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Les symboles de la justice: La balance


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La  série sur les symboles cherchait une plume nous l’avons trouvée avec ALAIN FINI qui assure cette rubrique depuis des mois.
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Il lui fallait une logo qu’a cela ne tienne notre dessinateur CATALA le lui a donné.
Il l’a même flanqué d’un compagnon de route…
SAINT BOL un pèlerin inclassable et capable d’aller de l’alpha à l’oméga des symboles…. Ne cherchez pas plus longtemps il ne figure pas au calendrier.. mais il porte chance…
A condition d’avoir du bol.


Monsieur le Juge

Madame le juge – film 1h30

Les symboles de la justice

Themis, déesse et allégorie de la Justice © Dicom - C. MontagnéJustice par Pierre Subleyras (1699-1749).

Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés.
La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l’institution judiciaire.

 

THÉMIS ET SES ATTRIBUTS

La Statue de Thémis à Bernes en Suisse.Déesse grecque, fille d’Ouranos et de Gaïa (respectivement le ciel et la terre), Thémis représente la Justice immanente et l’ordre établi.

En grec, Thémis signifie d’ailleurs  » loi divine ». Épouse et conseillère de Zeus, elle reste à la droite de son trône.
Elle veille au bon rapport des dieux entre eux et a le don de prédire l’avenir.
Son équivalent dans la mythologie romaine est Justitia.

Allégorie de la Justice et du droit, elle est généralement représentée avec une épée ou un glaive à la main, symbole du châtiment, une balance dans l’autre, pour l’équilibre qu’elle maintient, et les yeux bandés en signe d’impartialité.

Il existe d’autres symboles de la Justice, moins connus mais tout aussi anciens, comme le genou dénudé. Certains ne sont pas directement associés à Thémis, c’est le cas des Tables de la Loi et de la main de Justice.

logo saint bolJE VAIS VOUS PARLER AUJOURD’HUI DE
LA BALANCE
Dans les religions monothéistes, la balance représente le jugement ultime. Job, personnage de la Bible dont l’histoire pose le problème du mal qui s’attaque au juste, exprime ainsi sa demande de justice devant Dieu : « Que Dieu me pèse sur des balances justes et il connaîtra mon intégrité ».

Ce sont véritablement les religions polythéistes de l’Antiquité qui se sont appropriées ce symbole en le sacralisant : l’Égypte ancienne a fait de la balance l’instrument de pesée des âmes. Anubis, dieu des Morts, accompagné de la déesse Maât, soupesait les cœurs des défunts sur un plateau pour révéler leur pureté. Lorsque leur poids était inférieur à celui d’une plume, la vie éternelle leur était accordée.

On retrouve cela dans la religion catholique avec Saint Michel pesant les âmes

La pesée des âmes, par Guariento di Arpo (Padoue ou Venise, 1310/1320 – Padoue, 1368/1370), Museo Civico de Padoue.

 La « pesée des âmes » est un rituel indispensable pour le défunt Chrétien arrivant à la porte de l’au-delà.
Elle consiste à juger du poids des fautes et des bontés exercées par le pécheur pendant sa vie terrestre.
L’archange Saint Michel pèse l’âme du défunt devant le démon qui, bien dans son rôle, tente avec sa main, de faire pencher la balance en sa faveur..!
C’est un tricheur naïf et un peu idiot face à la droiture et l’honnêteté du serviteur de Dieu.

Sous le Christ en majesté du tympan central de Notre-Dame de Paris, l’archange Saint Michel pèse les âmes. Le démon et un de ses acolytes tentent de faire pencher la balance du mauvais côté. A droite, les damnés s’en vont en enfer, tandis qu’à gauche, les justes regardent vers la Jérusalem céleste.

QUE SIGNIFIE CE SYMBOLE ?

Les notions d’équilibre, d’harmonie et d’ordre président à l’existence de la Justice ; la balance caractérise ces trois aspects et les matérialise en trois interprétations différentes suivant l’inclinaison des deux plateaux.

C’est sur ce mécanisme de la pesée que ce symbole s’est construit à travers l’Histoire. Si les décisions de Justice étaient allégoriquement stables sur le balancier, elles étaient automatiquement considérées  comme équitables.

