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L’expression « Mentir comme un arracheur de dents »


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les potes doivent être éclairés CHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques (la maladie est grave… !) on m’a demandé de cultiver les potes âgés ……..
Me parlant tous de leurs maux de dents, nous avons voulu en savoir plus sur une expression encore très utilisée


Mentir comme un arracheur de dents…..
C’est mentir avec effronterie

Un arracheur de dents, se croyait jadis quelquefois obligé de dissimuler la vérité pour affermir la résolution d’un malade qui se résignait à une douloureuse opération, en lui disant, quoiqu’il ne le pensait pas, que la souffrance serait courte et légère.
De là l’expression caractérisant les gens ayant l’habitude de trahir la vérité.

On ne va pas vous expliquer ce que ça signifie, vous imaginez bien qu’être dentiste au Moyen-Âge impliquait un certain talent de persuasion.

L’expression fait référence aux soins douloureux prodigués par les dentistes au XIXe siècle. A l’époque, les dentistes exerçaient dans la rue et la plupart des interventions se faisaient à vif.
Pour couvrir les cris des patients et ainsi ne pas dissuader d’éventuels nouveaux patients, les « arracheurs » engageaient des musiciens pour jouer de la musique.

L’expression a parcouru les siècles : malgré les progrès de la médecine, personne n’aime se faire arracher une dent.

 chouette-profA une certaine époque, la même pensée a été reproduite dans cet autre dicton : Mentir comme une gazette.

Les Anciens disaient :

Mentir comme un poète par allusion soit aux louanges exagérées que donnent les versificateurs, soit aux créations imaginaires qu’ils inventent. L’expression était déjà en usage au XVIIe siècle.

En fait, ce qui est vraiment intéressant ici, c’est de savoir pourquoi on ne dit pas, justement, mentir comme un dentiste.

En fait, le mot dentiste n’est apparu que dans les années 1720.
Avant, on parlait d’arracheur de dents, car à l’époque on n’avait pas le choix pour soigner une dent pourrie.

Pour ne pas faire fuir le « client », le brave homme affirmait que l' »opération » ne faisait pas (trop) mal. Sans anesthésie, je vous laisse imaginer la chose…

Du coup vous avez aussi, maintenant, une idée de l’ancienneté de cette expression…

SOURCE :
r.saintaubin.fr…/arracheurs.htm


POTACHE

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LIBRE EXPRESSION : Hommage aux médecins Belges

BLOC DU BÉTON DÉSARMÉ…!!
A l’heure où le médecin est en cabinet fermé…. où le barman de fin de soirée arrosée est aux 35 heures….
La parole semble prisonnière….
Allez voir le curé…? Oui.. Mais il y a si longtemps que vous n’avez pas vu un confessionnal que vous avez peur de vous tromper de porte …!
Alors … « Entrez sans frapper » …. est fait pour vous ….
Soufflez, sur les braises si vous le voulez…
Ainsi jaillira la lumière..!
L
a parole est à vous….. Soyez les rédacteurs d’un jour pour vous exprimer ….
Pour nous parler…!
ALLEZ Y ON VOUS ÉCOUTE….
La Chouette est sur votre épaule pour mieux vous entendre..!

LIBRE EXPRESSION
– ENTREZ SANS FRAPPER

LIBRE EXPRESSION :
Hommage aux médecins Belges

Hommage aux  10 médecins belges qui ont mis en demeure leur conseil national de l’ordre sur la gestion du COVID 19

Jean Dominique Michel anthropologue Suisse, expert en santé publique, spécialiste de la salutogenèse et des déterminants de la santé, essayiste, auteur, a voulu donner une voix au texte des 10 courageux médecins belges qui ont mis en demeure leur conseil de l’ordre

A notre tour « libre expression » souhaite vous permettre d’entendre ces vérités que notre pays et nos médecins nous cachent.

Voici donc le contenu de son émission du 21 sept 2023.

