Archives par étiquette : créche

CONTES : L’enfant au potier

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. ! ALORS ALLONS Y…!

Aujourd’hui un conte de Noël :

L’enfant au potier

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler d’histoires qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à modifier mon comportement ma manière d’être ou de me conduire avec les autres….. Je me rappelle de celle ci qui m’a amené à changer mon regard sur l’autre … L’autre ce mystère qui n’est pas moi …. et pourtant si proche….!

ÉCOUTEZ CE CONTE DE NOËL VOUS AUSSI….. POUR QUE DEMAIN VOUS SOYEZ MEILLEURS …

logo mamy turlututu small– Alors.. ACTION Mamy..!
Raconte nous

– Oui je veux bien vous parler de:

L’enfant au potier

La-Nativite-Gerrit-van-Honthorst

La campagne était toute de neige autour du bourg de Bethléem, et les cubes blancs des maisons prenaient des teintes laiteuses parmi cette surnaturelle pureté.

Le ciel bombait au-dessus, comme un grand bocal d’un bleu pâle et translucide. Il y avait dans l’air une joie paisible comme si des anges venaient d’y passer.

Noel : L'enfant obéissant de BethléemÀ la vérité, des anges l’avaient traversé la nuit précédente.
Jésus étant né, cette nuit-là, dans une grotte des environs, ils avaient chanté, devant un groupe de bergers d’abord, au-dessus de la grotte ensuite, un beau chœur à plusieurs voix dont le refrain est demeuré célèbre :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté. »

La nouvelle du miracle s’était répandue dans les maisons du bourg, et circulait sous le manteau, accueillie ici avec joie, là par des haussements d’épaules.

La fin de la classe du matin venait de lâcher les enfants dans les rues. Sur la placette, autour de la fontaine, beaucoup s’attardaient à bavarder, en petits groupes mystérieux et animés.
La glissoire en pente luisait comme un marbre sombre, délaissée.

— Bien sûr que c’est vrai ! dit un gamin dont les yeux noirs étincelaient d’enthousiasme. Le père de Lévi doit le savoir, je suppose, puisqu’il y était !

— Mon père ne veut pas y croire, répliqua sans conviction un enfant mieux vêtu que les autres. Mon père est savant. Il doit avoir ses raisons. Mais j’aimerais mieux que ce soit vrai.

— Tiens ! intervint un troisième, pourquoi ne serait-ce pas vrai ? Ils étaient huit à aller à la grotte cette nuit, et tous racontent la même chose. Ils ont vu un ange, je vous dis, ils ont entendu le chant, ils ont vu l’Enfant et sa Mère.

— Mon père prétend que le Messie sera un Roi, objecta un autre. Alors, cet enfant pauvre ?…

— Oui, mais ces anges ? Est-ce qu’ils viennent chanter autour de notre maison, quand nous recevons un petit frère ou une petite sœur ?

— Mais… si on allait voir ? proposa quelqu’un. Je connais la grotte.

— Moi aussi, je la connais.

— Moi aussi !

— Nous y avons joué l’été dernier, tu te rappelles, Ruben ?

— Allons-y ! Allons-y !

— Chut ! il ne faut pas que nos parents le sachent… On n’a pas le temps maintenant. Il est presque midi. Et à une heure sonne la cloche de l’école.

— On ira après la classe, à trois heures ! D’accord ? Mais… le secret, hein !

— Va-t-on se rassembler ici ?

— Oui, mais nous partirons ensuite en petits groupes, glissant et jouant, et pas par les mêmes rues. Nous nous réunirons sur la route d’Engaddi.

Élie, le fils du potier, n’était pas du nombre des conspirateurs.

— Vous savez bien que maman est malade. Je ne puis m’absenter si longtemps.

Et, montrant sa cruche :

— Je dois aller acheter du sirop pour adoucir le lait battu. D’ailleurs, dans une heure il fera sombre. Et mon père ne veut pas que je cours la rue le soir.

— Voyons, Élie ! Ta mère attendra bien un peu. Nous serons de retour avant une heure. Tu diras…

— Fi ! interrompit Élie en les écartant. Je ne veux pas mentir. Je ne veux pas être désobéissant.

Et il s’en alla. Ses compagnons le suivirent du regard, à la fois étonnés et un peu dépités.
Puis, haussant les épaules : « On ira sans lui !» dit le plus grand de la bande. Et les groupes s’égaillèrent, pour se retrouver dans la campagne.

