Archives par étiquette : littérature

Le show de Bernard shaw

 BLOC NOTE LITTÉRAIRE

par Chou Blanc

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Citations

George Bernard Shaw  (1856  –  1950)
est un critique musical et dramaturge irlandais, essayiste, scénariste, et auteur célèbre de pièces de théâtre.

Irlandais acerbe et provocateur, pacifiste et anticonformiste, il obtint le prix Nobel de littérature en 1925.

LA PHRASE QUE L’ON NE DOIT JAMAIS
OUBLIER…

« Les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent… et pour les mêmes
raisons »

Sir George Bernard Shaw a aussi prononcé les petites phrases suivantes :

« On appelle cercle de famille un endroit où l’enfant est encerclé.  »

« Le mariage, c’’est l’’histoire d’’un jeune homme et d’’une jeune fille qui cueillent une fleur et reçoivent une avalanche sur la tête.  »

« On compare souvent le mariage à une loterie. C’est une erreur car à la loterie, on peut parfois gagner… » »

Il n’était pas tendre avec les journaux.. voici sa définition du journal :

« institution incapable de faire une différence entre un accident de bicyclette et l’effondrement de la civilisation.”

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L’Ours et les deux Compagnons


BLOC NOTE LITTÉRAIRE
par Chou Blanc


Les indémodables  fables
de M JEAN de la FONTAINE

L’Ours et les deux Compagnons

Deux compagnons pressés d’argent
A leur voisin Fourreur vendirent
La peau d’un Ours encore vivant,
Mais qu’ils tueraient bientôt, du moins à ce qu’ils dirent.
C’était le Roi des Ours au compte de ces gens.
Le Marchand à sa peau devait faire fortune.
Elle garantirait des froids les plus cuisants,
On en pourrait fourrer plutôt deux robes qu’une.
Dindenaut prisait moins ses Moutons qu’eux leur Ours :
Leur, à leur compte, et non à celui de la Bête.
S’offrant de la livrer au plus tard dans deux jours,
Ils conviennent de prix, et se mettent en quête,
Trouvent l’Ours qui s’avance, et vient vers eux au trot.
Voilà mes gens frappés comme d’un coup de foudre.
Le marché ne tint pas ; il fallut le résoudre :
D’intérêts contre l’Ours, on n’en dit pas un mot.
L’un des deux Compagnons grimpe au faîte d’un arbre ;
L’autre, plus froid que n’est un marbre,
Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent,
Ayant quelque part ouï dire
Que l’Ours s’acharne peu souvent
Sur un corps qui ne vit, ne meut, ni ne respire.
Seigneur Ours, comme un sot, donna dans ce panneau.
Il voit ce corps gisant, le croit privé de vie,
Et de peur de supercherie
Le
tourne, le retourne, approche son museau,
Flaire aux passages de l’haleine.
C’est, dit-il, un cadavre ; Otons-nous, car il sent.
A ces mots, l’Ours s’en va dans la forêt prochaine.
L’un de nos deux Marchands de son arbre descend,
Court à son compagnon, lui dit que c’est merveille
Qu’il n’ait eu seulement que la peur pour tout mal.
Eh bien, ajouta-t-il, la peau de l’animal ?
Mais que t’a-t-il dit à l’oreille ?
Car il s’approchait de bien près,
Te retournant avec sa serre.

Il m’a dit qu’il ne faut jamais.
Vendre la peau de l’Ours qu’on ne l’ait mis par terre

 Jean de la FONTAINE

 – « Avouez que vous connaissiez bien l’expression « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué »
Mais son origine……. c’était moins évident…N’est ce pas….!
« 

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RETRO : C’est du même tabac…..
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POESIE : Ce que c’est que la mort

BLOC NOTE LITTÉRAIRE
par Chou Blanc

La poésie inoxydable…

La mort du grand père –  EN CATALAN

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Ce que c’est que la mort

Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.
On voit ce que je vois et ce que vous voyez ;
On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ;
On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;
On tâche d’oublier le bas, la fin, l’écueil,
La sombre égalité du mal et du cercueil ;
Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;
Car tous les hommes sont les fils du même père ;
Ils sont la même larme et sortent du même oeil.
On vit, usant ses jours à se remplir d’orgueil ;
On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,
On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe.
Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu
Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,
Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres
De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ;
Et soudain on entend quelqu’un dans l’infini
Qui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est béni,
Sans voir la main d’où tombe à notre âme méchante
L’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.
On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent
Fondre et vivre ; et, d’extase et d’azur s’emplissant,
Tout notre être frémit de la défaite étrange
Du monstre qui devient dans la lumière un ange.