« De tous les médecins de la Gaule, ces médecins belges sont les plus braves » aurait dit César !
Une mise en demeure de derrière les fagots adressée par des pointures au misérable Ordre des Médecins belge.
Les organismes correspondant ne valent pas mieux hélas dans les différents pays francophones… »

– Crévindiou … Ils ont drôlement bien causé dans le poste..!!

SOURCE :
mon contributeur anonyme
diffuseur de l’émission de jean Dominique Michel

AVIS AUX LECTEURS CONTRIBUTEURS

Si vous avez un texte à nous soumettre voici nos coordonnées
SI vous devez encore l’écrire ….
Alors laissez les plumes de la chouette tranquilles, Prenez plutôt une alouette elle a l’habitude d’être plumée … En chantant..!

choublanc@mafeuilledechou.fr

AVERTISSEMENT CAMARADES :
– j’en suis le modérateur.. Aussi pour que la Chouette ne se fasse pas voler dans les plumes et que les autorités du web et ne la fasse tomber de son clocher, nous ne publierons rien qui ne soit dans l’esprit de notre ligne éditoriale ou qui soit contraire aux bonnes mœurs, au respect de la vie privée etc etc…
« Expression libre comme le vent » OUI mais le vent peut tourner et dans ce cas c’est pas la girouette qui tournera mais le vent…. pareil que dans les ronds points..!
Débat donc… mais pas déballage..!
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RETRO : C’est du même tabac…..

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HUMOUR : Il est vrai ce mensonge…?



  BLOG NOTRE
MARRANT

HUMOUR :

Un peu de rire contribue à une certaine sérénité

HUMOUR : Il est vrai ce mensonge…?

Levons le voile sur le mensonge

Dans la vie de tous les jours, chez le commun des mortels comme chez les puissants de ce monde, le mensonge nous entoure.
Qu’il soit commis dans l’intention de tromper ou dans l’intention d’épargner une vérité blessante, le mensonge reste une duperie.
Les citations sur ce sujet délicat nous montrent que l’arrangement à la convenance de chacun avec la vérité existe depuis la nuit des temps, mais il faut savoir que pour mentir il faut également avoir une bonne mémoire !
Alors rappelons nous camarades des mensonges sur le COVID 19…
RONCHON NOUS Y AIDE……

J’ai souvenir d’un temps où je me permettais de dire comme à Carrefour “Soyez positifs…!!!!  »

Si je vous  dis ça aujourd’hui dans l’après COVID 19…..
Ça vous fout le bordel dans vos têtes..!!!!
Alors j’approche mes potes en démontrant que tout le monde leur ment ….
Si c’est tout le monde….
C’est y compris toi pensent ils..!!!
Alors je cherche des exemples des meilleures craques de notre passé commun:

Rappelez vous ( pour ceux qui ont la mémoire qui flanche, laissez tomber et
écoutez Jeanne Moreau qui chante  « J’ai la mémoire qui flanche« )

Pour ceux qui se rappelle de nos télés et de nos journaux qui nous rapportaient des nouvelles du front COVID19…. Vous savez cette fameuse guerre. MAIS OUI..!!!! Avant celle d’Ukraine elle même avant celle de l’eau lourde qui va manquer sous peu dans le pastis 51 ( pas grave)

Rappelez vous ils disaient: “La situation est grave!!!!
« Aujourd’hui on a testé 300 personnes  d’un village de 200 habitants résultats:
400 cas positifs.”

On pensait même pas: ” Sont-ils malades…’  Ni « Ces calculs sont stupides et faux »
Non…!!!!  on pensait pas mensonges …..
Mais à notre peur en voyant  les nombres impressionnants et d’en conclure sans réflechir
“Bientôt moi…!!!!” HELP HELP »
Peu se sont posés la question d’où venait cette bête du
Gevaudan qui ravageait nos  EHPAD

MOI SI …!!! ET MES OBSERVATIONS DONNAIENT CECI :

Cette saloperie de virus à commencé partout en janvier , genre deux semaines après Noël… Genre deux semaines Après qu’un mec soit passé de maisons en maisons pour déposer des cadeaux.
Je ne veux accuser personne bien sûr ….
Mais je pose la question..????

