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L’arbre aux corbeaux ou roi des aulnes


C’EST LA JOURNÉE ALLEMANDE …
BONJOUR
LES SOURIS…!

GOETHE YA….!!

– Tu devrais leur dire que c’est aujourd’hui le jour de l’Unité allemande qui est la fête nationale allemande.
Elle est célébrée depuis 1990 le 3 octobre, jour anniversaire de la réunification du pays.

 pour les amoureux de la littérature
Vos poèmes, vos poèmes préférés …
– Des livres à nous signaler, vos impressions sur ceux que vous avez lus, et que vous voulez nous conseiller…. O
u tout simplement comme aujourd’hui un beau texte de la littérature allemande, à nous faire partager

Pensez à nos potes âgés qui n’ont pas de jardin et cultivent leur esprit…!

logo poésie small– Ce poème de Goethe fait référence à une créature mythologique germanique, le roi des aulnes, qui s’empare des vivants – femmes ou enfants – dans les forêts profondes, une force de mort qui rôde dans les immensités arborées de Germanie.

Caspar David Friedrich, l’arbre aux corbeaux (1822)

Le roi des aulnes

traduction de Charles Nodier

Quel est ce chevalier qui file si tard dans la nuit et le vent ?
C’est le père avec son enfant ;
Il serre le petit garçon dans son bras,
Il le serre bien, il lui tient chaud.

« Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d’effroi ton visage ?
— Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ?
Le Roi des Aulnes avec sa traîne et sa couronne ?
— Mon fils, c’est un banc de brouillard.

— Cher enfant, viens, pars avec moi !
Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
Et ma mère possède de nombreux habits d’or.

— Mon père, mon père, et n’entends-tu pas,
Ce que le Roi des Aulnes me promet à voix basse ?
— Sois calme, reste calme, mon enfant !
C’est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.

— Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ?
Mes filles s’occuperont bien de toi
Mes filles mèneront la ronde toute la nuit,
Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses.

— Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas
Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre ?
— Mon fils, mon fils, je vois bien :
Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris.

— Je t’aime, ton joli visage me charme,
Et si tu ne veux pas, j’utiliserai la force.
— Mon père, mon père, maintenant il m’empoigne !
Le Roi des Aulnes m’a fait mal ! »

Le père frissonne d’horreur, il galope à vive allure,
Il tient dans ses bras l’enfant gémissant,
Il arrive à grand-peine à son port ;
Dans ses bras l’enfant était mort.

Johann Wolfgang Goethe

VERSION ORIGINALE POUR MA « GERMANOFILLE »

Erlkönig

Johann Wolfgang Goethe

Wer reitet so spät durch Nacht und Wind?
Es ist der Vater mit seinem Kind.
Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.

Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht? –
Siehst Vater, du den Erlkönig nicht!
Den Erlenkönig mit Kron’ und Schweif? –
Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif. –

„Du liebes Kind, komm geh’ mit mir!
Gar schöne Spiele, spiel ich mit dir,
Manch bunte Blumen sind an dem Strand,
Meine Mutter hat manch gülden Gewand.“

Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,
Was Erlenkönig mir leise verspricht? –
Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind,
In dürren Blättern säuselt der Wind. –

„Willst feiner Knabe du mit mir geh’n?
Meine Töchter sollen dich warten schön,
Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn
Und wiegen und tanzen und singen dich ein.“

Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort
Erlkönigs Töchter am düsteren Ort? –
Mein Sohn, mein Sohn, ich seh’ es genau:
Es scheinen die alten Weiden so grau. –

„Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt,
Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt!“
Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an,
Erlkönig hat mir ein Leids getan. –

Dem Vater grauset’s, er reitet geschwind,
Er hält in den Armen das ächzende Kind,
Erreicht den Hof mit Mühe und Not,
In seinen Armen das Kind war tot.

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PEINTURE ET POÉSIE : Le corbeau

logo lardonL’ART ET LA PALETTE AU CHOU :

VOICI UNE RUBRIQUE MI POÉSIE
MI PEINTURE  QUI NOUS INVITE A  FAIRE UN RETOUR VERS LE CORBEAU QUE « L’HOMME DE BOIS » VOUS A PRÉSENTÉ HIER …..

Le corbeau est souvent  présent dans la peinture, la poésie,les chansons ou  les fables de la littérature française ou étrangère…
En voici quelques exemples …

Le champ de blé aux corbeaux (1890) est l’un des derniers tableaux – si pas le dernier – peint par Vincent Van Gogh
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logo poésie smallLes corbeaux ( Léo Ferré- Arthur Rimbaud)

Seigneur, quand froide est la prairie,
Quand dans les hameaux abattus,
Les longs angélus se sont tus…
Sur la nature défleurie
Faites s’abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux
Les chers corbeaux délicieux.

Armée étrange aux cris sévères,
Les vents froids attaquent vos nids!
Vous, le long des fleuves jaunis,
Sur les routes aux vieux calvaires,
Sur les fossés et sur les trous
Dispersez-vous, ralliez-vous!
Dispersez-vous, ralliez-vous!

Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment des morts d’avant-hier,
Tournoyez, n’est-ce pas, l’hiver,
Pour que chaque passant repense!
Sois donc le crieur du devoir,
Ô notre funèbre oiseau noir!
Ô notre funèbre oiseau noir!

Mais, saints du ciel, en haut du chêne,
Mât perdu dans le soir charmé,
Laissez les fauvettes de mai
Pour ceux qu’au fond du bois enchaîne,
Dans l’herbe d’où l’on ne peut fuir,
La défaite sans avenir
La défaite sans avenir.

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logo poésie smallLE CORBEAU  – POÈME d’ Edgard POE
– illustration Édouard Manet
– Traduit en 1875  par Stéphane Mallarmé

« Prophète, dis je, être de malheur ! prophète, oui, oiseau ou démon !
Par les Cieux sur nous épars — et le Dieu que nous adorons tous deux — dis à cette âme de chagrin chargée si, dans le distant Eden, elle doit embrasser une jeune fille sanctifiée que les anges nomment Lénore — embrasser une rare et rayonnante jeune fille que les anges no
mment Lénore. »

Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

 

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logo lardonL’arbre aux corbeaux de Caspar David Friedrich, (1822)

Pour illustrer « Le roi des aulnes »  poème de Goethe qui fait référence à une créature mythologique germanique, le roi des aulnes, qui s’empare des vivants – femmes ou enfants – dans les forêts profondes, une force de mort qui rôde dans les immensités arborées de Germanie.


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