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Arriver comme mars en carême Pile poil


dinde BLOC NOTE LADY LADINDE
 BLOC NOTE
de LADY LADINDE

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire,  je vais vous en faire part….
De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique  » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

AUJOURD’HUI  LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR :

« Arriver comme mars en carême »


Cette expression française signifie arriver inévitablement et  régulièrement.
Une chose arrive comme mars en carême, c’est à dire sans faute au bon moment, à propos, juste quand il faut.

Son Origine
: Le carême désigne la période de quarante-six jours, de mardi gras à pâques où excepté les dimanches, les catholiques se devaient d’observer le jeûne et de là, le mois de mars ne pouvait faire autrement que tomber pendant le carême.
De ce fait, dire au XIV ème siècle de quelqu’un  » qu’il arrivait comme mars en carême » insinuait qu’il survenait de façon régulière, prévisible et infaillible.
Une chose arrivait comme mars en carême, c’est à dire sans faute au bon moment, à propos, juste quand il faut.

A partir du XVII ème siècle, cette expression française prit le sens de « arriver à propos » passant de l’idée d’un moment inévitable à celui d’instant propice.
Mais cette interprétation fut bientôt reprise par une autre expression française à savoir :
« arriver comme marée en carême »

On faisait ainsi allusion à l’arrivée du poisson frais bienvenu en cette période d’abstinence de viande.

L’académie française à l’origine de cette distinction dans le but de restaurer la clarté française a semé la confusion dans l’esprit des gens si bien que les deux expressions françaises furent utilisées dans le même sens et ‘ »arriver comme mars en carême »  prit le sens  « d’arriver mal à propos » avec une connotation de « carême » comme événement dont on se passerait volontiers et qui ne semble pas bienvenu.

De nos jours : Elle semble avoir disparu de notre langage, on l’a remplacée, entre autres termes, par « pile-poil « …. c’est moins joli !
Autrefois, mars était donc le mois du jeûne, de l’abstinence, aujourd’hui, dans le cadre chrétien, c’est le mois de la modération, et c’est une bonne chose, plus simple à observer, conforme à la règle de Saint Benoît qui recommandait de la mesure en toutes choses.

À l’origine, le Carême, dont le mot vient de « quarante » en grec, commençait un dimanche, le 40e jour avant le Jeudi saint.

Le pape Grégoire le Grand a avancé le début du carême au mercredi précédent : Le Carême commence désormais le mercredi des Cendres et s’achève le Samedi saint. Cela correspond à une période de 40 jours de jeûne mais les dimanches ne sont pas jeûnés.
Pourquoi 40 jours ? Parce que la Bible raconte que Jésus de Nazareth s’est retiré dans le désert jeûner pendant 40 jours, au milieu des bêtes sauvages, servi par les anges et tenté par le diable…

Aujourd’hui, le jeûne n’est guère pratiqué et se limite essentiellement au vendredi Saint.

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    RETRO :
C’est du même tabac…..

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AU FIL DES HEURES: Le mois de mars


« Au fil des heures »,
c’est un pote âgé
grand amoureux
LE CHOURISTEdes enluminures
médiévales qui
s’est déguisé en
moine Top O’Clock.

Il fait sa rentrée en faisant son entrée dans la rédaction.


Pendant un an, LA CHOUETTE lui a réservé le premier week end du mois pour nous présenter le mois qui arrive avec l’enluminure et les commentaires qui figurent dans le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

Les Très riches Heures du Duc de Berry

L’Homme anatomique, ou Homme zodiacal, enluminure réalisée par les Frères de Limbourg et portant les armes du duc Jean de Berry, f.14v.

Les Très riches Heures du Duc de Berry constituent, de l’avis unanime, l’un des plus beaux, et pour beaucoup, le plus beau des manuscrits enluminés du Moyen Age.

ll est commandé par le duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire en 1416, le manuscrit est probablement complété, dans certaines miniatures du calendrier, par un peintre anonyme dans les années 1440.

C’est en tous cas le plus réputé. Jean, duc de Berry, était fils, frère et oncle des rois de France. Il fut donc mêlé à tous les grands moments de l’histoire de son époque.
Sa passion était toutefois de collectionner les splendeurs artistiques de son temps. Il possédait notamment une bibliothèque de près de 150 manuscrits enluminés, dont quinze Livres d’Heures.

On appelait ainsi des recueils de prières à l’usage des laïcs, qui voulaient se tourner vers Dieu à différentes heures fixes de la journée.