Récit de Noël pour les veillées guides et scoutesÉlie avait bien du chagrin. Aucun de ses petits amis, bien sûr, ne désirait autant que lui cette visite à l’Enfant merveilleux. Quand il avait entendu le berger dire au potier : « Crois-moi, potier, cet Enfant-là est le Messie promis à Israël…» il avait senti la foi de cet homme pénétrer en lui. Et elle avait occupé sa pensée et son cœur toute la journée.
Ses camarades verraient. Lui, il n’avait que son beau désir, qui devenait de plus en plus douloureux.

Mais sa conscience lui disait :
« Obéis …»  Pouvait-il mieux recevoir le message du salut qu’en observant la Loi sainte ?

Il fit remplir de sirop sa cruche à la confiserie, et rentra en hâte, pour servir sa mère.

Le crépuscule peu à peu emplissait la maison. Élie alluma la petite lampe à huile.
Le potier sortit de son atelier et vint s’asseoir sur un escabeau près de sa femme alitée, qui toussait. L’enfant était rêveur.
Ses petits compagnons devaient maintenant se presser dans la grotte visitée par les anges… Mais maman est malade, je veux rester près d’elle…

Il s’assit à son tour près de la lampe, et essaya de repasser ses leçons pour le lendemain.

Après le souper et la prière du soir, Élie s’en fut se coucher. Il eut beaucoup de peine à s’endormir. Sa pensée voyageait du lit de sa mère à la crèche de l’Enfant. Puis peu à peu elle s’obscurcit, se voila, s’éteignit dans le sommeil.

Mais soudain, sans que la porte se fût ouverte, un homme se tint debout dans la petite chambre. Un ouvrier, eût-on dit, vêtu d’un manteau brun à capuchon.

Il avait une belle barbe grisonnante, et des yeux très doux. À la main il tenait un bâton de marche, qui lui venait jusqu’à l’épaule. Une lueur étrange, comme un peu de clair de lune, blanchissait autour de sa tête. Il se pencha sur Élie qui s’était dressé sur son séant et il lui dit avec bonté :

— « Viens, je te conduirai à la grotte. »

Sa voix était persuasive. L’enfant mit sa petite main dans la large paume calleuse du visiteur.
Et sans qu’il sache comment cela s’est fait, Élie se trouve dehors, habillé et chaussé, trottant à côté de son guide, par les rues endormies de Bethléem, puis dans la campagne solitaire, où la neige se bleute à la clarté d’étoiles grosses comme des pêches. Il a confiance, il se sent tout léger et joyeux. De temps en temps, il lève vers son ami ses beaux yeux bleus, comme pour l’interroger : « Est-ce encore loin ?»

Là-bas, au flanc d’une colline, juste au dessous d’une étoile plus belle et plus grande que les autres, se creuse, dans la blancheur, un trou sombre vaguement éclairé d’une lumière rose.

« C’est là,» dit l’homme. Ils entrent.

Il n’y a pas de lampe allumée. Mais une douce clarté monte d’une mangeoire d’animaux, emplie de paille, où dort, enveloppé de langes, un petit enfant. Une jeune femme est agenouillée à droite de cette crèche. L’homme qui vient d’entrer, après avoir déposé son bâton et ôté son manteau, s’agenouille à gauche. Derrière, dans une pénombre luisante de paille, un âne et un bœuf avancent leurs têtes débonnaires.

Élie tombe à genoux en joignant les mains. Quel bonheur ! Voilà donc l’Enfant annoncé. C’est le Sauveur d’Israël !

Histoire pour attendre Noël !La mère, détachant son regard du bébé, sourit au petit visiteur.

Élie récite tout haut toutes les prières qu’il sait. Il lui semble qu’il n’a jamais prié ainsi.
Sa voix cristalline a éveillé l’Enfant qui le regarde et lui sourit. Aussitôt, très lointaines et très proches, des voix d’anges invisibles chantent en chœur : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté ! »

Une immense vague de joie emporte l’âme du petit Élie. Il n’y a plus rien autour de lui que de la lumière, une lumière qui a un goût de miel et une odeur de roses.

— Élie ! Élie ! Lève-toi ! Il fait grand jour.

Élie ouvre les yeux. Il est dans son lit. Un peu de soleil tombe de la lucarne sur ses couvertures.

Qui l’a appelé ?

C’est sa mère. Elle entre dans la chambre ; elle n’est plus pâle ; elle a l’air rayonnant.

— Vite, mon petit, ton déjeuner est prêt.

