteurs des marins.
Ce culte se diffuse chez les Étrusques, puis est adopté par le monde romain.
Conservant leur rôle de guide des marins (on les dit capables d’apaiser les tempêtes ; ils apparaîtraient alors en haut des mâts sous la forme de boules de lumière, une croyance à relier aux feux de Saint-Elme guettés par les marins), ils deviennent aussi les protecteurs de la légion romaine, aux rangs de laquelle ils se mêlent, lui apportant la victoire.

Dans le Forum de Rome est érigé vers 496 av. J.-C. un temple en leur honneur, sans doute entièrement en marbre blanc, dont il ne subsiste aujourd’hui que trois colonnes.
Deux statues représentant les deux frères, datant de l’époque romaine, sont encore visibles sur le Capitole.

Représentation

Ces deux statues monumentales sont situées sur la Cordonata (un accès en pente) qui mène à la place du Capitole à Rome. Les deux statues colossales représentent les jumeaux Castor et Pollux.

Dans l’art antique, les représentations des deux frères sont assez fréquentes.
Castor est le plus souvent représenté à cheval, tandis que Pollux va plutôt à pieds, accompagné d’un chien.
On peut voir à Rome, au centre de la place du Quirinal, les statues de Castor et Pollux tenant leurs chevaux cabrés, répliques romaines du IVe siècle av. J.-C. de statues grecques du Ve siècle av. J.-C.

Les Dioscures sont également figurés dans la scène de l’enlèvement des filles de Leucippe.
C’est surtout ce dernier thème qui est repris dans la peinture mythologique à partir de la Renaissance. Citons notamment l’Enlèvement des filles de Leucippe de Pierre Paul Rubens (v. 1618, Alte Pinakothek, Munich).
Dans le domaine musical, les héros ont en particulier inspiré la tragédie lyrique Castor et Pollux (1737) de Jean-Philippe Rameau.


SOURCE :

http://www.mythologica.info/mythologie-grecque/castor-et-pollux-les-celebres-jumeaux/


POTACHE

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ICARE… Il vola trop près du soleil


logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera en conteuse au bord du feu….
– Alors.. ACTION Mamy..! Raconte nous une légende pour petits et grands…!!
– Mes petits …. Vous me demandez toujours de vous de vous raconter des histoires… aujourd’hui je vais vous raconter une légende pour les grands et les petits…!

Logo mamy raconte DLA LÉGENDE D’ICARE  Celui  qui vola trop près du soleil…
Jusqu’à se brûler les ailes

– Il n’est pas rare qu’en entreprenant quelque chose de trop risqué, PAPY ou MOI vous mettions  doucement en garde… « Tu risques de te brûler les ailes… »
LE CHOURISTE
C’est la malheureuse fin d’Icare qui nous permet aujourd’hui  vous dire cela pour que vous tiriez partie de cette leçon.
Allons ensemble voir cela de plus prés


Fais comme l’oiseau

Logo mamy raconte DIcare avait grandi parmi les inventions de son père Dédale, célèbre artisan de Crète.
La plus fameuse de ses créations avait permis à la reine Pasiphaé de séduire un taureau, revêtant pour cela le faux costume d’une belle génisse. Mais cette curieuse union avait donné le jour à une bête monstrueuse, mi-homme, mi-taureau, que l’on nomma le Minotaure.
Minos, roi de Crète, se sentit humilié par l’abominable fruit de la trahison de son épouse. Il en conçut une immense honte et voulut dissimuler l’horrible animal. Il fit appel à Dédale qui, après avoir aidé la reine, vola donc au secours du roi…

Celui-ci lui demanda de construire un labyrinthe afin d’y enfermer le Minotaure.

Le labyrinthe de Dédale

Nous sommes en Crète alors que le roi Minos ordonne la construction d’un labyrinthe afin d’y enfermer le Minotaure. Cette créature au corps d’homme et à la tête de taureau, est une création issue de la liaison adultère entre sa femme Pasiphaé et un taureau blanc.

Afin de construire cette prison, on fait appelle au célèbre architecte de l’époque, Dédale.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/17/Ma%C3%AEtre_des_Cassoni_Campana_-_La_l%C3%A9gende_cr%C3%A9toise_en_quatre_compositions_%28d%C3%A9tail_Labyrinthe%29_-_1500-1525.jpgIl dessine alors les plans du labyrinthe de telle manière que personne ne puisse en sortir, pas même lui. La construction terminée, on enferme le monstre à l’intérieur sans vraiment ébruiter le scandale.

Mais tous les neuf ans, pour se nourrir, le Minotaure doit dévorer sept jeunes hommes et sept jeunes femmes d’Athènes. On met alors en place un tirage au sort afin de déterminer les sacrifiés de l’année…

Maître des Cassoni Campana, Thésée et le Minotaure, 1500/1525.