Et comme les prières variaient suivant le temps de l’année, et que chaque jour amenait la fête de tel ou tel saint, les Livres d’Heures s’ouvraient presque toujours par un calendrier.
C’est dans ces mois de l’année, accompagnés des représentations des travaux des champs et des activités diverses (réjouissances, offices, travaux, astrologie…) que je puiserai l’essentiel de mes rubriques….
C’est avec les pièces de ce remarquable Livre d’Heures du Duc de Berry, que j’espère enluminer vos dimanches par les plus belles illustrations qui constituent l’essentiel de l’ouvrage.

Mars, folio 3

 Cette peinture représente une scène de travaux agricoles.
Chaque champ contient une étape différente des travaux, tous séparés par des chemins se croisant au niveau d’un édicule appelé montjoie.

Au premier plan, un paysan laboure un champ de céréales à l’aide d’une charrue à versoir et avant-train muni de deux roues, le tout tiré par deux bœufs, l’homme les dirigeant à l’aide d’une longue gaule.
Des vignerons taillent la vigne dans un enclos à gauche et labourent le sol à l’aide d’une houe pour aérer le sol : ce sont les premières façons de la vigne.

Sur la droite, un homme se penche sur un sac, sans doute pour y puiser des graines qu’il va ensuite semer.
Enfin, dans le fond, un berger emmène le chien qui garde son troupeau

À l’arrière-plan figure le château de Lusignan (Poitou), propriété du duc de Berry qui l’a fait moderniser.
On voit à droite de l’image, au-dessus de la tour poitevine, un dragon ailé représentant la fée Mélusine.
En 1392, Jean d’Arras a composé pour Jean de Berry la Noble histoire de Lusignan, appelé aussi Roman de Mélusine, dans laquelle il raconte l’histoire de la fée, ancêtre imaginaire du duc.

Selon la légende, Mélusine a donné naissance à la lignée des Lusignan et serait le bâtisseur de la forteresse. Épouse de Raymondin de Lusignan, elle lui a promis la richesse et le bonheur, à la condition qu’il ne la voit jamais le samedi, jour où son corps prend l’apparence d’un dragon.

Un jour, Raymondin rompt le pacte et observe sa femme au bain. La fée s’enfuit alors en prenant la forme d’un dragon.

La miniature a été réalisée en deux temps : la partie supérieure par les frères de Limbourg, la partie inférieure par le peintre intermédiaire. Les ombres projetées par le paysan sont typiques du style eyckien apparu dans les années 1420 mais aussi du clair-obscur manié par Barthélemy d’Eyck.

source : WIKIPEDIA

barre verte


TOP O’CLOCK

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LES SYMBOLES : Le coq … ce symbole solaire..!

logo alainfini
La nouvelle série sur les symboles cherchait une plume nous l’avons trouvée avec ALAIN FINI qui assurera cette rubrique dans les mois à venir.
logo saint bol

Il lui fallait une logo qu’a cela ne tienne notre dessinateur CATALA le lui a donné.
Il l’a même flanqué d’un compagnon de route…
SAINT BOL un pèlerin inclassable et capable d’aller de l’alpha à l’oméga des symboles…. Ne cherchez pas plus longtemps il ne figure pas au calendrier.. mais il porte chance…
A condition d’avoir du bol.


LE COQ

Le nom du coq provient de la racine celtique kog, qui signifie rouge.
Le rouge est la couleur de l’aurore et de la planète Vénus.
Il symbolise le passage entre les ténèbres et la lumière . Coq et soleil sont étroitement liés dans l’esprit des hommes.
C’est à l’appel du coq que le soleil se (re)lève. Il annonce la résurrection quotidienne de l’astre du jour et préside à la défaite des ténèbres.

                                    DES COQS ET DES DIEUX

Le coq est un oiseau sacré chez de nombreux peuples pour les raisons évoquée plus haut. Il est l’attribut de Mercure chez les Romains, Pour eux, le jour commence vers le milieu de la nuit, ad gallicinium, c’est-à-dire au chant du coq.

Le coq est aussi l’assistant d’Asclépios (Esculape), le dieu de la médecine, et devient l’un de ses attributs, avec le caducée. Dans les représentations antiques, on opposait souvent le coq guérisseur au serpent dispensateur du mal

Au deuxième siècle de notre ère, Lucien  rapporte ce mythe (narration de Micylle) :

Pourquoi le Dieu Mars se met en colère contre Alectryon, et pour le punir, le change en oiseau qui porte encore sur la tête l’aigrette de son casque….