— O maman, tu n’es plus malade ?

— Non, mon chéri. Je me suis sentie guérie, subitement, à mon réveil. Je ne m’explique pas cela. Mais je bénis le Seigneur.

Élie se tient debout, en chemise, sur son lit. Il tombe dans les bras de sa mère :

— Maman, cet Enfant dont nous a parlé le berger, je l’ai vu ! C’est le Sauveur d’Israël ! C’est Lui qui t’a guérie ! …

À son père et à sa mère, Élie a raconté son beau rêve.

Et le soir de ce jour-là, tous trois sont allés adorer l’Enfant Jésus dans la grotte. Ils y ont trouvé tout comme Élie l’avait décrit.

Et Élie a offert à la Sainte Vierge, de la part de ses parents, une belle cruche à lait, la plus belle que le potier n’eut jamais réussie, et qu’il avait toujours gardée comme un ornement sur le bahut de la cuisine.

LE CHOURISTE

– Le conte présenté ici est extrait, du site www.maintenantunehistoire.fr 
qui rassemble des histoires issues principalement, de la “bonne presse” catholique.
Ces textes sont destinés aux parents, catéchistes, éducateurs et aux jeunes lecteurs

Acheter
: 6,90 €

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
retour sur la rubrique du même tabac

RETRO : C’est un retour sur une histoire déjà racontée….

Share Button

CRÉCHE : Le Caganer


pub

– Ce mercredi des vacances je vous confie à Taty  MARIA
elle raconte aussi bien que moi les personnages de la crèche… elle l’a déjà fait l’autre jour avec LE RAVI


A bientôt dans MAMY  RACONTE ….OUPS ..! J’OUBLIAIS…
BONNE ANNÉE A TOUS LES PETITS CHOUPINETS

CRÈCHE : Savez vous qui est le Ravi…?



BLOG NOTE
DE
MARIA AVE

Curieuse de nature et forte de ses recherches sur le sujet
Mme AVE nous a proposé un rubrique crèche pour Noël….
C’est une première pour elle comme pour nous …
Ainsi soit il

La crèche, quelle origine…?

Selon l’évangile de Luc, Marie a déposé l’enfant Jésus dans la mangeoire d’une étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Le mot crèche désigne aujourd’hui toute représentation de la Nativité.

Nativité par Gerard van Honthorst (vers 1622).

C’est au VIe siècle que l’on situe la première célébration de la nuit de Noël dans l’église de Sainte Marie à Rome, avec des statues de la Vierge Marie, de Joseph, de l’âne et du bœuf.

Selon la légende, François d’Assise « inventa » au 13e siècle la crèche vivante dans une grotte de Greccio en Italie, où les frères mineurs avaient établi un ermitage.

Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, et les paysans étaient joués par les gens du village.

Les animaux aussi étaient réels. François prêcha, durant la messe de Noël, et on le vit se pencher vers la crèche et prendre un enfant dans ses bras.
Plus tard, on plaça un enfant dans la mangeoire.
Petit à petit, la coutume s’est répandue, surtout en Provence et en Italie.

Les premières crèches « en modèles réduits » firent leur apparition dans les églises au XVI siècle.
A la fin du XIXe siècle apparaissent les santons (de santouns : petits saints) façonnés dans l’argile, originaires de Provence.
Ces figurines représentent tous les petits métiers traditionnels.
Les habitants du villages ainsi représentés apportent le fruit de leur labeur à l’Enfant Jésus. Ces figurines sont venus enrichir le décorum de la crèche traditionnelle

Parmi ces personnages il est un que Maria veut vous présenter…!

CONNAISSEZ VOUS:

LE CAGANER

 

El caganer « chieur » en catalan, est un santon que l’on ne trouve que dans un petit coin des crèches en Catalogne.

Mais de toute évidence pour les catalans, les caganers sont comme un reflet de notre société, une façon de montrer que nous sommes tous égaux.

Histoire du Caganer. Caractérisé par sa position effrontée dans la crèche, le caganer est l’image la plus typique du Noël catalan.

Au milieu de cette tradition on rencontre habituellement un homme accroupi et plus ou moins caché qui répond aux besoins physiologiques en plein air.

On dit que ne pas le mettre dans la crèche porte malheur dans la maison parce que leurs selles fertilisent la terre et apportent chance et joie pour l’année à venir.

Traditionnellement, le caganer apparaît souvent coiffé d’un béret catalan (la barretina) et une pipe à la bouche, mais au fil des ans, la figurine du caganer a évolué à tel point qu’aujourd’hui, il y a plein de Caganer sur les marchés de Noël ou dans les boutiques traditionnelles.