LA SÉRIE DES SYMBOLES DE LA JUSTICE EST ENTIÈREMENT PUBLIÉE
POUR LES REVOIR… CLIQUEZ..!!!  CE TABLEAU FIGURE DANS TOUS LES ARTICLES

LA BALANCE   LE GLAIVE
LE BANDEAU
 LES TABLES DE LA LOI
LA MAIN DE JUSTICE
 LE GENOU DÉNUDÉ

SOURCES: 
https://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/les-symboles-de-la-justice-21974.html

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Histoire du pain : Égypte Grèce Rome

     Histoire du pain : Égypte Grèce Rome

Le pain est l’aliment de base traditionnel de nombreuses cultures.
Il est fabriqué à partir de farine et d’eau et contient généralement du sel.
D’autres ingrédients s’ajoutent selon le type de pain et la manière dont il est préparé culturellement.
Lorsqu’on ajoute le levain ou la levure, la pâte du pain est soumise à un gonflement dû à la fermentation.

Le pain est obtenu par cuisson de la pâte, au four traditionnel, ou four à pain, ou par d’autres méthodes (pierres chaudes par exemple). La fabrication du pain (panification) est le métier du boulanger. Le pain est commercialisé dans une boulangerie.

La farine provient principalement de céréales panifiables — blé tendre (froment), épeautre ou seigle. On peut y adjoindre, en quantité modérée, des farines d’autres denrées non panifiables telles que le sarrasin, l’orge, le blé dur, le maïs, la châtaigne, la noix… Les céréales panifiables se caractérisent par la présence de protéines capables de générer un gluten aux propriétés élastiques, qui permet d’emprisonner les bulles de dioxyde de carbone dégagées par la fermentation, permet la montée de la pâte, dite « pâte levée », et crée la mie.

Cette fermentation, dite fermentation alcoolique, produit outre le dioxyde de carbone, de l’éthanol, qui est vaporisé lors de la cuisson. Sans ajout de levain ou levure, le pain est dit azyme.

 

La grande histoire du pain

Le pain que nous consommons aujourd’hui résulte d’un long cheminement agricole, technologique et gastronomique.
En effet, l’histoire du pain commence dès le Paléolithique supérieur.
L’usage du pain semble s’être répandu en Europe par le biais des Phéniciens.
En revoir l’histoire et les règles ; vous avez du pain sur la planche !

La grande histoire du pain débute lors de la préhistoire, à la fin de l’ère paléolithique supérieure, 10 000 ans av. J-C. Le berceau du pain se trouve au Moyen-Orient, où l’on trouve déjà à cette époque des blés tendres dans la région de Jéricho.

Bas-relief représentant le dieu Shamash faisant face au roi babylonien Nabû-apla-iddina (888-855 av. J.-C.) introduit par un prêtre et une divinité protectrice ; entre les deux, le disque solaire symbolisant le dieu. British Museum.

Dans une invocation au dieu Shamash, la personne affligée par la présence d’un esprit mauvais s’exclame:

Shamash, je t’ai appelé, écoute-moi:
[…]
le spectre qui m’est infligé et me dévore, qu’il soit détaché de mon corps;
 Je veux lui faire manger du pain d’offrande funéraire,
je veux lui faire boire de l’eau d’offrande funéraire,
[…]
Qu’il mange quelque chose de bon, qu’il boive quelque chose de bon; qu’il mange un petit pain, qu’il boive de l’eau fraîche

Vers -8 000 apparaissent les premières traces d’agriculture.
La grande histoire du pain est intimement mêlée à l’évolution des outils, et l’avènement des civilisations méditerranéennes.

Le pain, encore appelé aish aujourd’hui, « vie », en arabe égyptien et le mot ninda, « pain », apparaît sur les tablettes sumériennes depuis la première invention de l’écriture, en 3600 av. J.-C. Son pictogramme est la forme d’un bol rond qui servait à le pétrir.

Les céréales alors utilisées sont l’orge, le seigle ou l’épeautre. Les hommes broient les graines récoltées entre deux pierres.
Mélangées à de l’eau, la bouillie se consomme telle quelle puis, plus tard, sous forme de galettes minces, cuites sous la cendre ou sur des pierres brûlantes.

Les premières représentations du pain apparaissent pendant l’Antiquité, en Égypte. Utilisé au départ comme une offrande aux dieux, il devient un aliment essentiel mais aussi une monnaie.

On attribue l’invention du pain aux Égyptiens en 3000 avant JC.
En effet en Égypte ancienne, on trouve déjà l’ancêtre de notre pain quotidien à base d’eau, de farine, de sel et de levain.

 

On suppose que l’invention du pain fut un accident, c’est en mélangeant du grain écrasé ou bien moulu avec de l’eau du Nil, qui est particulièrement riche en limons qui renferment des agents de fermentation et en laissant cette bouillie de farine et d’eau salée à l’air qu’elle s’est mise à fermenter pour ensuite la faire cuire au four que les Égyptiens ont fabriqué le pain.