Victor HUGO   (1802-1885)
Recueil : Les contemplations

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RETRO c’est du même tabac

 

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Côté jardin…Qui fait le zèbre …?

BLOC NOTE LITTÉRAIRE
par Chou Blanc

Le dernier livre
d’Alexandre JARDIN

Des gens très bien –  fait polémique

Laissons ceux qui souffrent dans leur esprit et surement dans leur corps,  faire leur psychothérapie publique  comme ils l’entendent……sauf qu’ils déballent ce que d’autres ont si bien emballé depuis des années.

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Mon grand-père – Jean Jardin, dit le Nain jaune – fut, du 20 avril 1942 au 13 octobre 1943, le principal collaborateur du plus collabo des hommes d’’Etat français: Pierre Laval, chef du gouvernement du maréchal Pétain. Le matin de la rafle du Vel’d’Hiv’, le 16 juillet 1942, il était donc son directeur de cabinet; son double. (…) Cette rafle coûta la vie à la presque totalité des 12 884 personnes arrêtées; dont 4051 enfants.

Dans son nouveau livre, Alexandre Jardin condamne violemment le passé vichyssois de son grand-père. Sur le plateau de La Grande Librairie, il avait l’’air tendu, très ému, sonné sans doute aussi par la sévérité des premières critiques sur Des gens très bien, qui paraîtra prochainement chez Grasset.

Le Zèbre qui a obtenu le prix Femina 1988 a été porté à l'écran par Jean Poiret en 1991Les œoeuvres d’Alexandre Jardin

Bille en tête – Le Zèbre -Fanfan – Le Petit SauvageL’Île des gauchersLe Zubial Autobiographie d’un amourMademoiselle liberté
1 + 1 +1 = … Une révolution

LE ZEBRE :
C’’est le second roman d’un jeune écrivain, un roman gai, fantaisiste et plutôt brillant qui illustre le retour de la jeune génération à des valeurs sûres: la fidélité, l’amour conjugal et la paternité.
Mais aussi l’’amitié entre deux hommes que tout sépare, la profession, la culture, le langage, la manière d’’être.

Le Zèbre
qui a obtenu le prix Femina 1988 a été porté à l’écran par Jean Poiret en 1991

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Des gens très bienbarre bleue

Ce qu’ils en disent
l’Express

Excessif comme à son habitude, l’’auteur du Zèbre et de Fanfan en fait beaucoup dans l’’acte de contrition familial, use et abuse d’’exclamations d’’effroi à chaque découverte ou rencontre désagréable. (…)  Mieux, il revisite toute sa vie au prisme de cette blessure originelle : sa première petite amie juive ne doit rien au hasard, ses pittoresques romans roses de “faux-monnayeur polygraphe” lui ont permis de cacher la nuit et le brouillard jardinesques, son militantisme lui a servi à tenter de racheter l’’honneur familial et son rire en cascade forcé, à s’’abriter derrière le masque de la légèreté.
L’Express – Marianne Payot

Ce qu’ils en disent
Le Monde

Du strict point de vue du biographe, si le livre d’Alexandre Jardin n’’est pas nul, il est du moins non avenu. On n’’y trouve rien, pas un élément, pas un fait, pas une piste qui vienne bouleverser ou même modifier ce que l’’on sait du passé de Jean Jardin. Et pour cause : il ne contient pas une archive, pas un document, pas un témoignage qui n’’ait été déjà produit. (…) Le plus étrange étant qu’’à 45 ans, Alexandre Jardin découvre, à la grande surprise de son entourage, qu’’il souffrait secrètement de porter le nom de cet homme honni ; c’’est là une honte dont il s’’accommodait jusqu’’alors sans problème puisqu’’une bonne partie de son oeuvre a prospéré sur les aventures, plus imaginaires que réelles, de cette famille.
Le Monde – Pierre Assouline