Le paysan a un peu évolué.

Il est possible d’acheter un caganer à l’effigie de tous les personnages célèbres du monde, en particulier ceux de la scène politique représentant, Barack Obama, George W. Bush, la reine d’Angleterre, le Dalaï-Lama et même le pape !

Lionel Messi fut le roi des crèches durant de nombreuses années. Depuis quelques décennies, il est de bon ton d’ajouter chaque année un nouveau personnage et 2017 sera l’année Puigdemont !

   

 

Cependant, même si ajouter le « caganer » est une coutume en Catalogne et au Pays Valencian, on peut également trouver de petits hommes similaires dans la région de Murcie en Espagne, dans la province de Naples et également au Portugal, appelés « cacones », « pastore che caca » et « cagoes », respectivement.

 

Une donnée curieuse est que le caganer n’est pas le seul caractère catalan qui défèque :

il y a aussi le Tió,
un tronc qui vit sous l’arbre de Noël et qu’il faut nourrir jusqu’à la veille de Noël de sorte qu’il “expulse” de nombreux cadeaux au rythme des coups et des chants des enfants…
et des sardanes de la tia Pépa


 

SOURCE :

wikipédia – croire la croix .com

https://www.frigoulette.com/dis-moi-frigoulette-cest-quoi-un-caganer/

https://www.lasemaineduroussillon.com/2017/12/05/tradition-caganer-de-puigdemont-sarrache/

https://www.caganer.com/fr/info/histoire-du-caganer-12

LA PASSION DES SANTONS

Place à une grande dame chez les santonniers
Sylvie FOULQUIER de MARANS …..

Dieu souffla un jour sur la glaise…
La même qui sous les doigts de Sylvie prend vie et se transforme en tout un petit monde qui sent bon notre enfance
NOTRE JEUNESSE ….

MARIA AVE

 

Share Button

GRACE AU BERGER DE NOËL

Déjà publié en DECEMBRE depuis 2011  –
BRAVO A  JEP PAPY POUR SES ILLUSTRATIONS ANIMEES

c'est du CATALAN.... BON NOEL A TOUS


Coup de SILENT NIGHT - DOUCE NUIT -SUSAN BOYLE


de Louis Fine

BON NOËL A TOUS 

En ma qualité de détracteur en chef de ce blog de tétons et de tétines ….. Je vous souhaite, au nom de mes petits camarades, un joyeux et chaleureux Noël entouré de l’amour de vos proches.
Pour ceux qui sont seuls….. EH bééé……Prenez la tétine de la Chouette…. elle n’en a pas besoin aujourd’hui, car il y a du monde dans le clocher….  

Vous pouvez accéder directement au conte en cliquant sur l'image

GRÂCE AU BERGER DE NOËL

– C’est un conte de NOËL pour petits et grands avec des illustrations animées de Jep Papy pour la CHOUETTE…..

– Si vous êtes toujours en retard, et votre femme toujours ponctuelle…!
alors cette histoire est pour vous  :

C’’est  une adoration des bergers pas comme les autres, et une dispute d’amoureux entre Joshua l’éternel retardataire et Majda sa femme intransigeante sur la ponctualité…… !
Pour adorer l’enfant Jésus, le retard d’un berger fait désordre… !
Vous allez le voir, le temps passe mais les hommes et les femmes restent avec les mêmes défauts….

– C’EST AU MOINS VRAI CHEZ MOI..

Pour accéder au conte dont vous avez un aperçu ci dessous….

ACCES AU SITE GRACE AU BERGER DE NOEL- 158

Vous pouvez accéder directement au conte en cliquant sur l'image
 Une étoile est née dans un monde de lumière
Vous pouvez accéder directement au conte en cliquant sur l'image

 Sans doute trompés par ce qu’’ils croient être la première aurore de l’’enfant jésus, le bœoeuf puis l’’âne sortent tour à tour leur tête à une des fenêtres de l’’étable.

L’’un comme l’’autre lèvent leurs yeux étonnés sur cette lueur trompeuse.

Les bergers à leur tour se prosternent en voyant la boule devenir une étoile dotée d’’une trainée d’’étincelles, qui se fixe à la verticale de l’’étable obligeant le bœoeuf et l’’âne à se contorsionner pour continuer à la voir.

 


Mais où vont ils chercher tout çà…?

3453

Share Button