En effet, à l’époque où les Romains se nourrissaient d’une simple bouillie de farine et les Grecs d’une feuille de pâtes cuites au feu de bois, les Égyptiens étaient capables de mettre sur la table des pains gonflés et appétissants.

Si les Egyptiens sont les inventeurs du pain, ce sont les Grecs qui développent le métier de boulanger et confectionnent plus de 70 variétés de pain.

Ils vont par la suite faire partager leur goût et leur science du pain aux Romains :

En 168 avant JC, de nombreux artisans grecs, meuniers et boulangers s’installent à Rome.
grece-pain-histoireLes pâtons de pain étaient alors généralement cuits dans un four en argile surélevé par des pieds.
Une autre technique plus rustique de cuisson consistait à déposer des charbons ardents sur le sol en terre et de les recouvrir avec un couvercle en cloche, quand le sol était suffisamment chaud, les charbons étaient poussés sur le côté et les pâtons déposés et le couvercle remis en place sous les charbons.

Les Grecs sont aussi à l’origine de l’invention du four moderne en pierre ou en brique qui apparaît à l’époque romaine : chauffé de l’intérieur et accessible par une ouverture frontale.

La grande histoire du pain continue vers 800 av. J-C.

Lorsque, initiés par les égyptiens, les grecs améliorent les techniques de mouture et obtiennent des farines plus fines. Bien que les fours semblent avoir pris naissance dans le bassin méditerranéen, ils en perfectionnent et en étendent l’utilisation.
D’ailleurs, le pain va peu à peu quitter les foyers pour les fournils spécialisés.

On ne commence à faire du pain à Rome qu’au
II ème siècle après J.C, lorsque des boulangers (pistores) grecs s’y installent.
Encore faut-il nuancer, le terme « panis » ne faisant pas la distinction entre notre pain et les préparations sous forme de galettes.
Les Romains, qui jusqu’à lors consommaient des pains non levés, empruntent aux Grecs l’utilisation du moût des vendanges pour fabriquer de la levure, et améliorent la technique du pétrissage.


A Pompéi, les pains entiers retrouvés montrent qu’ils pouvaient être entaillés en rayons, afin de faciliter l’homogénéité de la cuisson (encore une astuce de nos amis grecs !).

 

Propagateurs, les grecs font partager leur goût et leur science du pain aux Romains, lesquels considéraient, au départ, la fermentation fortuite de la pâte comme une catastrophe.
Il faudra attendre le IIe siècle av. J-C. pour voir apparaître les premiers professionnels du pain.
Dès lors, les évolutions s’enchaînent : en -60, les romains inventent les moulins à eau ; en -14 un collège de meuniers boulangers est créé à Rome.

A la suite de l’occupation par les légions romaines de Jules César, l’art de faire du pain est importé en Gaule, 50 ans environ avant notre ère.


Après la naissance de Jésus à Bethléem (qui signifie «ville du pain» en hébreux), cet aliment prend une dimension sacrée puisqu’il symbolise le corps du Christ.

Monsieur pain

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LE SECRET DE LA GRANDE PYRAMIDE

MON MONDE EST BIZARRE ET PARFOIS PLEIN DE MYSTÈRES INEXPLIQUÉS
Nous vous ferons découvrir ce que le ciel, la terre, l’eau ,et le feu ont de plus beau….avec toujours un mystère que la nature semble vouloir maintenir sur bien des choses bizarres et parfois étranges….
CHOU BLANC nous entraine dans son monde…son monde bizarre ….Ambiance…Ambiance

LE SECRET DE LA GRANDE PYRAMIDE

Après l’énigme de Nazca, vivez l’émotion de la découverte ….. tandis que des archéologues lèvent le voile de mystère qui entoure les imposantes pyramides Égypte depuis 45 siècles !

Êtes-vous prêts pour la plus grande découverte archéologique de tous les temps, c’est-à-dire la découverte d’une chambre inviolée à l’intérieur de la grande pyramide.
Tombeau ou pas, songez un instant à ce que la présence d’une telle chambre pourrait nous apporter au niveau des connaissances sur ceux qui ont bâti cette pyramide.
Rien que la présence d’un simple morceau de bois permettrait de la dater au carbone 14.

Le but de cette vidéo est de vous démontrer que cette chambre existe bel et bien et de vous en donner sa localisation précise.
Ensuite, l’avenir n’est pas écrit mais c’est du ressort des égyptologues de pénétrer dans cette chambre et d’en révéler ses secrets à l’humanité toute entière.

– Je vous l’avais déjà dit il va nous rendre dingue……!!!