Comme on ne croyais plus au père Noêl … On a été cons de ne pas voir le nez des  faux
experts,  Pinocchios d’opérette, s’allonger à en renverser les micros des studios…
Plus nombreux que les réels malades du Covid19..!!!
Cette peur nous conduisait à suivre toutes le consignes
“ éternuez dans la manche
et quand les humoristes vous disaient :
“c’est trop loin pour moi j’habite dans Gers” on voyez pas ce qu’ils voulaient dire..!!!!

Restez chez vous qu’ils disaient :
Puis OUF… Le gouvernement qui nous avait confisqué nos baskets envisageait de nous les
lâcher …
Ils s’interrogeait ici où là en nous annonçant que :
le déconfinement dépend de plusieurs facteurs”

Moi, j’ai été le premier à demander au mien… qui m’a répondu qu’il n’était même pas au courant
Là je me suis dit : « ON NOUS MENT »
Tu vois le mec VERAN qui accessoirement te servait de ministre de la santé
Ce type ment tellement que si tu le croises  en enfer ( ma seule place méritée aux yeux de
certains)
il  est capable de te dire: “ je suis venu voir quelqu’un

Ne rêvez pas c’est pas une visite à Macron.
Lui, il sera au sommet de l’étalage  en train de dire
« L’enfer c’est pour les autres… »
L’emmerdant c’est que les autres c’est vous et moi…. Heureusement que nous sommes prêts à partir en bonne compagnie.
Comptez pas être enterrés…!
Désormais, vous serez tous incinérés  dans les incendies de cet été.
Un peu partout en FRANCE enfin partout  où on vend des allumettes.

Là où le diable se mordra la queue..!  C’est quand il voudra mettre le feu au lac qu’il aura lui même asséché…!
Le pire c’est que je ne mens pas…!!!!

– Les mensonges, c’est comme les noyés, avec le temps cela remonte à la surface.

DOLLY LA MALINE… par ici la galette…!!!!

Deux grand-mères parlaient ensemble de leurs petits-enfants.

L’une dit : – Chaque année j’envoie à chacun de mes petits-enfants une carte avec un généreux chèque dedans. Mais je n’entends pas parler d’eux, pas même un merci où une visite.

L’autre dit : ‘Je fais la même chose que toi mais dès la semaine suivante ils viennent tous me rendre visite et me remercier

Vraiment , dit la première. Comment fais-tu ?

Je ne signe pas le chèque!!!!

Comme disait ma grand mère :
« On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre »

Celle là est un vrai mensonge

C’est Marie, la mère de Jésus, qui commence à se tracasser pour son fils. Il a déjà 29 ans, passe son temps dans le désert et n’a encore jamais couché avec une fille.

Elle organise alors une rencontre avec une dénommée Salomé qui tournait autour de Jésus.

Tous deux se retrouvent dans une pièce.
Un quart d’heure se passe en silence, quand tout à coup, on entend à travers la porte un AARRRHHHH !!!!!!!!!!!

Salomé sort de la pièce en courant et en hurlant comme une damnée.
Marie va rejoindre Jésus en courant et lui demande :

– Mais que s’ est-il passé mon fils,???

– j’ai vu Salomé s’enfuir comme si elle avait le diable à ses trousses !!!
– Je ne comprends vraiment pas dit Jésus. On était en train de discuter tranquillement et Salomé a mis sa main sur mon genou.
– Alors ?
Alors, j’ai fait pareil. Puis, elle a glissé sa main le long de ma cuisse. Alors, j’ai fait pareil.
– Et ensuite ?
Ensuite, elle a mis sa main sur mon sexe.
Alors, j’ai fait pareil mais… mais IL N’Y AVAIT RIEN !!!!!!! La pauvre petite, elle était amputée…
–  Alors, j’ai guéri sa blessure…

Comme on peut s’en douter cette affaire de genre fait le tour du village et le dimanche suivant , à la messe, le curé (bien informé sur le sujet ) dit :

– « La semaine prochaine, je ferai mon sermon sur le mensonge.
Pour en savoir plus sur ce péché, je vous invite à lire l’évangile selon St Marc, chapitre 17. »

Le dimanche suivant, alors qu’il s’apprête à monter en chaire pour le prêche, le curé pose la question :

– Qui parmi vous a lu St Marc, chapitre 17?