Ce qu’ils en disent
Bibliobs

Les brumes du Léman ont dissimulé bien des infamies après la guerre. Alexandre Jardin a voulu souffler dessus. Littérairement parlant, il a eu raison. Mais il n’’est pas sûr qu’’historiquement on y voie vraiment plus clair. Écrasé par un grand-père au service de Laval et par un père qui a contribué à humaniser ce grand-père, il aurait voulu que « le Nain jaune » ait joué un rôle important, une sorte d’éminence grise de la politique de Laval. D’’ailleurs Alexandre considère que « le Nain jaune », le livre de son père Pascal, fut « une escroquerie aussi sincère que géniale », une « illusion littéraire ». Son réquisitoire se hisse à ce niveau. Mais c’est son histoire plus que de l’Histoire…
BibliObs – Laurent Lemire

Ce qu’ils en disent
Lui même chez Francois Busnel sur France Inter
– CLIQUEZ POUR ÉCOUTER

FRANCE INTER  –LE GRAND ENTRETIEN – 1 7h 10 17h 45 FRANCOIS BUNEL

Dans Des gens très bien, Alexandre Jardin raconte son odyssée intime depuis l’’âge de dix-sept ans, où il a commencé à comprendre ce que signifiaient les responsabilités glaçantes de son grand-père, tues par sa famille – avant de s’’interroger sur les chemins qui conduisent quelqu’’un de bien à participer à l’’horreur ; et à l’’assumer sans jamais se renier.

Derrière le rire d’’Alexandre, il y avait donc ce secret terrible, étrangement exhibé par son père Pascal pour qu’’il ne soit pas vu.

Ce voyage chez ces « gens très bien » passe par des souvenirs, des saynètes difficiles : c’’est une confession grave ».

Ce qu’ils en disent
Gabriel
et
Stephane JARDIN

 

Marc olivier Fogiel

Gabriel Jardin, fils de Jean et oncle d’Alexandre, ainsi que Stéphane, cousin d’Alexandre, sont intervenus ce mercredi sur l’antenne d’Europe 1.
Interrogé par Marc-Olivier Fogiel, Gabriel Jardin dit avoir été horrifié et surpris par le livre « totalement inadmissible« .
Un délire complet selon Stéphane, où l’auteur oublie ce qu’est la présomption d’innocence.

 

Écoutez leur intervention complète sur Europe 1 ce 12 janvier 2011 : « Pour eux c’est du commerce…. Ils n’ont pas de compassion…..pour sa souffrance qui est pourtant perceptible et non feinte  dans son interview sur France inter du 11 01 2011 17 h10 17H 45

« Une démarche odieuse et détestable »
envoyé par Europe1fr. – L’info video en direct.

ce qu’ils en disent
LA CHOUETTE

Entre le devoir de mémoire et la force du pardon… Balayons devant notre porte, qu’aurions nous fait nous qui sommes selon certains de « la génération dorée qui n’aura connu ni guerre, ni chômage« ..???
Pour ma part je n’en sais rien…! Je portais en moi cette douloureuse question, lorsque j’ai appris que dans mon service, un de mes collègues était sinon un héros du moins un membre actif de la Résistance……. J’ai tenté un jour de répondre à ma question personnelle en demandant à ce petit bonhomme de 1 m 65 quelle avait été la motivation principale de son engagement ?
Réponse: « Je n’aimais pas le bruit des bottes…. »
Purée….. j’ai pas avancé d’un pouce…. Moi qui suis un peu sourd ……
Si , j’ai quand même avancé….. car je l’ai rencontré …. MERCI ROBERT

Merci Alexandre de nous faire rencontrer ton grand père…..car comme tu nous le dis « il faut tenter de comprendre comment, des gens de bonne éducation, catholiques et bien pensants se sont ils mis au service de la fripouille…. »
Moi je ne comprends pas ….? Peut être parce qu’à l’époque tout le monde ne pouvait pas s’appeler ROBERT…!

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LA DERNIÈRE DE TROUSSE CHEMISE 

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A PROPOS DU « ZÈBRE » LE ROMAN D’ALEXANDRE JARDIN PRIX FEMINA 1988

C’est la dernière du jardin ……. des « plaintes » où l’on peut voir que l’on hérite toujours des fautes et erreurs de nos parents

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Source: http://enfinlivre.blog.lemonde.frhttp://calounet.pagesperso-orange.fr/biographies/jardin_biographie.htm
http://www.dailymotion.com/video

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