NOS ARTICLES SUR L’ÉGYPTE

 https://mafeuilledechou.fr/2019/07/30/legypte-est-elle-le-pays-qui-compte-le-plus-de-pyramides/

https://mafeuilledechou.fr/2018/12/16/egypte-le-scribe-au-regard-de-braise

https://mafeuilledechou.fr/2016/11/02/journee-des-defunts-le-livre-des-morts-de-legypte-ancienne

https://mafeuilledechou.fr/2020/07/08/chou-dieu-de-lair-egyptien-tempete

https://mafeuilledechou.fr/2018/07/30/une-larme-de-re-crea-labeille-depuis-les-mures-ont-des-abeilles-et-nous-du-miel

https://mafeuilledechou.fr/2017/06/14/thot-dieu-egyptien-des-scribes-et-de-lecriture

https://mafeuilledechou.fr/2017/03/27/protection-loujdat-oeil-dhorus

https://mafeuilledechou.fr/2016/11/29/la-musique-la-plus-ancienne-a-3400-ans

https://mafeuilledechou.fr/2016/02/06/ils-ont-joue-avec-les-trompettes-de-toutankhamon

https://mafeuilledechou.fr/2013/09/30/l-art-et-la-palette-au-chou-egyptologie-la-dame-de-kemet



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La coudée royale égyptienne



MON MONDE EST BIZARRE ET PARFOIS PLEIN DE MYSTÈRES INEXPLIQUÉS

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La coudée royale égyptienne

La coudée est une unité de longueur vieille de plusieurs milliers d’années. Elle a comme base la longueur allant du coude jusqu’à l’extrémité de la main.  Elle correspond  à 45 cm environ.

La coudée royale  appelée également grande coudée est la mesure utilisée par les architectes égyptiens dans leurs calculs pour l’élaboration des monuments.
Il s’agit de la mesure de référence du système de mesures égyptien.
Elle mesure entre 52 cm et 54 cm. Elle est à distinguer de la petite coudée égyptienne qui mesure seulement environ 45 cm.

Voici à droite une coudée royale égyptienne permettant de mesurer.

C’est une règle graduée qui servait de référence.

Nous en trouvons de nos jours dans différents musées et les égyptiens conservaient dans leurs temples un modèle qui faisait autorité.

La coudée porte le nom de « Mee ».

La représentation supérieure est un tressage et la représentation inférieure montre avec 2 doigts un écartement.
Naturellement comme la coudée est souvent utilisée , son écriture pouvait se trouver abrégée par l’un seulement des 2 symboles (la tresse ou le bras écartant les doigts).
Le tressage supérieur nous explique silencieusement que la belle coudée de droite avec des graduations bien gravées est un modèle de luxe et que l’on pouvait très bien se contenter de mesurer avec une modeste coudée tressée…
La coudée royale mesure assez clairement 52 cm « et des poussières » et elle était subdivisée par 28 graduation (28 « doigts »).
Il est plaisant d’imaginer (c’est loin d’être une certitude!) que la coudée royale égyptienne fasse exactement 52,36cm ce qui la mettrait en relation directe avec notre mètre étalon généralisé pendant la Révolution.
C’est ce que montre l’intéressante construction géométrique suivante.


Supposons que le cercle fasse un mètre de diamètre et que le triangle fasse 1m sur 2m.
Il est amusant de calculer que la circonférence du cercle ferait exactement 6 coudées (π/6 = 52,36) et le périmètre du triangle exactement 10 coudées (1+2+√5) soit en l’occurrence 5,236m.

Il y aurait alors une étonnante relation prophétique avec notre mètre, mais naturellement elle ne serait valable, répétons le, que si la coudée royale mesurait exactement 52,36 cm ce qui reste évidemment à prouver!
Mais les amateurs de merveilleux adorent les coïncidences…

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LE CHOURISTE

 Pour les matheux comme Papy Eugène…
Une terrible  guerre fait rage à propos de Pi et du nombre d’or :

VOICI UN EXTRAIT:

« Le nombre mythique attire toujours.
Jean-Luc Roger nous signale quelques-unes de ses propriétés déjà connues des Egyptiens. « Ceux-ci, nous dit-il, constituaient un cercle à l’aide d’une ficelle de 6 coudées royales (environ 0,5236 mètres), ce qui porte son périmètre à 6 x 0,5236, soit 3,1416. »

Ainsi si « les Egyptiens calculaient Pi avec une corde de 6 coudées de 0,5236 m = 3,1416″, il faudrait admettre que ces braves gens employaient aussi le système métrique !!! »

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