«(…) Un jeune homme nommé Alectryon était l’ami de Mars, son compagnon de table et d’ivresse, le confident de ses amours. Toutes les fois que Mars allait voir Vénus, sa maîtresse, il emmenait avec lui Alectryon, et comme il craignait surtout d’être aperçu par le Soleil, qui n’aurait pas manqué d’avertir Vulcain, il laissait le jeune homme en sentinelle à sa porte pour lui annoncer quand paraîtrait le Soleil. Un jour Alectryon s’endort et trahit son mandat sans le vouloir. Le Soleil, en tapinois, surprend Vénus et Mars qui reposent sans inquiétude, se fiant à la vigilance d’Alectryon s’il survenait quelqu’un. Puis, il va prévenir Vulcain qui enveloppe les deux amants dans les filets qu’il avait depuis longtemps préparés. Aussitôt après sa délivrance, Mars se met en colère contre Alectryon, et pour le punir, le change en oiseau qui porte encore sur la tête l’aigrette de son casque. Depuis ce temps, pour vous justifier auprès de Mars, quoique cela soit inutile, vous chantez longtemps avant le lever du soleil et vous annoncez qu’il va paraître.»

 

                        Des coqs et des saints

De nombreux Saints ont  pour attribut un coq ou ont vécu un épisode de leur vie avec lui ….

Saint Guy ou Vit,  évoquait au Moyen Âge, l’ardeur, la virilité du coq. Saint guérisseur, on l’invoquait surtout pour l’épilepsie et la chorée, aussi appelée danse de Saint-Guy.

Sainte Odile, qui avait été miraculeusement guérie d’une cécité. On l’invoque pour la même raison, c’est-à-dire pour recouvrer la lumière du jour, tel le coq.

Saint Pierre, à cause du reniement trois fois exprimé avant le chant du coq.

Saint Jacques le majeur, protecteur des chemins de Compostelle. Le coq rappelle le miracle du pendu dépendu :

Saint Dominique de la Calzada, accompagné d’un coq blanc. Miracle du pendu dépendu.

Une famille de pèlerins, père, mère et fils, sur le chemin de Compostelle, s’arrête pour une nuit à Santo-Domingo où l’on vénère saint Dominique de la Calzada. A l’auberge, le fils refuse les avances d’une employée de la maison qui, vexée, décide de se venger. Elle glisse dans la besace du jeune homme une coupe et un couvert d’argent et l’accuse de vol après le départ des trois pèlerins. Le fils est rattrapé, jugé, condamné à mort. Pendant ce temps, les parents ont poursuivi leur pèlerinage. A leur retour, voulant retrouver le corps de leur fils, ils le découvrent vivant, sous la potence, soutenu par saint Jacques en personne. Ils courent chez le juge, lui raconte cette histoire qui est une preuve de l’innocence de leur fils. Mais le juge ne les croit pas. Le magistrat était attablé et dégustait un coq rôti. Il dit : « Je vous croirais quand ce coq chantera ». Le coq se dresse alors sur ses ergots et se met à chanter. Le jeune homme est immédiatement innocenté

                   Le coq emblème de la France

L’idée d’un coq emblème des gaulois est relativement récente.

Ce sont les Romains qui ont nommé l’habitant de la Gaule gallus (gaulois), mot qui signifie aussi coq. Jules César dans sa Guerre des Gaules compare la vaillance du coq protégeant farouchement sa basse-cour à la fougue des guerriers gaulois .

Mais il faut attendre la fin du Moyen Âge pour voir les souverains français accepter le coq comme emblème de leur courage et de leur vigilance, et c’est seulement à partir de la Renaissance que le coq personnifie la Nation française remplaçant les animaux royal et impérial que sont le lion et l’aigle.

Coq de clocher

Le coq au sommet du clocher des églises est appelé « cochet ». Il fait souvent office de girouette et indique la direction du vent.
Mais sa véritable fonction va bien au-delà d’une simple indication météorologique. Attesté depuis le début du VIe siècle par saint Eucher , son rôle est de désigner les églises orientées — orientées : tournées vers l’orient, le soleil levant, l’Est —. Si l’édifice n’est pas tourné vers l’Est pour un motif particulier, le coq est absent du clocher.


Il est remplacé, par exemple, par une étoile ou un croissant de lune, ou encore par un globe ou un soleil flamboyant.
Ainsi l’étoile indique que l’église a été bâtie dans l’axe d’une étoile fixe ou d’une planète. Mais ces exceptions sont relativement rares car, selon la règle, tout édifice religieux chrétien doit avoir son maître-autel dirigé vers le point de l’horizon où le soleil apparaît le jour de la fête du saint patron auquel il est dédié.
Si l’église est orientée, elle aussi, vers l’Est, le maître-autel est placé dans l’axe de la nef.
Si le sanctuaire n’est pas orienté vers l’Est, le maître-autel est décalé afin qu’il soit dirigé dans la bonne direction.

 

SOURCE :
le dictionnaire des symboles

 

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LE TRISKEL L’ALPHA ET L OMEGA
LE COQ ET LE BASILIC

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