Et tout le monde lève la main.

Le curé sourit et dit :

– L’évangile selon Saint Marc ne contient que 16 chapitres. Vous voilà tous prêts à entendre mon sermon sur le péché de mensonge!

SOURCES : Mes CONTRIBUTEURS
illustrations inédites de Catala pour la Chouette

 


PAPY MARRANT      

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CONTE: L’enfant de la bonne vierge


logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transforme en conteuse

Aujourd’hui dans ce conte nous allons parler d’une enfant recueillie par la vierge…
L’enfant de la bonne vierge

UN CONTE  :
L’enfant de la bonne vierge

Un Conte de Wilhelm et Jacob Grimm

Près de l’entrée d’une grande forêt vivait un bûcheron avec sa femme et son seul enfant, qui était une jeune fille âgée de trois ans. Mais ils étaient si pauvres qu’ils ne savaient que lui donner à manger, car ils n’avaient que leur pain de chaque jour.
Un matin le bûcheron s’en alla tout soucieux travailler dans la forêt, et, comme il fendait du bois, une grande et belle femme se présenta tout à coup devant lui : elle portait sur la tête une couronne d’étoiles brillantes, et, lui adressant la parole, elle lui dit :
« Je suis la Vierge Marie, mère du petit enfant Jésus; tu es pauvre et misérable, amène-moi ton enfant; je l’emporterai avec moi, je serai sa mère et j’en prendrai soin. »
Le bûcheron obéit; il alla chercher son enfant et le remit à la Vierge Marie, qui l’emporta là-haut dans le ciel.
Là l’enfant se trouvait très heureuse; elle mangeait du biscuit, buvait d’excellente crème; ses vêtements étaient d’or, et les anges jouaient avec elle.

Quand elle eut atteint quatorze ans, la Vierge Marie l’appela un jour et lui dit :
« Ma chère enfant, j’ai un grand voyage à faire; je te confie ces clefs des treize portes du paradis. Tu peux en ouvrir douze et voir les merveilles qu’elles renferment; mais la treizième porte qu’ouvre cette petite clef que voici, celle-là t’est défendue; garde-toi bien de l’ouvrir, car il t’arriverait malheur. »
La jeune fille promit d’obéir, et, quand la Vierge Marie fut partie, elle commença à visiter les appartements du ciel; chaque jour elle en ouvrait un jusqu’à ce qu’elle eût achevé de voir les douze. Dans chacun se trouvait un apôtre entouré de tant de lumière que de sa vie elle n’avait vu un pareil éclat ni une telle magnificence.
Elle s’en réjouit, et les bons anges qui l’accompagnaient toujours s’en réjouissaient avec elle.
Maintenant restait encore la porte défendue; elle se sentit une grande envie de savoir ce qui était caché là derrière, et elle dit aux bons anges :
« Je ne veux pas l’ouvrir tout entière, mais je voudrais l’entrebâiller un peu, pour que nous puissions voir à travers l’ouverture.
« Oh ! non, » dirent les bons anges, « ce serait un péché : la Vierge Marie l’a défendu, et il pourrait, bien t’en arriver malheur. »
La jeune fille ne dit rien, mais le désir et la curiosité continuèrent à parler dans son cœur et à la tourmenter sans lui laisser de repos. Quand les bons anges furent enfin partis, elle pensa en elle-même : « Maintenant je suis toute seule; qui me verra ? » Et elle alla prendre la clef.
Quand elle l’eut prise, elle la mit dans le trou de la serrure, et, quand elle l’y eut placée, elle tourna.
La porte s’ouvrit et elle vit au milieu du feu et de la lumière la Trinité assise; elle toucha légèrement la lumière du bout de son doigt, et son doigt devint couleur d’or.
Alors elle eut peur, elle ferma bien vite la porte et se sauva. Mais elle continua d’avoir peur, quoi qu’elle fit, et son cœur battait toujours sans vouloir se calmer, et la couleur de l’or restait sur son doigt et ne s’effaçait pas, quelque soin qu’elle prît de le laver.