Convaincu du talent de son illustre architecte, son indignation fut quelque peu apaisée.
Après des jours d’intense labeur, Dédale déposa enfin ses plans et fit débuter les travaux. Le labyrinthe était l’une de ses plus ingénieuses mais aussi la plus inquiétante de ses inventions. Il consistait en une interminable suite de détours et de lacets qui rendaient impossible à quiconque y pénétrait d’en trouver l’issue…
Ainsi, le Minotaure y fut complètement pris au piège. Ses rugissements s’élevaient au-dessus des hautes murailles et son ombre terrifiante arpentait sans fin les méandres de son vaste enclos. Pour calmer ses accès déchirants de rage, Minos devait lui livrer de la chair humaine. Puisqu’il ne pouvait sacrifier ses citoyens, il ordonna aux Athéniens, qu’il avait vaincus lors d’une précédente expédition, de lui livrer sept jeunes hommes et autant de jeunes filles afin de les donner en pâture au Minotaure.

Logo mamy raconte DLes jeunes gens qui avaient eu écho de cette effrayante bête, pénétrèrent apeurés dans le labyrinthe.
C’est alors que Thésée, héros célébré et reconnu de tous, décida de mettre un terme au massacre et se rendit en Crète.
Minos accueillit le jeune homme avec mépris et l’écouta distraitement, convaincu qu’il n’avait aucune chance de sortir vivant du labyrinthe.
Mais Ariane, la ravissante fille du roi, apercevant le beau jeune homme en tomba amoureuse. Elle ne souhaitait pas voir son nouvel amant succomber sous les griffes du redoutable monstre et alla implorer Dédale afin qu’il lui vienne en aide. Celui-ci la convainquit de nouer au poignet de Thésée un long fil qui se déroulerait derrière ses pas, lui indiquant le chemin qu’il aurait à emprunter pour retrouver la sortie.
Grâce à ce stratagème, Thésée terrassa le Minotaure et un soupir de soulagement s’éleva du cœur de la cité athénienne.

Quant à Minos, il se sentit une fois de plus trahi et s’empressa d’aller trouver Dédale qu’il enferma avec son fils dans son propre labyrinthe !

Dédale était au désespoir : sans fil attaché à son poignet, il ne savait que trop bien ce à quoi il était condamné tant son œuvre était infaillible. Il regrettait amèrement d’avoir inventé ce terrible piège !
Il leva les yeux au ciel dans l’espoir d’y voir poindre la clémence des dieux et s’apprêta à les implorer quand lui vint une brillante idée : il n’y avait aucune chance de trouver l’issue terrestre du tortueux labyrinthe, certes, mais la voie des airs, elle, s’offrait à eux dans toute son étendue ! Il avait avec lui de la cire et n’eut pas de mal à se procurer des plumes…
Il se mit donc à confectionner pour lui et son fils de majestueuses ailes assez résistantes pour les soulever de terre. Après les avoir fixées sur le dos d’Icare, il prit son visage entre ses mains et lui dit :
« Mon fils, écoute les sages conseils de ton père afin de mener au mieux notre évasion. Lorsque tu seras transporté par les airs, surtout ne t’avise pas de prendre trop d’altitude, la chaleur du Soleil risquerait de te brûler les ailes. De même, ne t’approche pas trop de l’océan et de ses hautes vagues qui pourraient t’ensevelir. »
Exalté, Icare piaffait d’impatience, car comme la plupart d’entre nous, il avait maintes fois rêvé de fendre les airs comme un oiseau.
Ils s’élancèrent hors du labyrinthe et atteignirent le ciel grâce à leurs ailes amples et légères. Porté par le vent, Icare se laissait enivrer par le plaisir de sentir la brise le bercer. Le père et le fils volèrent ainsi un long moment, surplombant les sublimes paysages de la Grèce, mais lorsqu’ils atteignirent le détroit qui les séparait de l’Asie Mineure, Icare ne put résister à son désir et désobéit aux sages paroles de son père.
Grisé par le goût de la liberté, il s’élança vers les hauteurs.
Il s’approcha dangereusement du Soleil et n’entendait pas les cris désespérés de son pauvre père qui percevait trop bien où risquait de le mener son imprudence.
Icare jouissait de sa puissance aérienne et, prenant de plus en plus d’altitude, se pensait l’égal des oiseaux.
Mais, ne résistant pas à l’intense chaleur de l’astre, la cire de ses ailes se mit à fondre, et le jeune garçon fut précipité dans le vide avant de plonger dans la mer qui porte aujourd’hui son nom.

Dédale, fou de douleur, alla repêcher le corps sans vie de son fils.
Le jeune homme, par défaut d’expérience et de sagesse, avait brûlé l’innocence de son jeune âge à l’attirante chaleur de l’astre solaire.

 

SOURCE:  Violaine Troffigué, Mythes et légendes, ill. Thomas Tessier, Circonflexe

     

jonas– Pourquoi tu nous dis tout ça Mamy….?

– Parce qu’il y a une morale à cette histoire…
PAPY va vous l’expliquer….

LE CHOURISTE– Mes petits… l’histoire d’Icare aborde lеs relations que vous avez avec votre père… On voit là  l’effet néfaste d’une désobéissance à vos parents qui connaissent bien la vie.
Vous comprenez mieux où peut vous conduire votre désir d’aller toujours plus loin, аu risque dе devoir sе retrouver face à face аvес sа condition dе simple être humain… de connaitre les limites de vos forces…!!

– EH Papy.. Ton Icare, c’est aussi un  jeune insouciant.. s’il s’est mis en danger, c’est aussi parce que son père a voulu le considérer comme un adulte responsable…
c’était trop tôt .. il n’avait pas conscience des effets que ses actes pouvaient engendrer.

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