Au bout de peu de jours la Vierge Marie revint de son voyage, appela la jeune fille et lui demanda les clefs du paradis.
Pendant qu’elle présentait le trousseau, la Vierge la regarda et lui dit : « N’as-tu pas aussi ouvert la treizième porte ? »
– « Non, »
répondit-elle.
La Vierge porta la main à son cœur; elle sentit qu’il battait et battait très fort, et s’aperçut bien qu’elle avait violé son commandement et ouvert la porte défendue.
Elle lui dit encore : « En vérité, ne l’as-tu pas fait ? »
– « Non, » dit une seconde fois la jeune fille.
La Vierge regarda le doigt qui s’était doré en touchant la lumière du ciel, et ne douta plus que l’enfant ne fût coupable, et lui dit une troisième fois : « Ne l’as-tu pas fait ? »
– « Non, »
dit la jeune fille une troisième fois.
La Vierge Marie dit alors :
« Tu ne m’as pas obéi et tu as menti; tu ne mérites plus de rester dans le ciel. »

La jeune fille tomba dans un profond sommeil, et, quand elle se réveilla, elle était couchée sur le sol, au milieu d’un endroit désert.
Elle voulut appeler, mais elle ne pouvait faire entendre aucun son; elle se leva et voulut se sauver, mais, de quelque côté qu’elle se tournât, elle était arrêtée par un épais taillis qu’elle ne pouvait franchir.
Dans le cercle où elle était ainsi enfermée se trouvait un vieil arbre dont le tronc creux lui servit d’habitation. La nuit elle y dormait, et, quand il faisait de la pluie ou de l’orage, elle y trouvait un abri.
Des racines, des baies sauvages étaient sa seule nourriture, et elle en cherchait aussi loin qu’elle pouvait aller. Pendant l’automne, elle ramassait les feuilles de l’arbre, les portait dans le creux, et quand la neige et le froid arrivaient, elle venait s’y cacher.
Ses vêtements s’usèrent à la fin et se détachèrent par lambeaux; il fallut encore qu’elle s’enveloppât dans les feuilles. Puis, dès que le soleil reprenait sa chaleur, elle sortait, se plaçait au pied de l’arbre, et ses longs cheveux la couvraient de tous côtés comme un manteau. Elle demeura longtemps dans cet état, éprouvant toutes les misères et toutes les souffrances du monde.


Un jour de printemps, le roi du pays chassait dans la forêt et poursuivait une pièce de gibier.

 

L’animal s’étant réfugié dans le taillis qui entourait le vieil arbre creux, le prince descendit de cheval, sépara les branches du fourré et s’y ouvrit un chemin avec son épée.
Quand il eut réussi à le franchir, il vit assise sous l’arbre une jeune fille merveilleusement belle, que ses cheveux d’or couvraient tout entière jusqu’à la pointe des pieds. Il la regarda avec étonnement et lui dit :
« Comment es-tu venue dans ce désert ? » Elle resta muette, car il lui était impossible d’ouvrir la bouche.
Le roi lui dit encore : « Veux-tu venir avec moi dans mon palais ? »
Elle fit seulement un petit signe de la tête. Le roi la prit dans ses bras, la porta sur son cheval et l’emmena dans sa demeure, où il lui fit prendre des vêtements et lui donna tout en abondance. Quoiqu’elle ne pût parler, elle était si belle et si gracieuse qu’il se prit pour elle d’une grande passion et l’épousa.

Une année à peu près s’était écoulée quand la reine mit au monde un fils.
La nuit, comme elle était couchée seule dans son lit, la Vierge Marie lui apparut et lui parla ainsi : « Si tu veux enfin dire la vérité et avouer que tu as ouvert la porte défendue, je t’ouvrirai la bouche et te rendrai la parole; mais si tu t’obstines dans le péché et persistes à mentir, j’emporterai avec moi ton enfant nouveau-né. »
Alors il fut permis à la reine de répondre, mais elle dit :
« Non, je n’ai pas ouvert la porte défendue. » Et la Vierge Marie enleva de ses bras son enfant nouveau-né et disparut avec lui. Le lendemain matin, quand on ne trouva plus l’enfant, un bruit se répandit parmi les gens du palais que la reine était une ogresse et qu’elle l’avait tué. Elle entendait tout et ne pouvait rien répondre; mais le roi l’aimait trop tendrement pour croire ce qui se disait.

Au bout d’un an la reine eut encore un fils; la Vierge Marie se présenta de nouveau la nuit devant elle et lui dit :
« Si tu veux enfin avouer que tu as ouvert la porte défendue, je te rendrai ton enfant et je te délierai la langue; mais si tu t’obstines dans ton péché et continues à mentir, j’emporterai encore ton nouveau-né. »
La reine dit comme la première fois :
« Non, je n’ai pas ouvert la porte défendue. » Et la Vierge lui prit dans ses bras son enfant et l’enleva dans le ciel. Le matin, quand les gens apprirent que l’enfant avait encore disparu, ils dirent tout haut que la reine l’avait mangé, et les conseillers du roi demandèrent qu’on lui fit son procès.
Mais le roi l’aimait si tendrement qu’il n’en voulut rien croire et qu’il ordonna à ses conseillers de ne plus reparler de cela sous peine de la vie.

La troisième année, la reine donna le jour à une belle petite fille, et la Vierge Marie lui apparut encore pendant la nuit et lui dit :
« Suis-moi. »
Elle la prit par la main, la conduisit dans le ciel et lui montra ses deux premiers-nés qui lui souriaient et jouaient avec le globe du monde. Et comme la mère se réjouissait de les voir, la Vierge Marie lui dit : « Si tu veux avouer maintenant que tu as ouvert la porte défendue, je te rendrai tes deux beaux petits garçons. »
La reine répondit pour la troisième fois :
« Non, je n’ai pas ouvert la porte défendue. »
La Vierge la laissa retomber sur la terre et lui prit son troisième enfant.

 

Le lendemain matin, quand on ne le trouva plus, chacun dit tout haut :


« La reine est une ogresse; il faut qu’elle soit condamnée à mort. »
Et le roi ne put cette fois repousser l’avis de ses conseillers.
Elle fut appelée devant un tribunal, et comme elle ne pouvait ni répondre ni se défendre, elle fut condamnée à périr sur le bûcher.
Le bois était amassé, elle était attachée au poteau, et la flamme commençait à s’élever autour d’elle, lorsque son cœur fut touché de repentir : Si je pouvais avant de mourir, pensa-t-elle, avouer que j’ai ouvert la porte !
Et elle cria : « Oui, Marie, je suis coupable ! »
Comme cette pensée lui venait au cœur, la pluie commença à tomber du ciel et éteignit le feu du bûcher : une lumière se répandit autour d’elle, et la Vierge Marie descendit, ayant à ses côtés les deux fils premiers nés et portant dans ses bras la petite fille venue la dernière.
Elle dit à la reine d’un ton plein de bonté :
« Il est pardonné à celui qui avoue son péché et s’en repent. »
Elle lui présenta les enfants, lui délia la langue et lui donna du bonheur pour toute sa vie.

SOURCE:    https://contes.servicegratuit.fr/index.php?home=#debut
https://www.childstories.org/fr/lenfant-de-marie-1826.html

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RETRO : C’est un retour sur une histoire déjà racontée….

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